tag:blogger.com,1999:blog-51028562574110488132024-03-29T08:19:18.468+01:00Geneviève CharrasL'amuse-danse !Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.comBlogger4516125tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-69257845624856859162024-03-29T07:58:00.002+01:002024-03-29T07:58:26.224+01:00Vieux Farka Touré SEXTET Losso Keïta SOLO : virtuoses...et hypnotiques ambassadeurs de racines et d'ailes du monde.<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqjbmIHbePo9Qmvj_gGZ88byKBv0fbeeLPEJqmMsGWJvAgTc1akaZf5XYnZjTzIeU0RrpNvS-vq4b02-4RUdIT7bY8mWwyqH8c4fuZt-m6ONRV7KQNND68VeesNpu_bTZkCntSlVb0nFOLO2sol7CjNzVnfdWsPb8VhnQJmz6NSJGMDhhhSbSVdFovz64/s1000/vieux-farka-toure-credit-kiss-diouara-1000x1000.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqjbmIHbePo9Qmvj_gGZ88byKBv0fbeeLPEJqmMsGWJvAgTc1akaZf5XYnZjTzIeU0RrpNvS-vq4b02-4RUdIT7bY8mWwyqH8c4fuZt-m6ONRV7KQNND68VeesNpu_bTZkCntSlVb0nFOLO2sol7CjNzVnfdWsPb8VhnQJmz6NSJGMDhhhSbSVdFovz64/w400-h400/vieux-farka-toure-credit-kiss-diouara-1000x1000.jpg" width="400" /></a></div><p><br /><i>Guitariste virtuose, Vieux Farka Touré conjugue avec génie la tradition
malienne de ses racines et le blues rock moderne. Grâce à de nombreuses
collaborations de prestige, il incarne cette passerelle à travers le
monde, comme récemment avec les incontournables texans Khruangbin et ce
splendide album « Ali », en hommage à son père regretté. Ce même Ali
Farka Touré qui a justement ouvert la voie à la musique, dans une
famille traditionnellement issue d’une tribu plutôt guerrière. Son fils
Vieux lui a emboîté le pas pour le plus grand plaisir des oreilles du
monde et de la fierté nationale malienne. Sa tournée en sextet s’annonce
exceptionnelle, un concert magique, puissant, foncièrement tellurique.
Le burkinabé </i></p><p>Losso Keïta ouvre la soirée avec un solo majestueux avec
kamalengoni et calebasse pour ajouter une pierre au monumental édifice
de la culture d’Afrique de l’Ouest. Régalade. Et sincérité, générosité et enthousiasme pour cet artiste en "lever de rideau" très convaincant, faiseur d'ambiance, de partage avec ses longues extensions de chevelure mobile et puissante. Un beau moment de musique en solo pour chauffer l'ambiance... Puis place au "<span>Afro blues</span><span> Mali"....</span></p>
<div id="artdesc"><p><i>Au Mali, il existe un proverbe populaire
qui dit que la vie a un nom de famille : le changement. C’est un dicton
que Vieux Farka Touré a suivi tout au long de sa carrière, au fil d’une
série d’explorations et de collaborations transfrontalières
aventureuses. Un autre dicton plus universel dit lui, que pour savoir où
l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. C’est ce besoin humain
essentiel d’embrasser son héritage qui se trouve au coeur de « Les
Racines ». Le titre en dit long, car l’album représente une profonde
reconnexion avec la musique traditionnelle Songhai du nord du Mali,
l’une des traditions musicales du nord de l’Afrique de l’Ouest. En
Occident, elle est connue sous l’étiquette de « Blues Touareg ». Les
racines de Vieux sont bien profondes. Fils du regretté Ali Farka Touré,
il est acclamé comme le meilleur guitariste que l’Afrique ait jamais
produit</i>. </p><p>Alors les six artiste tout de moiré vêtus en costume traditionnel revisité donnent le "la". L'ici et là d'une musique colorée, soft en enjouée, lascive et envoutante pour les corps des auditeurs massés à leurs pieds devant l'estrade qui les magnifie. La salle est comble, le groupe très attendu qui ne décevra pas, deux heures durant. Ça chaloupe, ça danse au son des guitares magnétiques, envoutantes comme dans un rituel enivrant, hallucinant, hypnotique. Sourires et bonhommie au poing. Le concert va son court, de la sobriété à l'éclat des rythmes qui peut à peu s'emballent, vont crescendo allumer les instruments et leurs protagonistes. Éclats ou mélodies sous-jacentes, sommeil ou réveils fulgurants. Un concert événement à l'Espace Django qui ne finit pas d'ouvrir la scène à ces ambassadeurs d'une musique métissées, profonde et emblématique d'un esprit de liberté et de divulgation de "cultures" à partager de toute urgence. Chose faite et accomplie comme une cérémonie païenne, populaire et universelle, partage de musique fédérative au delà de toute querelle de genres et d'origine...<br /></p>
</div><p> A l'Espace Django le 28 Mars<br /></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-90844631466749260662024-03-29T07:20:00.005+01:002024-03-29T08:18:47.178+01:00Januibe Tejera et l'Accroche Note :"par dessus les mers": la toupie véloce et pugnace d'une musique inspirée....<p> </p><div dir="auto"><div class="x1iorvi4 x1pi30zi x1l90r2v x1swvt13" data-ad-comet-preview="message" data-ad-preview="message" id=":rae:"><div class="x78zum5 xdt5ytf xz62fqu x16ldp7u"><div class="xu06os2 x1ok221b"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><div class="xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: start;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizUxMRms2-pN_FkJNWaKlZJhl7R2FmCzkbEHnpgp3yrfC-ljo8asz4MxW776OyC007a4-NS0QPfoRd_YCcsF2jfN50BxeHh0Bg9VB6YEdYAdPls446p2csLat5QbtrIMzyOaEDnWU-vjs4iK5n1R3z5wwLpqEvJi9vJ7h0ZQ-3Ri77FkxdMrdP6kTYKAI/s1192/434408358_1176708437100649_4897963586787139695_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1192" data-original-width="843" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizUxMRms2-pN_FkJNWaKlZJhl7R2FmCzkbEHnpgp3yrfC-ljo8asz4MxW776OyC007a4-NS0QPfoRd_YCcsF2jfN50BxeHh0Bg9VB6YEdYAdPls446p2csLat5QbtrIMzyOaEDnWU-vjs4iK5n1R3z5wwLpqEvJi9vJ7h0ZQ-3Ri77FkxdMrdP6kTYKAI/w283-h400/434408358_1176708437100649_4897963586787139695_n.jpg" width="283" /></a></div><br /><i>Mars se veut tropical avec les oeuvres du compositeur brésilien Januibe Tejera.</i></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><i>Temos o prazer de receber o compositor Januibe Tejera em Estrasburgo!</i></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><i> </i></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: start;">Programme</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Dans la confidentielle salle d'orchestre du Conservatoire en cette fin d'après -midi: réjouissances. Retrouver l'ensemble Accroche Note qui interpeète en compagnie de jeunes professionnels de la place, une petite partie de l'oeuvre de Januibe Tejera, compositeur dont on se souvient de "Moi Singe" opéra de poche joué à Musica....par l'Accroche Note. En terrain connu? Pas vraiment puisqu'ici six oeuvres seront interprétées devant nous, en proximité physique étroite.Et en présence chaleureuse et émue de l'auteur!<br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;">"Jardin Vertical" - violon, violoncelle, clarinette basse, piano</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Une fresque architecturale de notre temps, très marquée, appuyée comme un ragtime à la Srtavinski , sur le temps de base dans une belle véhémence. Répétition entêtée de ce leitmotiv qui propulse dans le rythme comme une reprise d'un motif récurent. Obsédant bordé d'interludes paisibles, réconfortants. Force et tonicité dans la facture et le rendu sonore de cet opus qui va crescendo envahir l'espace, tectonique comme une architecture de Portzemparc... Un trio de cordes, avec clarinette pour planer dans une belle sensualité ambiante. La rage très en contraste suit , déferlement de tonalités rythmiques subitement. Puis c'est à pas de loup, feutrés que, pugnace, la variation du thème regagne du terrain. Obsédante et magnétique.<br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"> <br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;">"Tremble" - accordéon solo</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Petit chignon et chaussure colorées en marqueterie ou mosaïque, l'accordéoniste Timothée Anthouard vibre dans des langueurs stridentes, dissonantes, insistantes. En mouvements saccadés, le corps engagé comme une cage thoracique déployée dans le souffle. Contraint mais qui ne cède pas devant l'aspect virtuose de la pièce virulente.En secousses, vibratoires dans un acharnement, une insistante devant laquelle l'écoute ne peut se dérober. Acharnement qui frôle les touches et clapets de l'instrument outre-noir scintillant. Un mince filet de sons aigus, came et repos à l'appui pour un retour aux saccades au final. Une cage sonore qui vibre, "monolithe sculpté par l'interprète. Courant de haute tension d'infra-harmoniques, ces sons graves "fantômes" non joués par l'instrument mais perçus par l"auditeur. Magique ambiance athlétique en diable pour celui qui se donne à la créer.<br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;">"Utopie de la toupie" - Duo flûte/percussion</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Des sons infimes sourdent, raffinés, dans un clair-obscur sensible, ténu. Des petits frappés multiples agrémentent les sons de la flûte: question-réponse de l'un à l'autre, dialogue dans un phrasé subtil en tournoiements de sons. Envolée, échappée belle, douceur du souffle émis, tenues filées, soutenues comme un chant. Des oiseaux siffleurs se profilent, sylvestres dans une clairière vaste, dans des vols et battements d'ailes en ascension céleste. Sifflet de carnaval ou de parade nuptiale...Flexatone, flûte à coulisse, glokenspiel pour complices sonores en résurrection légitime.<br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;">"Cela ne serait peut-être pas…" - voix et clarinette contrebasse</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Un extrait de "Moi Singe" récité, murmuré ou psalmodié à toute vitesse par Françoise Kubler : des cris modulés, une voix parlée très véloce, rapide, hachée bordée par la clarinette basse, cette chaufferie centrale de tubes aux dires d'Armand Angster... Un débit, un flux de paroles de ce singe en mutation sorti de sa cage pour s’émanciper... Duo de souffles, de ponctruation syntaxique dans les répétitions de texte aux séquences qui s'accentuent. Osmose et doublure de l'un par l'autre qui ne chante pas... Cris et singeries pour sortir de ses gongs.<br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><div dir="auto" style="text-align: start;">"Cortège – Éloge du Reflet" - clarinette, accordéon et percussion</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Vibraphone
et accordéon pour des fréquences inédites, intenses. Des phrasés et
couches sonores entremêlent, s'imbriquent, émergent dans ce flux, lent
et paisible d'une marche, un cortège joyeux. Des vrombissements en
rémanence sonore pour décor spatial, crescendo et amplitude à l'envi.
Une belle amplitude, envergure de l'accordéon en majesté. Quelques
touches d'humour en staccato, des échos et réverbération de sons pour
incarner la démarche solennelle d'une musique qui passe devant nous.
Zoom sonore comme crédo. <br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div></span>"Trois fois silence I" - Trio - flûte soliste, piano et guitare électrique</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Pour clore ce florilège sonore plein de fantaisie rigoureuse , une pièce détonante, électrique, magnétique, le piano comme percussion préparée et jouée à vue comme un spectacle musical. Tous aux aguets, à l'affut, à l'écoute instantanée des autres. Pour des correspondances de sons en couches. Piano gymnique, de Martina Copello grande concentration de l'interprétation: du sur mesure inédit. La flute vers l’asphyxie, l'apnée ou la retenue salvatrice. Le chemin se déploie sur la partition déployée devant la jeune artiste Lisa Meignin, virtuose. Coups de sons affirmés puis langueurs alternent dans cette performance tectonique en diable. Le corps en osmose avec le rythme et l'émission de sons La musique comme spectacle et dévoilement de secrets de fabrication. Beau final pour ce concert comme un mouvement perpétuel insufflé par une écriture musicale de haute voltige. Haute tension acharnée pour des courants sonores contrastés, convergeant vers des affluents musicaux indomptables. Accompagnement acoustique augmenté très probant. Ensembles et en solistes pour ce "trois fois silence" comme haut parleur, vecteur d'effets enveloppant à l'unisson.<br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div> </div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: start;">Interprètes</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Accroche Note et Étudiants de la HEAR-Musique</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: start;">Françoise Kubler, voix / Armand Angster, clarinette / Thomas Gautier, violon / Christophe Beau, violoncelle / Hugo Degorre, accordéon / Emmanuel Séjourné, percussion / Kotoko Matsuda, piano / Timothée Anthouard, accordéon / Lisa Meignin, flûte / Sami Bounechada, percussion / Martina Copello, piano / Gaspard Schlich, guitare</div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;">Le 28 Mars cité de la musique et de la danse</div><div dir="auto" style="text-align: start;"><br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;">pour mémoire:</div><div dir="auto" style="text-align: start;"><br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;">https://genevieve-charras.blogspot.com/2017/09/moi-singe-musica-par-ici-la-monnaie.html</div><div dir="auto" style="text-align: start;"><br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div></div></span></div></div></div></div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-73742886015526664442024-03-28T07:17:00.011+01:002024-03-28T09:55:50.899+01:00"Les fantasticks": indisciplinés....united colors of the wall....Sobre ébriété d'un millésime corsé!<p> </p><h4>
</h4>
<div class="row">
<div class="event-section__scroll active">
<div class="event-section__item">
<div class="event-section__presentation col markdown">
<h1 class="main-title"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3Mhlf4W4hpggMPac5DdgQfZy9DHKbMKt1ViXKXYfAI4tNU6bS44tY3l9OhgfuVcFr7zeLxcZs1Nx91P3LvHAyIuk-ugZhtsNcvQGBDer-Te6tUDrUFlVuT490eYuFwgFVhCardRASVIddRBfFkvs2PHQZxIeCOwYdmqVuJKOgbErjzABAfmSV7mHwov8/s308/fantas.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="164" data-original-width="308" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3Mhlf4W4hpggMPac5DdgQfZy9DHKbMKt1ViXKXYfAI4tNU6bS44tY3l9OhgfuVcFr7zeLxcZs1Nx91P3LvHAyIuk-ugZhtsNcvQGBDer-Te6tUDrUFlVuT490eYuFwgFVhCardRASVIddRBfFkvs2PHQZxIeCOwYdmqVuJKOgbErjzABAfmSV7mHwov8/w400-h213/fantas.jpg" width="400" /></a></div><br />Les Fantasticks </span><span style="font-size: small;">Tom Jones & Harvey Schmidt </span><span style="font-size: small;">Nouvelle production. </span><span style="font-size: small;">En coréalisation avec la Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace.</span></h1>
<hr />
<p>Comédie musicale.<br />
Inspirée de la pièce d’Edmond Rostand <i>Les Romanesques</i>.<br />
Paroles et livret de Tom Jones. En version française.<br />
Créée le 3 mai 1960 au Sullivan Street Playhouse de New York.<br />
Opéra Volant.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7sKitl10Wnhidfwoaen2_pU0l2EJz92IRyT0yj5xUhSM_jYmHqciPpBLp6rbcO0QgSdLLrCOecFcGIJFDUqVg4EzCnNqURf5WMpV5LfbIdB73R1kWsaIGrVS5YXMZcHt66JOMqL3cCTT9CijfwDK6cEEM0k7GPuQ3FAIxTBLdU6BgpE54C3xGf5LnANA/s296/fanfa.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="296" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7sKitl10Wnhidfwoaen2_pU0l2EJz92IRyT0yj5xUhSM_jYmHqciPpBLp6rbcO0QgSdLLrCOecFcGIJFDUqVg4EzCnNqURf5WMpV5LfbIdB73R1kWsaIGrVS5YXMZcHt66JOMqL3cCTT9CijfwDK6cEEM0k7GPuQ3FAIxTBLdU6BgpE54C3xGf5LnANA/w400-h230/fanfa.jpg" width="400" /></a></div><br /><i>Un conseil à tous les parents : interdisez à vos
enfants ce que vous voulez qu’ils fassent ; vous serez alors certains
qu’ils le feront ! Il ne s’agit pas de manipulation mais bien
d’éducation. Et rappelez-vous : c’est pour leur bien. Cette méthode
originale est expérimentée avec succès par Mme Hucklebee et M. Bellomy.
Pour favoriser l’union de leurs enfants, ils inventent une fausse
dispute, dressent un mur entre leurs deux maisons et leur interdisent
toute communication. Résultat : l’amour est tout de suite au
rendez-vous. Attention cependant à ne pas révéler le pot aux roses, car
rien n’est plus ennuyeux pour des enfants qu’un destin tout tracé.</i><p></p>
<p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRgGbNWHkqYw23uPOzvTjkWnhgJt5ewL05gQ6irddxF-xYfn2HKOEGQQoJWMHtzksn2xgeFW7ZpVr7Oh0W9h3gkceSrijaqY-smAcbK4-PY97slELgQWJZ4h_El8FhOf_AddffQL0ibrFta4HHSgLQ7kUmTn3APLPlRk17EGSAb04QY72FQl3xyy3XSzo/s275/fanfan.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="275" data-original-width="183" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRgGbNWHkqYw23uPOzvTjkWnhgJt5ewL05gQ6irddxF-xYfn2HKOEGQQoJWMHtzksn2xgeFW7ZpVr7Oh0W9h3gkceSrijaqY-smAcbK4-PY97slELgQWJZ4h_El8FhOf_AddffQL0ibrFta4HHSgLQ7kUmTn3APLPlRk17EGSAb04QY72FQl3xyy3XSzo/w266-h400/fanfan.jpg" width="266" /></a></i></div><i><br /></i>Deux clans, deux mesures, se mesurent pour un plaisir grandissant sur le plateau du Théâtre de Hautepierre. Un "opéra volant" sur tapis de rebondissement, petit cabaret de poche que l'on porte sous son bras. Chanteurs, comédiens tiennent la scène dans un univers ouvert, extérieur: un jardin divisé par un mur et gardé scrupuleusement par un monsieur Loyal, Maitre de cérémonie, Ell Gallo joué par Bruno Khouri. Et par un mur, personnage à part entière incarné par Quentin Ehret. Deux tourtereaux seront notre fil conducteur de cette fable au livret tout simple, aux caractéristiques dramatiques évidentes et sobres. Sobriété de la mise en espace avec un décor léger, deux jolies serres, vérandas ou jardin d'été, un fauteuil à bascule, un transat pour le repos...</div><div class="event-section__presentation col markdown"> </div><div class="event-section__presentation col markdown"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpM9b9OVyvuIFf28DT0SR97jPXnrU1j-sghYrjgyYUP6Ce2PXsfiJs3JZANcw-qb4wXYT2pyMsVSVlQRLEGmsHg0tuaondfFa4lFlsl30XHEggzMIma4rv51x9gKSr_dN7HLoR_OOC5yqR3eAPv3y_Fln8uBfB-YVQzsWJKPjjjtuNigDgZHQczoXY7Kc/s900/comedie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="900" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpM9b9OVyvuIFf28DT0SR97jPXnrU1j-sghYrjgyYUP6Ce2PXsfiJs3JZANcw-qb4wXYT2pyMsVSVlQRLEGmsHg0tuaondfFa4lFlsl30XHEggzMIma4rv51x9gKSr_dN7HLoR_OOC5yqR3eAPv3y_Fln8uBfB-YVQzsWJKPjjjtuNigDgZHQczoXY7Kc/w400-h266/comedie.jpg" width="400" /></a></div><br />L'intrigue se déroule entre musique légère, harpe et piano, un "ensemble" réduit mais très efficace aux mains de Hugo Mathieu et Lauriehanh Nguyen. Alors en avant pour des péripéties multiples, haletantes entre les membres de ces deux familles démembrées par ce mur omniprésent, témoin et vecteur de la séparation, des frontières entre êtres humains, comportements et classes sociales. Clins d'oeil à Shakespeare bien vu !Un mur "muet" qui se glisse sempiternellement dans la narration en traçant les contours des déplacements, déplaçant les accessoires de la discorde. Droit, rigide ou souple selon les circonstances. En costume gris, chapeau melon et maquillage lisse. Une performance physique à souligner pour ce comédien qui ne dit mot ni ne murmure quasi trois heures durant. Faire le mur, tout gris face à ces furies qui lui font obstacle est une gageure et un chalenge qui tient en haleine. Alors que le père, Michal Karski tout en vert et la mère Bernadette Johns tout en jaune animent le plateau de leur jeu tonique, joyeux ou revanchard.Un "tableau" désopilant avec cadre véridique pour cerner ou unir ce qui ne le peut pas demeure la séquence de charme avant et après l'entracte.Portrait pictural vivant de cette famille ou les deux amants se découvrent après l'abolition du mur comme deux étrangers aux prises à de mauvaises surprises.</div><div class="event-section__presentation col markdown"> </div><div class="event-section__presentation col markdown"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbsVN9ZreLcsX0KNkHsiL5kBB99au6S3xTyEMnAtug_UVcNf7X5R08VPJJ4ga0Ciz0F39MEpZFc5H4ca1_sItNHXPYzXG-o21oeVmodr1k1_zO1bBKEUKYZ7-MPN2IWOVXV-S1YYis-kXs7WTZqY8a0aHic9izmMxQyOKCmVIX-tT9psX-KALw6iwr5sc/s900/comediee.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="900" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbsVN9ZreLcsX0KNkHsiL5kBB99au6S3xTyEMnAtug_UVcNf7X5R08VPJJ4ga0Ciz0F39MEpZFc5H4ca1_sItNHXPYzXG-o21oeVmodr1k1_zO1bBKEUKYZ7-MPN2IWOVXV-S1YYis-kXs7WTZqY8a0aHic9izmMxQyOKCmVIX-tT9psX-KALw6iwr5sc/w400-h266/comediee.jpg" width="400" /></a></div><br />Anna Escudero et Jean Miannay en rouge, en mauve,en protagonistes éclairés de cette comédie musicale "de poche" tonitruante.Ils sont espiègles, malins, naifs ou déconfits, drôles et animés de bons sentiment. Les voix seyantes à ces deux rôles juvéniles et attendrissants. Le mentor, lui, de sa belle voix de basse se fait conteur et animateur subtil de ce ballet de farfelus en état de sobre ébriété. Bon choix que cette programmation de cette oeuvre méconnue qui enchante le public fredonnant à la sortie le "tube" bien connu "try to remember". Myriam Marzouki qui fait ici du "mur" une entité à part entière, singulier perturbateur et symbole de la bêtise humaine: diviser pour dissimuler, engendrer les querelles, démembrer les voisins.Sur un théâtre de tréteaux populaire et accessible.Les murs font échos à tant d'actualité politique, économique et stratégique que celui-ci est emblématique et pertinent au delà de l'imagination...La musique et le chant signés de Harvey Schmitt, le livret de Tom Jones sont un régal de fantasmes et frugalité de mise pour cette "opérette" en chambre digne des plus fantaisistes joyaux du genre.La chorégraphie signée Christine vom Scheidt comme une mise en espace et en corps donnant entre autre naissance à un tango savant de toute beauté entre les deux amants. Aux couleurs flashes d'un conte d'effets fluorescent et endiablé.<br /></div><div class="event-section__presentation col markdown"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho7b7_GfE3I6Cd6-msxKO1CSksodFKkDN67dREqXwY0hyzVHahzbl_HruOy7b3WBAdwOktPROJ-CUFnY9F8J5YsBTveQjpMD4l4LsqSu0-rRpSZ_gP_yqQ3USxYxrpcW55tSk4KnDVcfHcF8Fy3keo69p5JO_3V4KDHp8jgPKldzNdmnRaVGZ-3HcB9OA/s900/comedieeee.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="900" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho7b7_GfE3I6Cd6-msxKO1CSksodFKkDN67dREqXwY0hyzVHahzbl_HruOy7b3WBAdwOktPROJ-CUFnY9F8J5YsBTveQjpMD4l4LsqSu0-rRpSZ_gP_yqQ3USxYxrpcW55tSk4KnDVcfHcF8Fy3keo69p5JO_3V4KDHp8jgPKldzNdmnRaVGZ-3HcB9OA/w400-h266/comedieeee.jpg" width="400" /></a></div><br /></div><div class="event-section__presentation col markdown"><i>(Librement inspirée d’une pièce d’Edmond Rostand, la comédie musicale</i> The Fantasticks <i>détient
le record absolu de longévité, avec près de quarante-deux années
passées à l’affiche du même théâtre new-yorkais. Son histoire
rocambolesque, à mi-chemin entre</i> Roméo et Juliette <i>et</i> Così fan tutte, <i>et
ses titres à succès comme « Try to Remember », devenu un standard du
répertoire américain (et un tube publicitaire), en ont fait une œuvre
phare de l’</i>Off-Broadway. <i>Elle est interprétée en version
française par les artistes de l’Opéra Studio dans un spectacle pour
petits et grands de Myriam Marzouki, présenté en tournée régionale. </i><p></p><div class="row">
<div class="event-section__scroll">
<div class="event-section__item line-bottom">
<div class="col">
<p class="roles roles-grid">
<span class="role-wrapper">
<span class="role-name"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span class="role-wrapper"><span class="role-name"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs4Rd4kaFK-QpEnXSWbMpw0SCaN21Oyan4ISkooF_TM5CcuK5QEm0VNNPWAcTs3NCQzfUjRcchbnhoQZX9oHKWa9ctPzRNRzBCPOXmOFvh5W-9vbrx_ni4dQum2MsQapzm1HXu1HN2cKEZ85Qn5eC7erLCNipSMMGpYS3fVCob-8owBZuqULE0PeVD7dU/s900/luna.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="900" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs4Rd4kaFK-QpEnXSWbMpw0SCaN21Oyan4ISkooF_TM5CcuK5QEm0VNNPWAcTs3NCQzfUjRcchbnhoQZX9oHKWa9ctPzRNRzBCPOXmOFvh5W-9vbrx_ni4dQum2MsQapzm1HXu1HN2cKEZ85Qn5eC7erLCNipSMMGpYS3fVCob-8owBZuqULE0PeVD7dU/w400-h266/luna.jpg" width="400" /></a></span></span></div><span class="role-wrapper"><span class="role-name"><br />Mise en scène</span>
<b><span>Myriam Marzouki</span></b> </span>
<span class="role-wrapper">
<span class="role-name">Chorégraphie</span>
<b><span>Christine vom Scheidt</span></b> </span>
<span class="role-wrapper">
<span class="role-name">Décors</span>
<b><span>Margaux Folléa</span></b> </span>
<span class="role-wrapper">
<span class="role-name">Costumes</span>
<b><span>Laure Mahéo</span></b> </span>
<span class="role-wrapper">
<span class="role-name">Lumières</span>
<b><span>Emmanuel Valette</span></b> </span>
<span class="role-wrapper">
<span class="role-name"></span>
<b><a class="item-colored-hover decorated" href="https://www.operanationaldurhin.eu/fr/l-opera-national-du-rhin/l-opera-studio" target="_blank">Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin</a></b><span>,</span>
<b><a class="item-colored-hover decorated" href="https://www.hear.fr/" rel="noopener" target="_blank">Musiciens de la HEAR</a></b></span><p></p><p class="roles roles-grid"><span class="role-wrapper"><b>photos Klara Beck </b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span class="role-wrapper"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijlpQqkdIZ7-6OnjLuTxM-sRilyzD6QtqFdIUcTBKo4o2NY-a484gA1bFIF8wFMZ7vs_VhlO7NGbYR0BvcUipY6g-6F3XEZWQID0kPelqahGrCoiPlPfb3ujeUuNxyNVXJtUEyZWOdtG4EsUlj4WwU2npgLoEhMzH8Hi3LvkS3F4Tih1LSi4Su71e5x88/s960/anna.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="960" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijlpQqkdIZ7-6OnjLuTxM-sRilyzD6QtqFdIUcTBKo4o2NY-a484gA1bFIF8wFMZ7vs_VhlO7NGbYR0BvcUipY6g-6F3XEZWQID0kPelqahGrCoiPlPfb3ujeUuNxyNVXJtUEyZWOdtG4EsUlj4WwU2npgLoEhMzH8Hi3LvkS3F4Tih1LSi4Su71e5x88/w400-h400/anna.jpg" width="400" /></a></b></span></div><span class="role-wrapper"><b><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitf-x9X-XYeFbxTVU1Qwx-lCCKjfmwrFCpqrrLjMrW4939e3rSTqyYmoM-0Z6cA2opqxE-iSae4udDO5ILbLZYEuIbmkpgzxU-ANjI3W8Dh5sTJhDgs6mWrdqo4ZHNC4iYfJO85-0iVXBPlDkkF0JWcsE10I1GKeMfxEf_-Cc7fpiJa_6JlEYUaNKOtcw/s1440/lune.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="1440" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitf-x9X-XYeFbxTVU1Qwx-lCCKjfmwrFCpqrrLjMrW4939e3rSTqyYmoM-0Z6cA2opqxE-iSae4udDO5ILbLZYEuIbmkpgzxU-ANjI3W8Dh5sTJhDgs6mWrdqo4ZHNC4iYfJO85-0iVXBPlDkkF0JWcsE10I1GKeMfxEf_-Cc7fpiJa_6JlEYUaNKOtcw/w400-h266/lune.jpg" width="400" /></a></b></span></div><span class="role-wrapper"><b><br /></b> </span>
<p></p>
</div>
</div>
</div>
</div><br /></div></div></div></div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-80957351923839441482024-03-27T07:06:00.000+01:002024-03-28T14:42:16.852+01:00"Saigon" : une fresque bien "restaurée", des pleurs partagées, un huit clos territorial explosif !<br />
<div class="GEVT mod-global mod-otherEvents" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; clear: both; color: #212121; font-family: "FS Lola", Helvetica; font-size: 17.6px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; margin: 0px 0px 20px; orphans: 2; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; vertical-align: baseline; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
<br />
<div class=" GEVT eventDetail cat01" itemscope="" itemtype="https://schema.org/Event" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #212121; font-family: "FS Lola", Helvetica; font-size: 17.6px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; margin: 0px 0px 10px; orphans: 2; padding: 0px; text-align: left; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; vertical-align: baseline; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4yiVAqb52t_0LGqxkxhB0cfbnzf3fu0IfshyL3_9HNEdsZYFK59KAdj0c33mxCxRk2xxuNAXL0nJWgynl8zO0Vqg5maf8EQ77H-7WdJCdtFtX54ITrsgFeMps0ZJOnCkcPhTfeEa9bbk/s1600/saigon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="266" data-original-width="400" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4yiVAqb52t_0LGqxkxhB0cfbnzf3fu0IfshyL3_9HNEdsZYFK59KAdj0c33mxCxRk2xxuNAXL0nJWgynl8zO0Vqg5maf8EQ77H-7WdJCdtFtX54ITrsgFeMps0ZJOnCkcPhTfeEa9bbk/s400/saigon.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="media-desc" itemprop="description" style="background: none; border: none; box-sizing: initial; font-family: "Trebuchet MS", Arial; font-size: 12px; letter-spacing: normal; line-height: 20px; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Texte Caroline Guiela Nguyen avec l'ensemble de l'équipe artistique - Avec Caroline Arrouas, Dan Artus, Adeline Guillot, Thi Trúc Ly Huynh, Hoàng Son Lê, Phú Hau Nguyen, My Chau Nguyen thi, Pierric Plathier, Thi Thanh Thu Tô, Anh Tran Nghia, Hiep Tran Nghia -<br />
Mise en scène Caroline Guiela Nguyen. </div>
<div class="media-desc" itemprop="description" style="background: none; border: none; box-sizing: initial; font-family: "Trebuchet MS", Arial; font-size: 12px; letter-spacing: normal; line-height: 20px; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Pour écrire et mettre en scène SAIGON, Caroline Guiela Nguyen a réuni des acteurs français, vietnamiens et français d’origine vietnamienne. Le décor est un restaurant vietnamien, qui se situe alternativement à Saïgon en 1956 - date des derniers départs des Français d'Indochine - et à Paris en 1996 - année où le gouvernement vietnamien a autorisé les gens ayant émigré à rentrer dans leur pays natal. Un lieu où les personnages se retrouvent pour manger, parler, chanter. Des trajectoires intimes qui se croisent, des histoires d’amour, de famille, d’amitiés et d’exil, prises dans le tourbillon de la grande Histoire.<br />
C'est l'histoire d'une communauté, déchirée mais aussi unie, soudée qui plus de trois heures durant va nous tenir en haleine, en alarme; comme leur destin qui va au gré d'une actualité cruelle, sauvage, politique et économique, tragique. La guerre du Vietnam, va marquer à jamais les comportements, les amours de cette tribu, au creux d'un restaurant, le fief, le berceau de tant d'émotions, de péripéties, de drames. De joies aussi, mais plus rarement !<br />
Un restaurant "vintage" aux couleurs vives, au mobilier d'époque 1956 puis dans le même jus en 19996. Rien n'a changé en apparence dans ce petit local singulier, typique de ces lieux "communs", un peu tous pareils qui accueille cette population d'exilés, de "fugitifs" en quête de leur être. Seule la lumière change selon les époques pour stigmatiser les ambiances, les états d'âme. Alice Duchange et Jérémie Papin pour s'atteler à la tâche de restituer atmosphère, espace géographique et notion de territoire délocalisé, déplacé.Douleurs et passions animent tous les personnages très attachants. De la mère possessive, au fils ingrat, de la "patronne" à tout son entourage au service c'est à des destinées frappées par l'histoire que l'on tombe en empathie. Les douze comédiens, aux accents des langues qui traversent la pièce: vietnamien, français, anglais dans un doux mélange, melting-pot de timbres métissés, de langage conjugués par les aléas de l'histoire, par cette dérive des territoires. Chacun se cherche et tente de se profiler un personnage sur ses contrées mouvantes de l'histoire qui se déroule d'un continent à l'autre: Saigon, Phnom Pen,Ho Chi Min et Paris et son faubourg St Antoine.Chacun pour soi dans une cruauté singulière: ce soldat revenu du front qui exploite la naïveté de sa future compagne, ce mariage où personne ne vient et où seule une jeune femme comprend cette misère affective... Ce désert d'amour, cette absence de tendresse qui se révèle à travers les corps cabossés, les voix hésitantes, les langues diverses qui ne se comprennent pas: Babel, pour mieux désunifier ce qui dans l'exil aurait pu être de la solidarité, de l'entraide, du coude à coude.µ<br />
On apprend beaucoup au fil des trois chapitres sur le sort des vietnamiens, incarnés par ceux qui portent l'histoire de ce grand chambardement ethnique, ces déracinements, cet exode, exil, qui cependant trouve refuge dans cette gargote où les mets rappellent les fragrances, saveurs et odeurs du pays perdu!<br />
Un spectacle tendu, toute ouïe sollicitée par les tonalités, la musique de la langue et aussi les "tubes" bien français que s'approprient deux des personnages: Christophe et Sheila interprétés de façon très audacieuse et touchante par ces voix au timbre chuchoté, parfois à peine audibles.<br />
Un pot de première pour mieux se faire croiser les êtres humains et le tour est joué: on a fait connaissance et débroussailler même les figures religieuses: oui, Bouda est un homme comme Jésus, alors pouquoi s'affronter, se battre, se haïr même au sein de la famille?<br />
Le message est passé....<br />
<br />
Au TNS jusqu'au 16 Novembre</div>
</div>
Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-2680493515802428252024-03-26T23:07:00.019+01:002024-03-27T15:11:29.929+01:00 "slowly, slowly… until the sun comes up" Ivana Müller / ORLA : j'ai fais un rêve...Ce qui nous re-lit...<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIX-pbfWR7ZbicgCV_rfBx1x8jLR4wLi0ooa-TIsOUbAx1WioBv7rKkM8LTvShhrFmb7u9BOLn7L94T2mvU1FcLIVYTChCHZzGzY864SxsNSmAc7xKmIim-Rr02MJamrMLEaCx5V_7E0rnrt5j7nfZLIctjICWN-kacPasGZmLQU6o-xUTGdoJieptubk/s1400/slowlyslowly...GercodeVroeg_7-2.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1400" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIX-pbfWR7ZbicgCV_rfBx1x8jLR4wLi0ooa-TIsOUbAx1WioBv7rKkM8LTvShhrFmb7u9BOLn7L94T2mvU1FcLIVYTChCHZzGzY864SxsNSmAc7xKmIim-Rr02MJamrMLEaCx5V_7E0rnrt5j7nfZLIctjICWN-kacPasGZmLQU6o-xUTGdoJieptubk/w400-h229/slowlyslowly...GercodeVroeg_7-2.webp" width="400" /></a></div><p><br /><i>Sauter dans le vide, explorer des mondes étranges, croiser les visages
de la journée ou retrouver ceux que l’on croyait oubliés, enfouis sous
le poids des années : voilà ce que nous faisons durant un tiers de nos
existences, nous rêvons. Rêver, c’est une autre façon d’observer et
d’expérimenter la vie, qui nous offre un champ de liberté radical.
Aujourd’hui ou demain, ici ou ailleurs, tous les humains et même les
autres animaux rêvent. Mais chacun·e dans l’intimité de son propre
domaine onirique, avec ses peurs et ses plaisirs, ses doutes et ses
surprises. Pourquoi ne pas, pour une fois, partager ces récits et les
transformer en une expérience collective et potentiellement politique ? </i></p><p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCi1j6NvcbcSKVvdIIvHiAq1RjwFtc2ZUCWmrgU-lwOkUBJRa7DrqH0EinnJ3_rKQUsiBIO1N1kjXYvkHjM4uxFg7pjOU3OkCRZtgwG0-b9wCzsdZtkKYAYiDq-QvHE5K13CewyTo8fk4V14z6GJxMtsR1ItSyb68aqhawPDguhGAllEbQmpXPZ5SVBpQ/s960/draps.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCi1j6NvcbcSKVvdIIvHiAq1RjwFtc2ZUCWmrgU-lwOkUBJRa7DrqH0EinnJ3_rKQUsiBIO1N1kjXYvkHjM4uxFg7pjOU3OkCRZtgwG0-b9wCzsdZtkKYAYiDq-QvHE5K13CewyTo8fk4V14z6GJxMtsR1ItSyb68aqhawPDguhGAllEbQmpXPZ5SVBpQ/s320/draps.jpg" width="240" /></a></i></div><i><br />Dans un espace sans cesse en mouvement, fait de strates de tissus qui
s’empilent comme différents espaces de sommeil, trois interprètes nous
racontent leurs rêves qui, au fur et à mesure, deviennent les nôtres,
avec fantaisie et liberté, laissant la place à notre imagination de se
réparer et à notre corps de plonger dans un état doux.</i><p></p><p></p><p> </p><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJvgb9yyWiMU8x-lhXCw7XclG3TYigvC1h3t1OkLT7-HFLF7LaDaFXKNt1nfqRm0q6BT0-OtFprNkQ2juVS37INu9cDT6eQ2yy9E7XROxt2rZX9nQo9ltl5i37XLrGYbHSkq3G3HK9F9WXK08iTX1SSfwRaZTe8Nkt6iW3V9pv2i80_M_h5vsohVhNlr4/s1400/slowlyslowly...untilthesuncomesupIvanaMuller.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1400" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJvgb9yyWiMU8x-lhXCw7XclG3TYigvC1h3t1OkLT7-HFLF7LaDaFXKNt1nfqRm0q6BT0-OtFprNkQ2juVS37INu9cDT6eQ2yy9E7XROxt2rZX9nQo9ltl5i37XLrGYbHSkq3G3HK9F9WXK08iTX1SSfwRaZTe8Nkt6iW3V9pv2i80_M_h5vsohVhNlr4/w400-h229/slowlyslowly...untilthesuncomesupIvanaMuller.webp" width="400" /></a></b></div><p><b><br /></b>"I have a dream..." Et nous aussi avec ces trois conteurs-magiciens redonnant vie et corps à leurs rêves qu'ils nous content devant nous installés en carré autour d'eux. En chaussettes moelleuse, bien calés dans un dispositif scénique très cosy, enveloppant. Car il s'agit ici d'enveloppe, de tissu, de bâche autant que de laie, tendue sur la scène comme un immense drap de lit froissé par les mouvements des corps en sommeil. "Comme on fait son lit, on se couche". Comme on fait des rêves, on voyage en leur compagnie. Du sol ils tirent de longs pans de tissus comme des prolongements de matière, des formes extraordinaires. Des nappes se forment au fur et à mesure de ces récits très intimes que chacun évoque à tour de rôle. Joignant toujours le geste à la parole en déroulant ces longues étoles tissées de rêves. Comme des strates aussi qui forment un palimpseste géologique de couches de mémoire ou d'inconscient. Une illustration de Jung et de ses révélations sur l'analyse des rêves... Les trois comédiens avec humour, tendresse et imagination fertile dressent une sorte d'inventaire méticuleux de récits de rêves encore tout chauds, vécus et partagés entre eux et pour nous. </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBdRZiLc5cA8y36YHaeG72dnmvj9aLuy08sO8JuuC0nXrkdCZGFV7hjeAtG-EQ5QroAJW4-wIQCFGN-VLG0ZYmW3mdW2JTDo_ZVHVeEIqqgkncXBWc_krH3opHlD1M1kGDiWhGntSbh0t6hk3SaDAW5xd1EJVV8WHCOWQaQ40VTeAXg6MXhTzmw34wB5w/s275/SLIWI.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBdRZiLc5cA8y36YHaeG72dnmvj9aLuy08sO8JuuC0nXrkdCZGFV7hjeAtG-EQ5QroAJW4-wIQCFGN-VLG0ZYmW3mdW2JTDo_ZVHVeEIqqgkncXBWc_krH3opHlD1M1kGDiWhGntSbh0t6hk3SaDAW5xd1EJVV8WHCOWQaQ40VTeAXg6MXhTzmw34wB5w/w400-h266/SLIWI.jpg" width="400" /></a></div><p><br />Collectivité témoin de leurs paroles qui ricochent, touchent émeuvent. Et le sol mouvant toujours se transformant en immense chapiteau terrien, froissé, foulé à l'envi. Les tissus enrobant les corps, reliant les uns aux autres comme des figures carnavalesques, un cheval de Troie enrubanné. Visions surréalistes garanties.Une toile noire se déplie pour mieux nous envahir, nous protéger et l'on anime cette tenture avec un jeu de tension-détente qui réjouit. Du quasi Annette Messager...Une manière de se joindre à eux , de participer à l'élaboration d'un rêve commun dans un non-lieu onirique. Les récits s'enchainent stupéfiants, absurdes, poétiques plein d'aveux d'inconscient, sans jugement-ou presque- des contenus qui s'en échappent. Les corps des trois comédiens comme des passeurs d'émotion, de fantaisie, d'irréel. Vecteurs, transporteurs en commun de fantasmes bien assumés. Un homme "mou", un chien plus qu'humain et tant d'autres acteurs de cette arène douce, tendre, énigmatique. Un voyage comme une immersion dans une mer tranquille pour mieux nous border, nous bercer pour passer des nuits intranquilles en toute sécurité. Draps foulés par les corps ou tendu au final. Défaits encore chauds de la présence des corps en sommeil. Chambres d'amour à la Bernard Faucon: <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNdk96HCV6c5aRPRQZtgmycAya5zCvLUDxq8HtrpdIPUU90qBCZx5yOAvAgxsmYSRzlVE4x7tKwjPfuGA-cfIrnmoRRyQYbwmq5UJW-PrYdzCdWJJGzdcwx3FY7cXYDZt66QeooesGOCj7aeLsI0AtXotVs6qid9N80WJGVkR_EMDzahZ3bIb-Fti8vjo/s226/faucon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="223" data-original-width="226" height="395" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNdk96HCV6c5aRPRQZtgmycAya5zCvLUDxq8HtrpdIPUU90qBCZx5yOAvAgxsmYSRzlVE4x7tKwjPfuGA-cfIrnmoRRyQYbwmq5UJW-PrYdzCdWJJGzdcwx3FY7cXYDZt66QeooesGOCj7aeLsI0AtXotVs6qid9N80WJGVkR_EMDzahZ3bIb-Fti8vjo/w400-h395/faucon.jpg" width="400" /></a></div><br />Ou l'hotel de Sophie Calle<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCj_EV_vEuCa5X_u8boT2J67OQzan-WB2XdMypctXSoUAdnRrbt7jbk1-uCJCYYAjvTmRVThN7erPMA9k5LBMEmig_7WjdCsX4skiut0WODjG_wUIyErDDjkNtV_Yi17k4FmlgQDN4XTujVfjfJ-F_YshpCUsjCXvRVcR0sMYFdZhCiHZpu7at1shZJHU/s1600/Siglio_Sophie_Calle_The_Hotel_Room_30_DETAIL_3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1049" data-original-width="1600" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCj_EV_vEuCa5X_u8boT2J67OQzan-WB2XdMypctXSoUAdnRrbt7jbk1-uCJCYYAjvTmRVThN7erPMA9k5LBMEmig_7WjdCsX4skiut0WODjG_wUIyErDDjkNtV_Yi17k4FmlgQDN4XTujVfjfJ-F_YshpCUsjCXvRVcR0sMYFdZhCiHZpu7at1shZJHU/s320/Siglio_Sophie_Calle_The_Hotel_Room_30_DETAIL_3.jpg" width="320" /></a></div><br />Ou le lit défait d'imogen cunningham...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-ALOkZgwFPU8b6FF6GGX50fcHMmg-o5DVHdUn1_2XbHbydfPvzoJXbl2XT0_7HflblQjI5XOupT3uixrfn20eI6x3RNU4rGNelxAC4RkEr_5NW_inVT73idbaQCDypNHRlUTD-JYnKLbpXDqOOgklc0cWOx9djQSrDrxLxEfNOZTLvtcBvYte_09p4jk/s600/cun.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="477" data-original-width="600" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-ALOkZgwFPU8b6FF6GGX50fcHMmg-o5DVHdUn1_2XbHbydfPvzoJXbl2XT0_7HflblQjI5XOupT3uixrfn20eI6x3RNU4rGNelxAC4RkEr_5NW_inVT73idbaQCDypNHRlUTD-JYnKLbpXDqOOgklc0cWOx9djQSrDrxLxEfNOZTLvtcBvYte_09p4jk/s320/cun.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p>Danse et mise en espace sur tapis bienveillant pour envol garanti vers des contrées inconnues. Un moment de grâce où l'on a du mal à quitter le "théâtre" singulier des événements qui se sont déroulés. Chambre d'amour telles celles de Aurions-nous fait un rêve? Au dessus de nous cinq néons font un toit ouvré qui nous protège....Comme cet escargot, pliage et enroulement du décor comme une botte de foin dans un paysage onirique, ou un habitacle transportable...<br /></p><p><i><b></b></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP3zhAn9XhnVNB8VsUdrKL2zcP_embiYfK8pt3RW6ouXSTFMwMGJmmgEc1JgBZ8fjv-p87sdloHU4xgjrxGFmF2C1J12nGbl5AeDnw8OaBne8PQ2aOzaMSX3w7r7OYDiNVZ8_RMllxYs-a3sdDtznqsxwcy-V6k-N_136SBxX3Lcey7ZL_JP9b684QGnI/s297/SLOWU.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="297" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP3zhAn9XhnVNB8VsUdrKL2zcP_embiYfK8pt3RW6ouXSTFMwMGJmmgEc1JgBZ8fjv-p87sdloHU4xgjrxGFmF2C1J12nGbl5AeDnw8OaBne8PQ2aOzaMSX3w7r7OYDiNVZ8_RMllxYs-a3sdDtznqsxwcy-V6k-N_136SBxX3Lcey7ZL_JP9b684QGnI/w400-h229/SLOWU.jpg" width="400" /></a></b></i></div><i><b><br />Ivana Müller </b>est une chorégraphe, metteuse en scène et
autrice d’origine croate. À travers son travail (performances,
installations, textes, vidéoconférences, audios, visites guidées…), elle
repense la politique du spectacle et du spectaculaire, revisite le lieu
de l’imaginaire, questionne la notion de « participation », le public
étant souvent appelé à devenir performeur le temps d’une représentation,
brisant ainsi la frontière entre la scène et le public. Depuis 2002,
elle a créé une quinzaine de pièces de théâtre et de danse jouées en
Europe, aux États-Unis et en Asie. Son travail expérimental, radical et
formellement innovant exprime l’idée du mouvement et du corps, au cœur
de ses préoccupations artistiques : questionner les normes et proposer
les formes poétiques pour re-créer le commun. En 2021, elle présente Forces de la nature</i> dans le cadre du Temps fort <i>Narrations du futur</i> à Strasbourg.<p></p><p></p><p>Au Maillon jusqu'au 28 Mars <br /></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-30147283409965800432024-03-24T09:37:00.007+01:002024-03-28T14:45:05.791+01:00Soirée d'ouverture du "Friejohr fer unseri sproch": chante comme le bec t'a poussé ! L'Ill eau de vie...Au fil du répertoire.<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtJW6TTCwqc7P2PVV_3l08cskFm7TXmbVzijCoNCXHGnLgbBa67r31NJsFBixAX_aZNrvL2kuK-kNrMMyEVQmE9epTS-5msk4ZLjXPy1Q9Vq3nKACSHK-CWdCmLE9OvlyERqMlynlY2vST7m9T95A2pm4AoENzu1h77zM0iqSfKNJ8vZazb8yC1lRyfqk/s300/FRI_2019_wunderinsel_01_web.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="300" height="267" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtJW6TTCwqc7P2PVV_3l08cskFm7TXmbVzijCoNCXHGnLgbBa67r31NJsFBixAX_aZNrvL2kuK-kNrMMyEVQmE9epTS-5msk4ZLjXPy1Q9Vq3nKACSHK-CWdCmLE9OvlyERqMlynlY2vST7m9T95A2pm4AoENzu1h77zM0iqSfKNJ8vZazb8yC1lRyfqk/w400-h267/FRI_2019_wunderinsel_01_web.jpg" width="400" /></a></div><br /><span class="JtukPc"><i>Le spectacle musical "<b>L’Ill aux trésors - D’Wùnderìnsel ìn de Ill"</b>
vous propose d’aller à la rencontre des artistes qui ont fait battre le
coeur de l’Alsace. Venez remonter le fil de I’Ill en vous laissant
emporter par les courants… venez (re)découvrir les magnifiques trésors
légués par Hans Arp, Cookie Dingler, Goethe, Abd Al Malik, Albert
Matthis, Roger Siffer, Tomi Ungerer, René Egles, et bien d’autres… ainsi
que les créations originales de Matskat en alsacien.</i></span><p></p><p><span class="JtukPc">Germinal Alsacien, prarial..floréal républicains....<br /></span></p><p><span class="JtukPc">C'est une surprise que cette soirée exceptionnelle de valorisation de la langue régionale, l'alsacien et de toutes les langues régionales! Qualité de la musique, des textes et compositions originales signées Matskat. Recherche sur le programme fourni qui tisse l'histoire de la chanson en alsacien dans une générosité inégalée. Cathy Bernecker en maitresse de cérémonie, madame Loyale, introduisant chaque morceau par un prologue en alsacien bordé d'une version française de bon aloi. Du chien, du tonus, de la verve pour ce verbe alsacien, sa syntaxe, son érudition qui font de ce "dialecte" un riche berceau de la culture du cru. Et quel cru! Cépages multiples pour des alliances remarquables: on y apprend que Léo Schnug peignait sur commande et en retour de trop bons verres de vin. Que Matthis le poète et d'autres inspirent les musiciens à l'envi. Clins d'oeil à tous ceux qui œuvrent pour magnifier une langue: ainsi "Noir Désir" avec son vent alsacien pour Roger Siffer, Cookie Dingler...Cahhy Bernecker entonne ce beau texte de Germain Muller sur les lavandières des bords de l'Ill avec charme et drôlerie. Le plus étonnant, les chansons de Hans Arp pour "Sophie" Taeuber: inédites et encore inconnues du "grand public". L'aspect très contemporain de cette soirée musicale ébouriffe, époustoufle et dépoussière le répertoire. La voix tendre ou incisive de Matsak envoute et magnifie les textes de Christian Hahn entre autres. Un investissement majeur pour cette "formation" autour de la comédienne, du chanteur et des instrumentistes au top. La Wantzenau comme berceau et terre d'accueil de ce festival ludique, bon enfant et plein d'avenir concret pour revaloriser un patrimoine qui se ressource et trouve un nouvel ancrage très prometteur. Tradition, répertoire et modernité comme fer de lance. Avec de jolis éclairages et un très bon son pour nous éveiller toujours et enchanter...<br /></span></p><p><span class="JtukPc">Ce spectacle est produit par l’OLCA et créé par <a href="https://www.google.com/url?q=http://www.matskat.com&sa=D&source=calendar&usd=2&usg=AOvVaw1j68jtSM96WaGqHTM6CAu-" target="_blank">Matskat </a>avec
la complicité de Jean-Francois Untrau – pour les arrangements et
certaines compositions - et Cathy Bernecker en conteuse et magicienne
des mots.<br /> <br />Avec : <b>Cathy Bernecker</b> (chant), <b>Christian Clua</b> (guitare), <b>Matskat </b>(chant /violon/guitare), <b>Gregory Ott</b> (piano), <b>Jean-François Untrau</b> (basse) et <b>Matthieu Zirn</b> (batterie). </span><span class="JtukPc">Au fil d'eau le 23 MARS</span></p><p><span class="JtukPc">Au Fil d'Eau ce 23 Mars à la Wantzenau<br /></span></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-76592175795137933052024-03-24T09:02:00.004+01:002024-03-24T09:05:18.601+01:00"Après la répétition": le spectacle... et plus personne....Bergman et van Hove fusionnent.<p> </p><div class="fiche-agenda__top__left-part">
<article class="fiche-agenda__top__left-part__summary"><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3QAo-munNWCuzz35CpEZocFhhrQShINpL5fLz370tx_bfFcFMMfFyH4VNSMVg24G-y8tCgil0lY4FpS-RkkhkrFcbYB3m4TM3XW_QjXq2hHZt5Dj5_CGTSePzR0LEdb3q5ixPvZ4EWl0cI8Xp83bRPv76xXMiWLtbZwFUt9FCsdW-QiK3f0qTl6MRdP0/s1500/ApresLaRepetitionPersona-.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1500" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3QAo-munNWCuzz35CpEZocFhhrQShINpL5fLz370tx_bfFcFMMfFyH4VNSMVg24G-y8tCgil0lY4FpS-RkkhkrFcbYB3m4TM3XW_QjXq2hHZt5Dj5_CGTSePzR0LEdb3q5ixPvZ4EWl0cI8Xp83bRPv76xXMiWLtbZwFUt9FCsdW-QiK3f0qTl6MRdP0/w400-h214/ApresLaRepetitionPersona-.jpg" width="400" /></a></i></div><i><br />Acteur·ices
magistraux·ales, textes somptueux, scénographie à couper le souffle,
notre portrait d’Ivo van Hove se conclue par un hommage au cinéma qui a
inspiré bien de ses mises en scène. Il transpose ici deux films du
maître suédois Ingmar Bergman pour une soirée portée par Emmanuelle
Bercot et Charles Berling.</i></article>
<article class="fiche-agenda__top__left-part__body" style="--maincolor: #F8BE20;"><p><i>Du
cinéaste suédois Ingmar Bergman, dont il n’oublie pas qu’il est avant
tout auteur, Ivo van Hove est un inconditionnel lecteur, l’estimant
comme l’un des artistes maîtres du XXe siècle. Parce que l’art de
Bergman parle de la vraie vie. Après la répétition est l’histoire d’un metteur en scène vivant en huis clos dans une salle de répétition, pour qui le théâtre est tout. </i></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJbLmYm-Qctwm0_BhlKp2MzPVE-JokJ7hN8fi4vxE0unyFWytUyFbY2CjO-1lCqvxfwTlDuxLFZ1MbTqhz6TYfIlFZW33onPc7-3tEVzBB80Av44dHVfoTxx9q4kzok_WgMKb_CTYZJlr0zrlY9O1bsirJyaHURKZT6wfMo467ZUvS58Wj13lT6Qe62eM/s299/berling.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="169" data-original-width="299" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJbLmYm-Qctwm0_BhlKp2MzPVE-JokJ7hN8fi4vxE0unyFWytUyFbY2CjO-1lCqvxfwTlDuxLFZ1MbTqhz6TYfIlFZW33onPc7-3tEVzBB80Av44dHVfoTxx9q4kzok_WgMKb_CTYZJlr0zrlY9O1bsirJyaHURKZT6wfMo467ZUvS58Wj13lT6Qe62eM/w400-h226/berling.jpg" width="400" /></a></div><br />Le plateau est dressé comme le cadre d'un théâtre, d'une loge ou coulisse où vont se dérouler, monologues, dialogues entre ce metteur en scène perturbé, animé de sentiments troubles et perfides et deux femmes, interprètes de ses pièces de théâtre. Lui est fasciné par son métier et en parle avec les accents de addiction, phénomène qui le prend, le ravit et l'embarque dans un microcosme, un huis clos désarmant, égocentrique à souhait. Charles Berling s'empare de ce monstre comme d'un gentil pervers qui distille son amour pour le théâtre comme un vampire. Elles, se sont Emmanuelle Bercot et Justine Bachelet qui accompagnent cet être égoiste pour magnifier son oeuvre. La première est mûre et consciente, la seconde plus innocente et victime. Emmanuelle Bercot vue récemment dans le rôle de Lucie dans le film sur "l'Abbé Pierre, une vie de combat" de Frédéric Tellier, excelle en assurance, le verbe haut et cadencé, le corps investi par les émotions. La pièce se déroule en ascension dramatique, dans un enfermement qui mène à la folie, au ravissement, à la capture des protagonistes féminines. Une performance théâtrale d'envergure façonnée par la mise en scène de Ivo Van Hove, un amoureux des textes de Bergman qu'il met à jour et à flot avec humilité, respect et amour des comédiens. A l'image du créateur de "Monika", "Jeux d'été" (Une danseuse de ballet reçoit dans sa loge, par un mystérieux porteur,
le journal intime de l'homme qui fut son premier amour. Elle se souvient
de leur été ensemble…): férocité, clairvoyance et délectation. Tendresse, mémoire ou amnésie, journal intime, confidences, complicité. <p></p><p>Persona</p><p>Ici dans "Persona"une actrice qui traverse une grave crise personnelle, et perd l'usage de
la parole, est envoyée en cure de repos, surveillée par une infirmière
qui lui raconte sa vie. Autour de ces deux femmes, interprétées par Liv
Ullman et Bibi Andersson, au cinéma un effet de miroir infini se met en place, de
l'opposition à la fusion de leurs visages. Visuellement, ce jeu de dames
est si marquant que <i>Persona</i> trouve un écho dans tous les films où deux héroïnes se reflètent dangereusement l'une dans l'autre (telles celles de <i>Mulholland Drive,</i> de David Lynch). </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOi-XJc_VNm-0CBOwx93vXJsqKGJMCbX8R54dajm-047Kd5W0FZf3qtb26ENXA4MaY6QZ4w2bk-_vg267pQ2x1whRPGFVvCwPIhkENVK1SiGMzImVZaE5-Bj367DlvD5qjvZCWqM22TUcRbHDGHXfWCNEGnCUsK7AiUfrl_Tr45M6glBUohyRECUNjXeQ/s275/bercot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOi-XJc_VNm-0CBOwx93vXJsqKGJMCbX8R54dajm-047Kd5W0FZf3qtb26ENXA4MaY6QZ4w2bk-_vg267pQ2x1whRPGFVvCwPIhkENVK1SiGMzImVZaE5-Bj367DlvD5qjvZCWqM22TUcRbHDGHXfWCNEGnCUsK7AiUfrl_Tr45M6glBUohyRECUNjXeQ/w400-h266/bercot.jpg" width="400" /></a></div><br />Comme au cinéma, le jeu d'Emmanuelle Bercot et Justine Bachelet sublime la narration. Le corps de la première, mise à nue, étendue sur une table, endormie est une performance physique remarquable. Faut-il y entrevoir la formation de danseuse d'Emmanuelle Bercot pour si bien jouer des expressions de son corps, "muet" mais si parlant qu'on le pense animé de l'intérieur par une pensée chorégraphique.Et le décor de plonger dans les abimes des pensées des deux protagonistes. De l'eau dans laquelle elles se mouillent, trempent leurs sentiments, se noient ou sont submergées,mais la tête hors de l'eau. Sans se faire inonder ni assaillir par la matière verbale compulsive. L'infirmière confidente déborde et inonde le plateau de ses paroles. Alors que le corps d’Élisabeth se tarit dans un mutisme maladif. L'une parle, l'autre pas: elle danse de toute sa nudité, ici dévoilée discrètement par des éclairages rares et ourlant les contours de l'actrice. La folie au corps se défendant de réactions impulsives. Le format "16 neuvième" du plateau grand angle sans focale accompagne la lecture de ce scénario kinesthésique à souhait. Il s'agit ici de transposer sans trahir les dimensions visuelles, spirituelles de l'écriture de Bergman. S'il n'y a "persona" au chapitre c'est dans cette absence de mot mais immense présence du corps de Emmanuelle Bercot. Une réussite sensible et forte, oppressive, submergeante comme cette tempête de vent glacé, mouillé par la pluie diluvienne qui s'abat sur ce dialogue fertile. Bergman au sommet de son sens visuel et dramatique. Une soirée judicieuse qui marie deux évocations de la passion théâtrale des êtres qui la servent à leur corps et âme défendant.<br /><p></p><p></p><p><i>Avec ce diptyque déployant
littéralement un double théâtre, Ivo van Hove signe encore une fois une
œuvre éminemment personnelle, à l’affût de questions intemporelles qui
traversent l’expérience humaine dans toutes ses nuances, dont la
puissance réside aussi dans l’hommage qu’elle adresse à l’héritage d’un
immense artiste qui l’a précédé. Persona,
à l’inverse, met en scène une actrice qui a perdu pied dans la vie,
ayant trop sacrifié au théâtre. Alors qu'auparavant, l’un avait abandonné la vie à la faveur du
théâtre, l’autre abandonne l’art par nostalgie de la vie, et ces
personnages aux multiples facettes de se complexifier au fil des
circonstances qu’ils rencontrent. <br /></i></p><p><i> </i></p><p>A la Filature jusqu'au 23 Mars <br /></p></article>
</div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-86460703010169997522024-03-24T07:29:00.015+01:002024-03-24T17:14:25.616+01:00"Visites dansées" Aurélie Gandit a-Muse la galerie au Musée des Beaux Arts de Mulhouse.<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgheoDm_m9r6sV7JQV6FmOhC0TiMbhcqReKmU8RWvnXFezRKT04VBI4JE8BXSTicRliKczjAu2JFP-0PkNb0JNmEv20_b-tmohdc3qczvKRwdp7RSCGKBsDQ8e5GS6vnmQVZXHbJpQ0dQJOBaTviaTui6Uas_vl-zz5pl_XywPCY1BjSEcxkqcqOfFD7LI/s2917/carpa.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1458" data-original-width="2917" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgheoDm_m9r6sV7JQV6FmOhC0TiMbhcqReKmU8RWvnXFezRKT04VBI4JE8BXSTicRliKczjAu2JFP-0PkNb0JNmEv20_b-tmohdc3qczvKRwdp7RSCGKBsDQ8e5GS6vnmQVZXHbJpQ0dQJOBaTviaTui6Uas_vl-zz5pl_XywPCY1BjSEcxkqcqOfFD7LI/w400-h200/carpa.jpg" width="400" /></a></div><br />par – Aurélie Gandit / CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin
<p></p><aside class="fiche-agenda__focus__infos__right">
<div class="fiche-agenda__focus__infos__right__spacetime">jeu 21 mar. + ven 22 mar.au Musée des Beaux Arts de Mulhouse dans le cadre de "la quinzaine de la danse" initiée par la Filature<i><br /></i></div>
</aside>
<div class="fiche-agenda__top__left-part">
<article class="fiche-agenda__top__left-part__summary"><p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjduaLWx4cjMvmeHKqzSpwKk9hzK78RC4Bp0x8tCjUlphTADn-I6wd_NSdepq8jqpJyBYXT4KxeT1NhAvK0iE8mHNi1tK6QOZuqA7dqneIk-1YxbrUY6ImqW6wMrpd47Xk3PstNlEDe8zt_vPyjlzA6kFDGo5lTK8hKaLm4Ie_tZdle-r-MGzrM5lMzmps/s275/visite.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjduaLWx4cjMvmeHKqzSpwKk9hzK78RC4Bp0x8tCjUlphTADn-I6wd_NSdepq8jqpJyBYXT4KxeT1NhAvK0iE8mHNi1tK6QOZuqA7dqneIk-1YxbrUY6ImqW6wMrpd47Xk3PstNlEDe8zt_vPyjlzA6kFDGo5lTK8hKaLm4Ie_tZdle-r-MGzrM5lMzmps/w400-h266/visite.jpg" width="400" /></a></i></div><i><br />Forte d'une double formation en danse et en histoire de l'art, Aurélie Gandit crée les Visites dansées
en 2007. Elle sollicite les corps pour inventer de nouveaux chemins
d'accès aux œuvres. La rencontre avec l'art ne fait pas que nous plonger
dans le passé, elle ramène aussi chaque œuvre à l'espace et au temps
dans lesquels les spectateur·rices la regardent. Ces chorégraphies
muséales se dessinent dans l'amour des œuvres, de leur diversité et de
leurs particularités si souvent occultées. L’artiste scrute le détail et
son attention s'arrête volontiers sur des œuvres délaissées par le
parcours dessiné du musée. La danse devient une « courroie de
transmission » entre le public et l'œuvre, réinventant leurs rapports et
plongeant le·la spectateur·rice dans un régime d'attention nouveau et
unique.</i><p></p></article>
<article class="fiche-agenda__top__left-part__body" style="--maincolor: #EFEFEF;"><p><i>C’est en 2011 qu’elle imagine la Visite dansée
pour le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse, reprise et adaptée
aujourd’hui pour La Quinzaine de la Danse par des danseur·euses du
CCN•Ballet de l'Opéra national du Rhin. Danser dans le Musée des
Beaux-Arts de Mulhouse, c'est épouser un parcours qui prend racine dans
le XVe siècle et traverse, jusqu'au XXe siècle, les écoles française,
flamande, hollandaise, allemande et italienne de l'art.</i></p><p>Visite incongrue où l'on se réunit comme à l'habitude, petit groupe qui attend son guide pour une visite d'un musée de légende. Mais ce soir, ils seront trois à nous conduire dans les contrées des toiles pour nous en révéler la matière, la couleur, la densité-danse/sitée- charnelle. Sans oublier d'évoquer le contexte historique de la naissance et genèse des œuvres suspendues aux cimaises et non aux cintres de la boite noire pour un spectacle plus "traditionnel". C'est une danseuse au corps longiligne qui se déploie dans l'espace pour nous conduire aux pieds de tableaux et peintures choisies pour leur atmosphère, ambiance ou par le sujet. Petit discours d'introduction, clair et précis proche d'une "déclamation" d'une guide professionnelle affectée à la visite conventionnelle. Mais tout dérape, se décale quand du verbe, elle bascule imperceptiblement vers le geste dansé. Où commence d'ailleurs ce revirement, ce déséquilibre qui fait que l'on quitte le récit narratif pour celui du corps dansant. Encore plus évocateur quand les mots faiblissent et ne rendent plus compte-conte- du leurre de la peinture. Exercice périlleux qui trouve son apogée en ce qui concerne l'interprétation de Julie Weiss, aux pieds des oeuvres de Jean Jacques Henner. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN9jhEFBO3B3k76J1-VgUBDlsWw94f1tpMZbhOmkS_CgrmIeaRFam2hvQbmNQ_eZZVwBjUyOAkFTw8jQYJ-knsTM6JGbCCOmouajDSwqWfVqnDatxc7e54_AC8TB_FJAscdMta7qylwkCSWNYv12_qOvqr8MYwAwM9xDS-vqYIy-z-ip022mbK04ZxNnE/s900/weiss.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN9jhEFBO3B3k76J1-VgUBDlsWw94f1tpMZbhOmkS_CgrmIeaRFam2hvQbmNQ_eZZVwBjUyOAkFTw8jQYJ-knsTM6JGbCCOmouajDSwqWfVqnDatxc7e54_AC8TB_FJAscdMta7qylwkCSWNYv12_qOvqr8MYwAwM9xDS-vqYIy-z-ip022mbK04ZxNnE/s320/weiss.jpg" width="256" /></a></div><br />Une femme s'allonge langoureuse au sol, doublant la silhouette endormie d'une créature de rêve, nue, blanche sur fond noir. Alors que la danseuse, tout de noir vêtue, se love sur le parquet de bois doré de la salle. La visite se poursuit d'étage en étage et l'on suit les consignes de parcours de deux autres guides. <p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYa8xES8c6nU5ysjlQEJX1Bx_IHPgIBG4D5uNs0vlTcuLJs6DwClWNtOBcubYxekLYGS2JImP4aDDC84qXLRPMaAJYVvYTMqtnn9iG8XO60KyjsIHJSH1pg0BBk2SikN0YyjO0WvEcxKqbxs2gWpeGQsym120tR-tPMrLLIF5eNWtuG9tJTgbSNuSC7s4/s900/doncq.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYa8xES8c6nU5ysjlQEJX1Bx_IHPgIBG4D5uNs0vlTcuLJs6DwClWNtOBcubYxekLYGS2JImP4aDDC84qXLRPMaAJYVvYTMqtnn9iG8XO60KyjsIHJSH1pg0BBk2SikN0YyjO0WvEcxKqbxs2gWpeGQsym120tR-tPMrLLIF5eNWtuG9tJTgbSNuSC7s4/s320/doncq.jpg" width="256" /></a></div><br />C'est Pierre Doncq qui sublime par le geste d'autres chefs d'oeuvre, des portraits entre autres que l'on regarde alors d'un autre oeil. Celui de la dimension utopique et onirique de chacun des tableaux visés. Dans la salle des alsatiques on prend conscience du drame historique de l'exode forcé des alsaciens en 1870. "Français-Allemands?".... Et pourquoi pas migrants universels et transfrontaliers dans cette danse puissante, forte et cruelle de la séparation, de l'exil, du corps seul et fracassé par la douleur, le doute ou la décision de fuir. C'est Alain Trividic qui s'y colle et partage cette empathie, ce désir de communiquer l'incommensurable déchirement. Une séquence fort réussie auprès de l'évocation d'Orphée et Eurydice dans la salle des peintres dits "pompiers" lui donne l'occasion d'exprimer un talent de jeu dansé extraordinaire. Alors que Julia Weiss nous balade et transporte dans les univers charmeurs de Boudin, paysages et danse langoureuse des "marines", les gestes étirés, allongés par la sensualité des propos picturaux. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCHEegBAO5HUibc0qqPlt6pjjYqxmEEtGPHJBUA_ZSogrhwYTJWxonx-GGVQcjId9Yyv_BCvo5TXApAzxworir5owo-x7r1dO7LBc77Wa4dmurYUb4VnATI4ISkcefGmiM9Qhlm6-SPKFNfrPuon5mqdV72LWzCWWZFh7_vpOcwIpPJYbeSyy8zLEVKuY/s800/carpai.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCHEegBAO5HUibc0qqPlt6pjjYqxmEEtGPHJBUA_ZSogrhwYTJWxonx-GGVQcjId9Yyv_BCvo5TXApAzxworir5owo-x7r1dO7LBc77Wa4dmurYUb4VnATI4ISkcefGmiM9Qhlm6-SPKFNfrPuon5mqdV72LWzCWWZFh7_vpOcwIpPJYbeSyy8zLEVKuY/s320/carpai.jpg" width="320" /></a></div><br />Juste avant de nous éconduire dans les boudoirs érotiques de JJ Henner. On n'oubliera pas de mémoire, la scène de patinage de Brueghel le jeune où la danseuse mimétise subtilement avec les poses, attitudes ou postures les quittant pour en sublimer l'énergie, la grâce, le vertige. Le voyage n'est pas terminé qui revisite encore par les mots les natures mortes, les sujets fétiches des tableaux choisis à l'occasion de cette performance imaginée par la magicienne Aurélie Gandit de l'ex-compagnie, la"Brèche". Qui portait bien son nom d'esquisse , de fresques, d'interstices à pénétrer, franchir des premières peintures de l'homme sur les toiles des grottes de nos aïeux.Certes ici les gestes ne sont pas primitifs, mais sculptés par le médium du corps, multiple tant la musicalité des gestes, le son de la parole viennent hausser les toiles au rang d'opus multimédia. Alain Trividic maniant les textes introductifs, puis dansés avec brio et maitrise. Il n'est pas aisé de joindre le geste à la parole.Surtout que l'un sourd de l'autre sans transition mais dans un glissement progressif vers le plaisir de voir et d'entendre les répercussions sensorielles s'emparer de notre regard et écoute. </article><article class="fiche-agenda__top__left-part__body" style="--maincolor: #EFEFEF;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1T0TyhB_Asn_BDNpq3UQ4iCnRjUe3F0ReOA6w6bvrCcgrAehfHklv7GGs7VuiVujlHlfanQUssNWzhYflzekXIDO7ZBAtfSxqqCSkV-cImZPO1q0KD5elH1H4pOQF5z1P5IwE-p1hnlmHD6zOmukosSVHsdKRRkNwiP8F163qlf4vJjl5SzrU147PChA/s935/beaux.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="935" data-original-width="526" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1T0TyhB_Asn_BDNpq3UQ4iCnRjUe3F0ReOA6w6bvrCcgrAehfHklv7GGs7VuiVujlHlfanQUssNWzhYflzekXIDO7ZBAtfSxqqCSkV-cImZPO1q0KD5elH1H4pOQF5z1P5IwE-p1hnlmHD6zOmukosSVHsdKRRkNwiP8F163qlf4vJjl5SzrU147PChA/w225-h400/beaux.jpg" width="225" /></a></div><br /> </article><article class="fiche-agenda__top__left-part__body" style="--maincolor: #EFEFEF;"> </article><article class="fiche-agenda__top__left-part__body" style="--maincolor: #EFEFEF;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghZ5pF2OwYp3fxEXdQdX-kZTe19VUz6JHpEy4IYeBgJbSh2-vTW8rtGp0MOtf2aSJ7kGaoDm8Nbp4D9ATIfhcmTNT0Q2xl_QruwxIaU_oYgFzTGECQKq2Gaa7o4Ni2l0ppZPWxEpzJunMF28vb8Wf_JbicXXLb1TYJkW8Ftnj5Y0KC80vdV2CT6D0VVTU/s1200/balio.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghZ5pF2OwYp3fxEXdQdX-kZTe19VUz6JHpEy4IYeBgJbSh2-vTW8rtGp0MOtf2aSJ7kGaoDm8Nbp4D9ATIfhcmTNT0Q2xl_QruwxIaU_oYgFzTGECQKq2Gaa7o4Ni2l0ppZPWxEpzJunMF28vb8Wf_JbicXXLb1TYJkW8Ftnj5Y0KC80vdV2CT6D0VVTU/w400-h266/balio.jpg" width="400" /></a></div><br />Une réussite émotionnelle et esthétique que ce parcours inattendu mais rêvé des collections rares et précieuses du Musée des Beaux Arts. La danse en en constituant ce soir là une matière à s'émouvoir et se mouvoir comme une pensée en mouvement, des esthétiques à bouleverser, des points de vue à franchir et dépasser.<br /><p></p></article>
</div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-11081891011210041852024-03-21T22:39:00.004+01:002024-03-22T07:05:19.744+01:00"10 000 gestes" et pas un de plus! Charmatz: le compte est bon....<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc0yG5NXTnHSdpFhBJL6JHe-cUT3j7gf5K7IqgaTYg6GWlVaOkvAugU4rg263z8xP0Igwq2qwb2aGJQ43mhnGSVBsXzWv-HdSkXZ0pSlqmYnS9Xru6o04Vu393bFxNofVS0rXjXGwngBi2hvvrL_x3oaP0EYZD5QFVXu3mJRtLXXwTpSSNRJUfBDBzwt8/s1400/2510000_gestures-mayfield-mif-790_tristram_kenton_c_mif_2017-opti.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1400" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc0yG5NXTnHSdpFhBJL6JHe-cUT3j7gf5K7IqgaTYg6GWlVaOkvAugU4rg263z8xP0Igwq2qwb2aGJQ43mhnGSVBsXzWv-HdSkXZ0pSlqmYnS9Xru6o04Vu393bFxNofVS0rXjXGwngBi2hvvrL_x3oaP0EYZD5QFVXu3mJRtLXXwTpSSNRJUfBDBzwt8/w400-h229/2510000_gestures-mayfield-mif-790_tristram_kenton_c_mif_2017-opti.webp" width="400" /></a></i></div><i><br /> <span style="font-size: medium;">"10 000 gestes" de Boris Charmatz </span></i><p><i>« Une forêt chorégraphique », « une pluie de mouvements » : ce n’est
sans doute pas un hasard si la nature intervient dans les mots choisis
par Boris Charmatz pour décrire son spectacle. Car 10000 gestes est
tout d’abord un moment de désordre dans un monde policé. L’expression
spontanée de la liberté de chacun et chacune, inscrite dans celle de
toutes et tous, en fait naître et se déployer une autre : la liberté
d’association du public. Sans jamais se répéter, 19 danseurs et
danseuses, puisant dans leur propre subjectivité, exécutent 10 000
mouvements différents, du tremblement le plus discret au saut
spectaculaire, du regard adressé à l’autre aux combinaisons farfelues
des corps. Mais la performance conçue par le nouveau directeur du
Tanztheater Wuppertal Pina Bausch est aussi une archive dansée de la
danse, une immense mémoire déployée sur les notes du Requiem</i> <i>de
Mozart. En convoquant tous les mots du langage corporel, c’est la
matière même de toute chorégraphie qu’il donne à voir sur une scène nue.<span style="font-size: medium;"> </span></i></p><p><span style="font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl5uVR2TUs313NnS_LcFGOd0jeNba4SFKoeAX8__mnV4aPvXCKIfKT9AMAvfaysqoLU3xjDtWi-4kdBM0WagPavVBsLJ1TQKWFA2pEMozpM1Qc6T375dGNdvuF57tPK89a0YimmrwNwi29b0GHR5y0R1euihzj3r8fNC-0z4WAPIS5bQoCil48hUZXatA/s1400/2510000gestures_blphoto03BrothertonLock-opti.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1400" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl5uVR2TUs313NnS_LcFGOd0jeNba4SFKoeAX8__mnV4aPvXCKIfKT9AMAvfaysqoLU3xjDtWi-4kdBM0WagPavVBsLJ1TQKWFA2pEMozpM1Qc6T375dGNdvuF57tPK89a0YimmrwNwi29b0GHR5y0R1euihzj3r8fNC-0z4WAPIS5bQoCil48hUZXatA/w400-h229/2510000gestures_blphoto03BrothertonLock-opti.webp" width="400" /></a></span></div><p><span style="font-size: medium;"><br /></span><span style="font-size: small;">Bien
plus de 1001 voici un dénombrement hallucinant de facture de gestes
interprétés par des danseurs, ici au sein du Maillon sur l'immense plateau
nu. Performance "reprise" à chaque fois différemment selon les étapes
et depuis la genèse de ce gigantesque projet international. Et Boris
Charmatz de réinventer la "notion de reprise"pas à l'identique mais
respectant l'esprit de cette performance au plus près. C'est une
danseuse projetée sur le plateau qui inaugure l'événement:
multi-gestuelle fébrile, rapide, désordonnée, fractionnée. Rapidement
rejointe par ses pairs, d'autres interprètes qui plus d'une heure durant
sont lancés comme des salves sur la scène.Chaos très organisé et très
écrit, respectant les espaces d'évolution de chacun.C'est comme un
tableau constitué de 1001images qui font sens et formes lorsque l'on
s'en éloigne: puzzle rétinien inouï, illusion, kaléidoscope scintillant,
versatile...D'abord individualisée, la gestuelle se prend au jeu de duo et trio et s'enrichit de mouvements de groupe, toujours chaque geste individualisé, propre à chacun. Radeau de la Méduse, scènes empruntées à l'histoire de l'art académique, cour des miracles qui s'anime en tableaux successifs jamais interrompus. Des moments de silence quand le fracas de Mozart se tait, quand la musique, les choeurs se tarissent. Chacun exulte se défonce, se lance dans cette arène nue, immense plateau dédié aux déplacements, courses folles, divagations toujours très organisées. Et surprise, la horde sauvage, la meute se disperse dans le trouble parmi le public sur les gradins, hurlant, vociférant pour regagner plus tard le bercail de la scène. C'est jouissif, exhalant, enivrant et l'empathie gagne tout au long de cette ruée vers le paradis: le compte est bon et on compte sur ces 19 énergumènes, en slip, torse nu ou legging pour nous ramener sur terre alors que Mozart s'est éteint dans un final magistral. Les lumière de Yves Godin à la poursuite de cette meute hurlante comme des rasants ou douches caressant les corps survoltés. Huit néons doubles encadrent ce plateau nu et cru comme une ère de jeu. La danse fait signe, les voix en disent long sur notre vocation à vivre haut et fort les gestes les plus ancrés, les plus fous et désordonnées de nos carcasses humaines. Boris Charmatz laissant divaguer ses interprètes de toute leur singularité...collective! Nadia Beugré, Solène Wachter et les autres pour nous entrainer dans cette course folle contre le temps, contre la mort...On compte sur eux pour additionner tout mouvement sans un soustraire un seul. Le conte est bon dans cette scénographie et dramaturgie ascendante pétrifiante, médusante...<br /></span></p><p><i><span style="font-size: small;">« Une forêt chorégraphique », « une pluie de mouvements » : ce n’est
sans doute pas un hasard si la nature intervient dans les mots choisis
par Boris Charmatz pour décrire son spectacle. Car 10000 gestes est
tout d’abord un moment de désordre dans un monde policé. L’expression
spontanée de la liberté de chacun et chacune, inscrite dans celle de
toutes et tous, en fait naître et se déployer une autre : la liberté
d’association du public. Sans jamais se répéter, 19 danseurs et
danseuses, puisant dans leur propre subjectivité, exécutent 10 000
mouvements différents, du tremblement le plus discret au saut
spectaculaire, du regard adre</span>ssé à l’autre aux combinaisons farfelues
des corps. Mais la performance conçue par le nouveau directeur du
Tanztheater Wuppertal Pina Bausch est aussi une archive dansée de la
danse, une immense mémoire déployée sur les notes du Requiem de
Mozart. En convoquant tous les mots du langage corporel, c’est la
matière même de toute chorégraphie qu’il donne à voir sur une scène nue.</i></p><p><i><span style="font-size: medium;">Au Maillon en collaboration avec Pole Sud les 20 et 21 Mars<br /></span></i></p><p></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-85687364545511650082024-03-21T11:48:00.009+01:002024-03-21T15:42:40.011+01:00"Robot l'amour éternel" de Kaori Ito : le geste juste en morceaux, en miette, en mutation : démembrement et désamorce.<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRvdJdTj1YGqgWP4LANtQ3QefCwcnhaddgV4_LxErsDSAE-_TNZ-9rRIGjGBV-8HvLH6An5NcM6uVz-m0ieiTW4_FUO5MH42OKkRotog3lTE4G4iBCx-I5p2kga17yVLOLxnB78awUT-BxZ-R7m4-9tofZxLG0SXiYLl_qJS5XcgLtq7ahhUgUwlibYO0/s299/robo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="299" data-original-width="168" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRvdJdTj1YGqgWP4LANtQ3QefCwcnhaddgV4_LxErsDSAE-_TNZ-9rRIGjGBV-8HvLH6An5NcM6uVz-m0ieiTW4_FUO5MH42OKkRotog3lTE4G4iBCx-I5p2kga17yVLOLxnB78awUT-BxZ-R7m4-9tofZxLG0SXiYLl_qJS5XcgLtq7ahhUgUwlibYO0/w225-h400/robo.jpg" width="225" /></a></div><br /> <span style="font-weight: 400;"><i>Après 2 spectacles la mettant en scène
avec son père puis son compagnon, Kaori Ito boucle avec un solo la
trilogie autobiographique qui a initié son répertoire de compagnie. À
partir de ses carnets de bord, d’une voix artificielle et de moulages de
son corps, elle raconte son mode de vie presque robotique. Tantôt
prothèses qui démultiplient ce corps, tantôt dépouilles qui le
dispersent, les moulages des parties de son corps qui accompagnent le
jeu, figurent toutes les mues d’une vie.</i></span><p></p><p><span style="font-weight: 400;"> </span></p><p><span style="font-weight: 400;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-weight: 400;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_cj9GjBlcMoVxxV4rYT1sUINjr9oF5_sR4ajxYV7a3JaWmhQs13ppN-UVLldKmEFdbMquOMLasFemcqy2JqIYS51sRYLQSwR-ykrwI57IZFjrSsVXaMuWdFuPgRnV3z1iz9E6c1VFVuv_ddXPiLky0G-g9745R57oWGm7sA9zIssA_ihAy9OTAEtDBcA/s275/rob.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_cj9GjBlcMoVxxV4rYT1sUINjr9oF5_sR4ajxYV7a3JaWmhQs13ppN-UVLldKmEFdbMquOMLasFemcqy2JqIYS51sRYLQSwR-ykrwI57IZFjrSsVXaMuWdFuPgRnV3z1iz9E6c1VFVuv_ddXPiLky0G-g9745R57oWGm7sA9zIssA_ihAy9OTAEtDBcA/w400-h266/rob.jpg" width="400" /></a></span></div><p><span style="font-weight: 400;"><br /><span style="font-size: small;">Le plateau est comme une vaste étendue de montagnes. C'est une bâche, enveloppe plastifiée qui se meut au grès des secousses et glissements d'un manipulateur invisible. Surgit un membre d'un corps tout blanc, une tête telle celle de Man Ray, endormie, rêveuse. ou de Brancusi. </span></span></p><p><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUfmtlrGSlnNhF0aQsEs_4TvWlWhguaofqsp3Uncs6VClOOgwCV1o7uDjhMU9o20CmYgckEKfXNA6DIj5zQW-T7ZuIUPw-JysEkpSMGN9a9hC4iOmmJ3FNi6BbPt-mzJ4uPV-Ex2cd_r_Jd7G6JXkgtpsutb8y6Dj7OeZHSYN3hoZlhd8VE1iskewoP9s/s262/rayo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="192" data-original-width="262" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUfmtlrGSlnNhF0aQsEs_4TvWlWhguaofqsp3Uncs6VClOOgwCV1o7uDjhMU9o20CmYgckEKfXNA6DIj5zQW-T7ZuIUPw-JysEkpSMGN9a9hC4iOmmJ3FNi6BbPt-mzJ4uPV-Ex2cd_r_Jd7G6JXkgtpsutb8y6Dj7OeZHSYN3hoZlhd8VE1iskewoP9s/s1600/rayo.jpg" width="262" /></a></span></span></div><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: small;"><br />Image forte et qui impacte une atmosphère de rêve portée par la musique égrenée du piano.. </span></span><p></p><p><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcFNncZGumoUOn0rO7prt5XAq7NIs10fP70ulh7lROxPPNQsOoQk-0fyWmv04T9-gWD9wtsDjwEFkOzLsRfKaXZgVBhQgSmSEtxgvAFfUVIoaDibfGLp2ceEWF00q4Hw1Xvzgvn1zYVG1viCAuS3crl8fGBJLo6ge4f3M8_5vpTVVLt2rV_5FiwIao7OM/s259/brancusi.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="259" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcFNncZGumoUOn0rO7prt5XAq7NIs10fP70ulh7lROxPPNQsOoQk-0fyWmv04T9-gWD9wtsDjwEFkOzLsRfKaXZgVBhQgSmSEtxgvAFfUVIoaDibfGLp2ceEWF00q4Hw1Xvzgvn1zYVG1viCAuS3crl8fGBJLo6ge4f3M8_5vpTVVLt2rV_5FiwIao7OM/s1600/brancusi.jpg" width="259" /></a></span></span></div><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: small;"><br />Elle, l'interprète, être hybride vêtue d'un justaucorps seyant se love dans cet univers, cette matière et se meut dans les interstices de béances, de trous dans le sol convoqué. Pour faire terrain, terroir où la danseuse s’immisce et amorce des gestes robotiques, segment par segment de corps. Une voix off nous conte ses journées de labeur, ses emplois du temps à horaires millimétrés d'un continent à l'autre. Calendrier draconien pour cette femme sans repos ni répit. Les gestes sont ceux d'une femme qui enfile des morceaux de membres de plâtre, les habite, les adopte comme handicap ou empêchement. Tel un costume à danser sur mesure avec restriction d'espace. Schlemmer ou Depero comme habits de ballet plastique où le corps est soumis à la matière mais trouve les chemins de son mouvement. Au delà des entraves.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii14i6Xv2dqr23BevkTNUJshGTAb0sYyrn2BvhyphenhyphenV-OXenEBbYT_PT7ix2UQMLlTkgQdSE5Jz7HdFWChOZdZh8u79LAQuLdclnCBetJxKVoxzfiqnYJslXJl-53Gl3WcRew83sPSEXJlnhGFpfALmc84bPsTvHqwu7QD8ANSP-EiHjxNlOVd2LI957Ik3w/s233/depero.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="216" data-original-width="233" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii14i6Xv2dqr23BevkTNUJshGTAb0sYyrn2BvhyphenhyphenV-OXenEBbYT_PT7ix2UQMLlTkgQdSE5Jz7HdFWChOZdZh8u79LAQuLdclnCBetJxKVoxzfiqnYJslXJl-53Gl3WcRew83sPSEXJlnhGFpfALmc84bPsTvHqwu7QD8ANSP-EiHjxNlOVd2LI957Ik3w/s1600/depero.jpg" width="233" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">depero</td></tr></tbody></table><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDRx5hcguL9nUdRF_CZps4EN4s1DmbFP8vrfyzCGxkh0b8mMxqGI_SqDyeVKYrnb5EvPD27RLHsw5fwQF2r7fhbrhpAU8SmFJ4xs45K9B1Q_WhX47Ahjq26HnNnYINnFcHBfvtcHeijg2snkeKVO49m4m3trgKwvXCncrp9hVH66Ld6ZPS9PdE881BJlw/s286/triq.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="176" data-original-width="286" height="176" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDRx5hcguL9nUdRF_CZps4EN4s1DmbFP8vrfyzCGxkh0b8mMxqGI_SqDyeVKYrnb5EvPD27RLHsw5fwQF2r7fhbrhpAU8SmFJ4xs45K9B1Q_WhX47Ahjq26HnNnYINnFcHBfvtcHeijg2snkeKVO49m4m3trgKwvXCncrp9hVH66Ld6ZPS9PdE881BJlw/s1600/triq.jpg" width="286" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">schlemmer</td></tr></tbody></table><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: small;">Remembrer son corps en le manipulant, le mesurant, l'évaluant. Comme une carapace, seconde peau ou armure. La musique reprend son cours pour animer cette larve qui deviendra papillon éphémère en mutation et la chrysalide sera celle d'une mère désireuse de porte un enfant. Kaori Ito prend de la distance, désamorce le rêve en haranguant le public avec humour et malice. Démembre et remembre son ossature en la confrontant à des espaces, des béances, avens d'une tectonique géologique d'un terrain instable. Le jeu est jovial, discret, sobre et impacte nos fantasmes, notre fantaisie. Un peu de buto en référence, les orteils évasés, tendus, le corps couché, les jambes agitées...Carlotta Ikeda n'est pas loin et ce clin d'oeil rend hommage à toutes ces "petites morts" qui la hantent. Si loin, si proches de la vie. Et que la "solitude" soit bordée de Purcell et d'une voix sensible qui emporte très loin notre sentiment d'être "seul". L'amour éternel, la mort irrévocable pour tracer le chemin, son chemin sur son terrain à conquérir, à gagner sempiternellement.</span></span></div>Au final un énorme cordon ombilical passe entre les jambes de la danseuse, corps offert et conquis par la maternité: de toute beauté dans une lenteur sublime. Et Rodin de hanter cet opus avec ses corps morcelés de plâtre.<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9Sx5Ol-6xBVdOshC69b1QOJ4D3S2c7T1VERswjTLY-xsHfa-WzMSafDyBgq5yqssWqPuppDhrcktx9wmbHJWCNVvfjNtPpxMNwZ2bVZd4j8W9YFW_dAbxirrR4yxtMuqcZiL7TJn6OxdaQwyQs-uUxj0qmNMRax6RzRrbyVdAN2uS_7EdsBw7z0Ch0SI/s275/rodini.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9Sx5Ol-6xBVdOshC69b1QOJ4D3S2c7T1VERswjTLY-xsHfa-WzMSafDyBgq5yqssWqPuppDhrcktx9wmbHJWCNVvfjNtPpxMNwZ2bVZd4j8W9YFW_dAbxirrR4yxtMuqcZiL7TJn6OxdaQwyQs-uUxj0qmNMRax6RzRrbyVdAN2uS_7EdsBw7z0Ch0SI/s1600/rodini.jpg" width="275" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">rodin</td></tr></tbody></table></span></span><span style="font-size: small; font-weight: 400;"><span><br /></span></span><p><span style="font-weight: 400;"><span style="font-size: x-small;">DE ET AVEC </span></span><span style="font-size: x-small;"><b>KAORI ITO</b><span style="font-weight: 400;"> – TEXTE, MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE </span><b>KAORI ITO</b><span style="font-weight: 400;"> – COLLABORATION À LA CHORÉGRAPHIE </span><b>GABRIEL WONG</b><span style="font-weight: 400;"> – COLLABORATION UNIVERS PLASTIQUE </span><b>ERHARD STIEFEL</b><span style="font-weight: 400;"> ET </span><b>AURORE THIBOUT</b><span style="font-weight: 400;"> – COMPOSITION </span><b>JOAN CAMBON</b><span style="font-weight: 400;"> </span></span></p><p></p><p><span style="font-size: small; font-weight: 400;">Au TJP jusqu'au 23 MARS dans le cadre des micro giboulées </span><span style="font-size: small; font-weight: 400;"><br /></span></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-20395485862447014442024-03-20T22:22:00.001+01:002024-03-20T22:54:43.224+01:00"Retour à X": trans-mission , adieu ou bonjour tristesse....Un drame sensible en quête d'autrice.<p><span style="font-size: small;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl1bnv5mjk2nyZq3xaPk414vHhb1IGOF1OPnscWF-rD43NMO0dVjT-o-LFRacUaGWJ4CDUAW3NpHhFYxm8zn8-UakTSZV3eH5_-dQgb6IDRlKoMEez5OnN4UW0Aa9Vh-v1K2MCxoFMeVI1C7FzfC6B4LJS7UJubjoGE1zCKGhPcK60bzApunFPzkXp_ak/s855/gloria-gloria-actuelles-taps-mars-2022-75_WEB.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="570" data-original-width="855" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl1bnv5mjk2nyZq3xaPk414vHhb1IGOF1OPnscWF-rD43NMO0dVjT-o-LFRacUaGWJ4CDUAW3NpHhFYxm8zn8-UakTSZV3eH5_-dQgb6IDRlKoMEez5OnN4UW0Aa9Vh-v1K2MCxoFMeVI1C7FzfC6B4LJS7UJubjoGE1zCKGhPcK60bzApunFPzkXp_ak/s320/gloria-gloria-actuelles-taps-mars-2022-75_WEB.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: small;"><br /><span face="sans-serif" style="left: 60.4075px; top: 161.6px; transform: scaleX(0.781532);">mercredi 20 mars R</span><span face="sans-serif" style="left: 60.1887px; top: 221.022px; transform: scaleX(0.768867);">etour à X</span><span face="sans-serif" style="left: 59.2263px; top: 344.396px; transform: scaleX(0.793472);"> </span></span><p></p><p><span style="font-size: small;"><i><span face="sans-serif" style="left: 192.677px; top: 101.667px; transform: scaleX(0.850428);">actuelles - </span><span face="sans-serif" style="left: 534.005px; top: 123.742px; transform: scaleX(0.720799);">26</span><span face="sans-serif" style="left: 580.904px; top: 125.796px; transform: scaleX(0.688392);">ème</span><span face="sans-serif" style="left: 626.44px; top: 123.742px; transform: scaleX(0.833098);"> édition </span><span face="sans-serif" style="left: 298.737px; top: 229.709px; transform: scaleX(0.673197);">du 19 au 2</span><span face="sans-serif" style="left: 446.715px; top: 229.709px; transform: scaleX(0.707588);">3 mars 2024 - </span><span face="sans-serif" style="left: 658.86px; top: 238.579px; transform: scaleX(0.683361);">19h</span><span face="sans-serif" style="left: 384.672px; top: 279.269px; transform: scaleX(0.77765);"> TAPS Laiterie</span></i></span></p><p><i><span style="font-size: small;"><span face="sans-serif" style="left: 384.672px; top: 279.269px; transform: scaleX(0.77765);"> </span></span><span style="font-size: x-small;"><span face="sans-serif" style="left: 267.72px; top: 413.674px; transform: scaleX(0.705);">FAIRE DÉCOUVRIR AU PUBLIC DES TEXTES DE THÉÂTRE ACTUELS,</span><span face="sans-serif" style="left: 186.642px; top: 437.674px; transform: scaleX(0.702977);">INVITER LEUR·ES AUTEUR·ES, FAVORISER LES ÉCHANGES ET PARTAGER DES ÉMOTIONS :</span><span face="sans-serif" style="left: 244.021px; top: 461.674px; transform: scaleX(0.703411);">TEL EST LE PRINCIPE D’ACTUELLES, TEMPS FORT DE LA SAISON DU TAPS </span><span face="sans-serif" style="left: 310.619px; top: 485.674px; transform: scaleX(0.695951);">CONSACRÉ A L’ÉCRITURE THÉÂTRALE D’AUJOURD’HUI.</span></span><span style="font-size: small;"><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 569.674px; transform: scaleX(0.787628);">La saison 2023-2024 accueille la 26</span><span face="sans-serif" style="left: 387.156px; top: 570.52px; transform: scaleX(0.702865);">ème</span><span face="sans-serif" style="left: 404.727px; top: 569.674px; transform: scaleX(0.776146);"> édition d’Actuelles, cinq soirées dédiées aux écritures théâtrales </span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 593.674px; transform: scaleX(0.805508);">contemporaines. Pour cette édition, cinq pièces de théâtre ont été sélectionnées parmi la centaine reçue par </span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 617.674px; transform: scaleX(0.779665);">les artistes associé·es Pauline Leurent et Logan Person, et le comité de lecture du TAPS.</span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 641.674px; transform: scaleX(0.751282);">Ces textes sont ensuite confiés à des directeurs et directrices de lecture qui rassemblent autour d’eux une </span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 665.674px; transform: scaleX(0.799575);">équipe d’artistes pour en assurer la lecture et la partition musicale, différentes chaque soir. </span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 689.674px; transform: scaleX(0.795391);">À ces comédien·nes et musicien·nes viennent s’ajouter cinq équipes d’étudiant·es de la section scénographie </span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 713.674px; transform: scaleX(0.794809);">de la Haute École des Arts du Rhin (HEAR), qui repensent entièrement le TAPS Laiterie chaque soir pour une </span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 737.674px; transform: scaleX(0.785681);">mise en espace originale.</span><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 761.674px; transform: scaleX(0.803956);">La cuisinière Léonie Durr concocte des mises en bouche inspirées par les textes et dégustées à l’issue de la soirée.</span></span></i></p><p><span style="font-size: small;"><span face="sans-serif" style="left: 114.065px; top: 761.674px; transform: scaleX(0.803956);"> </span><i><span face="sans-serif" style="left: 59.2263px; top: 344.396px; transform: scaleX(0.793472);">Une femme revient sur les traces de son enfance en s’installant là où elle est née et a grandi, et avant elle ses parents. </span><span face="sans-serif" style="left: 59.2263px; top: 368.396px; transform: scaleX(0.767789);">Au plaisir de retrouver le paysage familier, les souvenirs qui jonchent le chemin, se mêlent les doutes : pourquoi être </span><span face="sans-serif" style="left: 59.2263px; top: 392.396px; transform: scaleX(0.818749);">revenue ? Et puis, il y a cette boîte rouge qui retient les photographies de la famille : pourquoi les femmes sur les photos </span><span face="sans-serif" style="left: 59.2263px; top: 416.396px; transform: scaleX(0.800348);">semblent-elles si tristes ? Et si la tristesse pouvait se transmettre ? De mère en fille ?</span><span face="sans-serif" style="left: 59.2263px; top: 464.396px; transform: scaleX(0.753834);">Commence alors ce qui pourrait s’apparenter à une enquête intime et générationnelle. Et, petit à petit, c’est un souvenir </span><span face="sans-serif" style="left: 59.2263px; top: 488.396px; transform: scaleX(0.788778);">enfoui qui resurgit. Et un présent qui se répare, en même temps que le passé se reconstruit.</span><span face="sans-serif" style="left: 60.3855px; top: 916.802px; transform: scaleX(0.729523);"> </span></i></span></p><p><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 60.3855px; top: 1108.8px; transform: scaleX(0.793485);">Comme sur une estrade de chorale les sept comédiens en dégradé entament cette longue marche à travers le temps et les paysages, sur les sentiers de l'âne qui va brouter où bon lui semble. Dans le tréfonds de cette fameuse boite rouge, boite d'une Pandore absente. Des souvenirs à l'appel d'une femme, pilier et plaque tournante de ce texte à mille et une entrées et sorties construit comme un rubiks cube multi-facettes d'une narration à tiroir, kaléidoscope lumineux réfléchissant les couleurs. Les "X" ne sont pas ceux de la censure ni de la taille quoique les mots sont énormes ou étroits à porter sur les épaules. Ces X comme des didascalies qui ouvrent des portes à l'interprétation et grandissent le chant d'action. Comme des croix, des repères sur les sentiers balisés d'un tapis de danse. Le champ et hors champs d'un fil conducteur cinématographique, séquencé, monté en autant de strates, couches géologiques et généalogiques de cette famille fantôme utopique. Des lieux et non lieux, bistrot, boutique fantasque de campagne superette-bazar où l'on trouve tout, et montagne du Forez ou du Jura. Là où l'on sert "la sapinette" apéritive aux bons clients du café. </span></p><p><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 60.3855px; top: 1108.8px; transform: scaleX(0.793485);"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 60.3855px; top: 1108.8px; transform: scaleX(0.793485);"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_flDE9voK1vSmHusgfH3yYfREpbqLEW6wVj2U7Dd-lP_0Qb2TdaA81f762isw3fx8Gpe-VqHzllkWiCLRsgPoEYMdvm0FBnZFVFcCEZZyYf40HtTSJpH7fqj_KsPw499Tt8Qh67czsbmqvH6bblWmh32DlBDWP_OBkA6yQM0YvWAAcX9EqGJFVDWCtT8/s259/sapin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="259" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_flDE9voK1vSmHusgfH3yYfREpbqLEW6wVj2U7Dd-lP_0Qb2TdaA81f762isw3fx8Gpe-VqHzllkWiCLRsgPoEYMdvm0FBnZFVFcCEZZyYf40HtTSJpH7fqj_KsPw499Tt8Qh67czsbmqvH6bblWmh32DlBDWP_OBkA6yQM0YvWAAcX9EqGJFVDWCtT8/s1600/sapin.jpg" width="259" /></a></span></div><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 60.3855px; top: 1108.8px; transform: scaleX(0.793485);"><br />Les souvenirs remontent à la surface et abreuvent notre lectrice-actrice principale, cheville ouvrière de cette nouvelles atypique. Sans ponctuation, ce qui fait respirer la syntaxe en enjambements ou césure très musicale. On respire de la bonne oxygène à son rythme, on sent les fragrances de ce tapis végétal d'épicéas, de brindilles rousses qui participent au dépaysement fictif. Tous engagés dans un texte très évocateur d'émotions, de sensations, de mémoire familiale. Les femmes y sont échelle du ciel d'une famille en vrac, d'une jeune gamine "tâchée" de plaques maladives qui s'épanchent, se répandent sur sa peau, son corps. Une curiosité, une bête de foire que l'on cache dans ce secret de fabrication de famille. Enquête au coeur d'un drame sensible dixit Béatrix Beaucaire, maitre de cérémonie, madame Loyale de la soirée. Discrète participation sur l'estrade comme orchestrant à l'aveugle sa bande de comédiens diseurs de bonnes aventures romanesques. L'autrice, parmi nous dévoilant ses intentions de vertige, de trouble quant à l'écriture de ce texte ici incarné pour la première fois. Du bonheur que cette rencontre entre artisans de la scène. La scénographie comme des courbes de niveau sur une carte IGN, des balcons géologiques comme dans les monts du Massif Central, le Jura ou le Kaisersthul.</span><p></p><p><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 60.3855px; top: 1108.8px; transform: scaleX(0.793485);"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 60.3855px; top: 1108.8px; transform: scaleX(0.793485);"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyvJKvqt9_HRa47x_884aF6uOvtGrsFh_sAe-O5QINNOeh2NxZvL5oJH3h7MLItPAkx6Qn7rbaF-ewJBEPdwKDPwN50023jaXLfYFujG5vdc16Gjfh-bEHshSGHO2jq5k-BoUL9ZehG_I0FFL78sbfuT0xCIxrqUoBN9pCSz1vresVaPelggpzqGEmo80/s720/licensed-image.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="416" data-original-width="720" height="185" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyvJKvqt9_HRa47x_884aF6uOvtGrsFh_sAe-O5QINNOeh2NxZvL5oJH3h7MLItPAkx6Qn7rbaF-ewJBEPdwKDPwN50023jaXLfYFujG5vdc16Gjfh-bEHshSGHO2jq5k-BoUL9ZehG_I0FFL78sbfuT0xCIxrqUoBN9pCSz1vresVaPelggpzqGEmo80/s320/licensed-image.jpg" width="320" /></a></span></div><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 60.3855px; top: 1108.8px; transform: scaleX(0.793485);"><br />Belle équipe artistique pour ce voyage au bout de la mémoire, du patrimoine familial contenu dans cette matrice rouge sang. Au ferment de photographies évoquées au fur et à mesure pour nous présenter les habitants de cette contrée mentale. Marine Bedon signe ici un opus littéraire plein d'images animées, de mots et d'expressions sensibles. Douces comme la musique égrenée au piano en improvisation par Thomas Valentin. En symbiose sismique avec la tectonique des couches de cette géologie mémorial vivant et très terrestre.Des bouchées comme entremets en strates et couches de fromage et pâte à choux concoctées par Léonie Durr et Jacques Delamarre en amuse bouche avant le plat de résistance d'un débat-rencontre à l'issue de la représentation. Du terroir pour le gout et les papilles après la première étape gourmande des textes incarnés par ces choristes du verbe sur leur estrade. <br /></span><p></p><p><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 233.32px; top: 542.53px; transform: scaleX(0.758894);">Directrice de lecture : Béatriz Beaucaire</span><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 233.32px; top: 569.197px; transform: scaleX(0.757925);"> Musicien : Thomas Valentin</span><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 233.32px; top: 595.863px; transform: scaleX(0.741777);">Scénographie (HEAR) : Ninon Blanchiet, Ninon Savate, Zacharie Charlier, Valentine Coque </span><span face="sans-serif" style="font-size: small; left: 233.32px; top: 622.53px; transform: scaleX(0.729109);">Comédien.nes : Hélène Hoohs, Carole Breyer, Jenny Macquart, Maxime Pacaud, Francisco Gi</span></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-76193720148595808992024-03-18T12:03:00.010+01:002024-03-18T13:33:47.563+01:00"La chambre d'eau" Marie Barbottin baigne dans la matrice de ses rêves: histoires d' eau...<p> </p><ol class="breadcrumb col-lg-6 col-sm-8 col-12 p-0 mb-0 my-3" style="color: black; max-width: 800px;"><li class="breadcrumb-item"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVIdLIYTXr1BIhaEO1FAeCZvcDokQq7jcfOhDHRb3DDT89xJWx_tht5lDCC47I9_sixAHSEqXYQAKod8NrxZZYhA0Lx4e-8Zpy_Q6y-rwP27jD5FPMxU57bUmdJqmoi_nHVt-0SbcrVhHPi2MmcqhyDtX2qW_uz7LK966IupODaq7XQCFwLxvwu3dS4DQ/s1920/04-marie-barbottin-la-chambre-deaux-1920x726.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="726" data-original-width="1920" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVIdLIYTXr1BIhaEO1FAeCZvcDokQq7jcfOhDHRb3DDT89xJWx_tht5lDCC47I9_sixAHSEqXYQAKod8NrxZZYhA0Lx4e-8Zpy_Q6y-rwP27jD5FPMxU57bUmdJqmoi_nHVt-0SbcrVhHPi2MmcqhyDtX2qW_uz7LK966IupODaq7XQCFwLxvwu3dS4DQ/w400-h151/04-marie-barbottin-la-chambre-deaux-1920x726.jpg" width="400" /></a></i></div><i><br />France</i></li><li class="breadcrumb-item"><i>1 danseuse + 1 musicien + 1 danseur en langue des signes française</i></li><li class="breadcrumb-item"><i>création 2022</i></li></ol><div class="mb-md-3 mt-md-5 mb-0 mt-0"><h3 class="title_front_office"><i>La chambre d’eaux</i></h3></div><div class="content"><div class="content-box-js content mb-5" id=""><div class="wprt-container"><p><i>La chambre d’eaux
est une fable contemporaine. L’histoire d’une jeune héroïne, née dans
une baignoire, le poing en avant, qui, affranchie des injonctions liées à
sa condition de petite fille, se revendique humaine avant tout. La
chambre d’eaux est une histoire pour les enfants… mais pas que. S’y pose
la question de la possibilité – quel que soit son sexe – de grandir et
de se construire dans l’égalité, à contre-courant des normes sociales.
Réunis dans un même espace, interprètes et spectateurs sont enveloppés
dans un paysage sonore et visuel luxuriant avec, au centre, un
amoncellement de fleurs séchées et une baignoire sabot ancienne et
colorée. Une subtile forme de récit où les mots, la musique et les
danses de l’interprète Marie Barbottin entrent en dialogue avec le
danseur Yan Giraldou, en charge de l’interprétation en Langue des Signes
Française, faisant de cette très belle pièce un inédit solo pour deux
interprètes.</i></p><p>"Sasha"</p><p>Une histoire de plasma, de matrice, de nid douillet: le ventre de sa mère qui donne naissance à un personnage expulsé du liquide amniotique, celui qui <span> permet au <i>bébé</i> de se déplacer librement pendant les neuf mois de la grossesse, il lui fournit de la chaleur et amortit les chocs éventuels ...</span> avec joie et tendresse. Une fille est née "fille" selon les paroles de son environnement: destinée à obéir, se soumettre ou ne rien entreprendre. Son frère c'est cet homme sur son perchoir qui double la voix off enregistrée. Voix douce ou déterminée interprétée par Hortense Belhôte. Frère et soeur dans le bain, dans cette baignoire, ce tube, matrice, habitacle idéal pour barboter et se mouvoir. Un personnage à part entière avec ses quatre pieds de lion à l'ancienne. S' y lover à l'endroit, à l'envers selon les mouvances de l'eau . La "petite fille" grandit et se questionne à propos du robinet du frère qu'elle ne possède pas. Tout juste une "blessure" avec un tout petit robinet que l'on pourrait peut-être étirer aussi ! La danseuse est solide, les gestes fluides, l'expérience aquatique feinte dans des attitudes et postures adéquates. Elle dessine aussi avec tout son corps, de l'argile plein les mains sur la "page blanche" du tapis de danse tout noir. Destin qui la façonne dans son être, la construit et lui permet d'exister pleinement hors norme et cadre. Dessiner au sol, agrandir ces fresques spontanées inventées et senties grâce à la complicité d'un illustrateur Stephan Héloin impliqué dans le processus de création. Langage des signes pour son compagnon de jeu qui interprète ses émotions en prolongeant les codes en des mouvements loin du mimétisme ou du mime. Un engagement insolite et partenaire de cette narration bordée et soutenue par la musique live du guitariste présent en symbiose.Yan Giraldou pour le DLS, Nicolas Martz pour l'interprétation et la création sonore. Un trio touchant, intriguant qui fait réagir les enfants assis en rond autour de ce décor végétalisé de lichen qui grimpe sur le perchoir et évoque une forêt utopique, irréelle, magique. Du bel ouvrage que cette pièce unique taillée sur mesure qui touche un sujet, la transidentité, le genre ou tout simplement l'être que l'on cherche à être ou devenir par tous nos moyens, seul ou en compagnie des autres. Marie Barbottin signe ici une mise en espace et en corps d'un texte sobre, évocateur, universel manifeste de l'identité commandé à Cattherine Verlaguet. Ca parle et interpelle au bon endroit! Pas loin du "deuxième sexe" de Simone de Beauvoir....<br /></p><p> </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6uRMsWlCGQ0UzTr73p1YFpd0euBuIowln1IzLQuhXtzJ3_Paq9pNIXgDaynzzkxFhDZyOohXpRwTeGc1Yg_XHsZjFTv1r2ybVKFn0VAX0XRto_6muXKsM_I1zoJRAdJgbRHdnQzFfsw6Q0m4Y6KhBfWSHSxTeNh1zohaogps6pFifnLEg9cB-jf07KjE/s1920/03-marie-barbottin-la-chambre-deaux-1920x726.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="726" data-original-width="1920" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6uRMsWlCGQ0UzTr73p1YFpd0euBuIowln1IzLQuhXtzJ3_Paq9pNIXgDaynzzkxFhDZyOohXpRwTeGc1Yg_XHsZjFTv1r2ybVKFn0VAX0XRto_6muXKsM_I1zoJRAdJgbRHdnQzFfsw6Q0m4Y6KhBfWSHSxTeNh1zohaogps6pFifnLEg9cB-jf07KjE/w400-h151/03-marie-barbottin-la-chambre-deaux-1920x726.jpg" width="400" /></a></div><br />A Pole Sud jusqu'au 19 Mars <br /><p></p></div></div></div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-75806107693102571632024-03-17T21:40:00.026+01:002024-03-20T14:28:16.512+01:00"Soirées lauréates" à Music&lles : Des "elles" pour des envolées sauvages et belles.<p> </p><div data-mesh-id="comp-lr7m07mi2inlineContent" data-testid="inline-content"><div data-mesh-id="comp-lr7m07mi2inlineContent-gridContainer" data-testid="mesh-container-content"><div class="c9GqVL QxJLC3 comp-lrhj1mqr wixui-rich-text" data-testid="richTextElement" id="comp-lrhj1mqr"><p class="font_6 wixui-rich-text__text" style="font-size: 16px; line-height: normal;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-size: 16px;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-size: 16px;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9POzNcIFg3-xZtgj0qgaF2EI48VimTRYn9uE2g4p5J9bjufWby16-_51XUXHFJn39m7OueJSPcivcV_XgLHZsld_lrnE1nMUzXWE4SyXNqEGSVe1kupywcMQRU6LSSEodKixX4VueVFPalxW9LXBoEk6IjT_-UBNmuByS3LPMqlyZXBCH2WHv5AbPw-w/s309/musicelles.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="163" data-original-width="309" height="211" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9POzNcIFg3-xZtgj0qgaF2EI48VimTRYn9uE2g4p5J9bjufWby16-_51XUXHFJn39m7OueJSPcivcV_XgLHZsld_lrnE1nMUzXWE4SyXNqEGSVe1kupywcMQRU6LSSEodKixX4VueVFPalxW9LXBoEk6IjT_-UBNmuByS3LPMqlyZXBCH2WHv5AbPw-w/w400-h211/musicelles.png" width="400" /></a></span></div><span class="wixui-rich-text__text" style="font-size: 16px;"><br /><i>Soirée
en partenariat avec le Parc naturel régional des Vosges du nord et
l’association Au grès du jazz. Le dispositif Music&lles est
notamment co-financé par l'Union européenne au titre du Fonds social
européen (FSE +), la Ville de Strasbourg et la Région Grand Est, en
partenariat également avec L'Autre Canal, Le Gueulard +, Jazz Us et le
festival Feminista.<span class="wixGuard wixui-rich-text__text"></span></i></span><p></p></div></div></div><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;"><i><span class="wixui-rich-text__text" style="font-weight: bold;">Une soirée d'aventures sonores et musicales avec 4 showcases, pour découvrir les groupes strasbourgeois lauréats de notre <span class="wixui-rich-text__text" style="color: #215de8;"><span class="wixui-rich-text__text" style="text-decoration: underline;"><a class="wixui-rich-text__text" href="https://www.sturmprod.com/dispositif" target="_self">nouveau dispositif d'émergence et d'accompagnement dédié aux femmes* lead, Music&lles.</a></span></span></span></i> <br /></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;"><span class="wixGuard wixui-rich-text__text"></span><span class="wixui-rich-text__text" style="font-weight: bold;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-style: italic;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-weight: bold;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-style: italic;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfEwSOdC7zwPXfW-YMvluJen6ENBXJUiVa-OpLWQE4AotWyioXNO6aHiR2lTjOJfAK5YYd8mAxOOBbWPdTbh3igC_woXi_SvlULkAjs6mp9w4Nyc7l8_FODAYA-Lr43kHimifgY9Ig9oVumR3Q3QUaVPVuNzdYJY74UvRAP8G38PxIXQ5O9wQybvUVxqw/s851/yal.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="315" data-original-width="851" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfEwSOdC7zwPXfW-YMvluJen6ENBXJUiVa-OpLWQE4AotWyioXNO6aHiR2lTjOJfAK5YYd8mAxOOBbWPdTbh3igC_woXi_SvlULkAjs6mp9w4Nyc7l8_FODAYA-Lr43kHimifgY9Ig9oVumR3Q3QUaVPVuNzdYJY74UvRAP8G38PxIXQ5O9wQybvUVxqw/w400-h148/yal.jpg" width="400" /></a></span></span></div><span class="wixui-rich-text__text" style="font-weight: bold;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-style: italic;"><br />yaL</span></span><i><br class="wixui-rich-text__text" />Prix « découverte »
yaL, c’est un projet d’expérimentation dans lequel différents registres
et paysages sonores se mêlent et s’entremêlent, contrastent et éveillent
les sens, à base d'électro, de chœur et de musique orientale. Sur
scène, loops et boucles s'associent aux claviers, kalimba, carillon, au
grand plaisir de nos oreilles.</i> <p></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;">Pour entamer et débuter la soirée inédite une bonne pioche! La chanteuse, diseuse et multiinstrumentiste se régale de trafics et bidouillages sonores à la console, invente des sons percutants en prolongements de ceux proposés par ses synthétiseurs. Femme-orchestre, se dirigeant elle-même de tous côtés, elle invente une façon d'être en musique, très singulière. Seule et avec plein d'autres partenaires sonores pour des univers variés, tonitruants ou poétiques. Du punch et de l'affirmation d'un style qui n'appartiendrait qu'à elle, Yaelle Monnet.<br /></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;"><i><span class="wixui-rich-text__text"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-weight: bold;">nanalerda</span></span><br class="wixui-rich-text__text" />Prix « découverte »
nanalerda traduit ses émotions intenses par le biais d’étrangetés
sonores, de sa voix versatile et accrocheuse, sur des thèmes tantôt
apocalyptiques tantôt personnels. Accompagnée
de sa fidèle basse, GIZ, elle vous fera entrer dans un autre monde,
celui où les abeilles font la loi et où les zombies dansent. Le
dystopique saura-t-il réchauffer votre cœur ? </i> </p>Alors
la voici comme dit, alerte, joviale, joyeuse, impatiente de nous
communiquer son émoi, son enthousiasme. Un "copié-collé" aux petits
oignons, un "papa abandonné" autobiographique comme un autoportrait
cinglant et attendrissant sur l'abandon, un "balcon rose" d’où elle nous
conte fleurette et un "dernier" qui ne sera pas le dernier morceau de
son show, numéro d'équilibriste du son. Longue silhouette longiligne,
bien plantée, ancrée au sol, le bras et la main esquissant des
mouvements gracieux. Le sourire de Lena Richard ou la moue complice de son jeu plein de
verve, de naïveté juvénile bien simulée... Du talent en herbe à
cultiver, déployer de toute urgence pour le plaisir de la revoir évoluer
en compagnie de son deuxième instrument, sa basse GIZ, compère et compagne
de route fort attachante.Elle danse sur ses appuis et
conquit.l'auditoire avec distinction, discrétion et perspicacité. Maline
et féline interprète de ses propres créations.<span class="wixGuard wixui-rich-text__text"></span><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-style: italic;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-weight: bold;">Lüssi</span></span><i><br class="wixui-rich-text__text" />Prix « découverte »
Lüssi est un duo associant voix, guitare et violoncelle dans un registre
de l'intime. Une pop francophone aux rythmes asymétriques, pour mieux
raconter de nébuleuses histoires, une musique inspirée par l'audace de
Klô Pelgag, le monde coton de November Ultra ou encore l'énergie d'un
Bill Laurance, musicien de jazz modern. Son nom s’inspire de la
Sainte-Lucie, fête célébrée dans les pays nordiques, qui marque le début
du solstice d’hiver, le début des longues nuits.</i></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;"><i> </i>On la connait déjà mais la voici plus mûre et plus sereine, assurant avec beaucoup de tact et de sureté un show tendre et quasi nostalgique, poétique à souhait. Aux côtés de sa partenaire violoncelliste, en osmose et symbiose naturelle. Toute de blanc vêtue en costume virginal très stylé, strict et amidonné, au caractère voisin de sa musique sobre et aux paroles dosées de tendresse. Sa comparse tout de noir gainée si proche de son instrument qu'elle en devient comme cette clef de sol d'une image de Man Ray gravée au dos de son modèle photographique. Romane Riat et Lucille Charbillet, binôme, duo de charme en chambre dans ce beau décor cosy très feutré et intime.<br /></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-weight: bold;"><span class="wixui-rich-text__text" style="font-style: italic;">Exotica Lunatica</span></span><br class="wixui-rich-text__text" /><i>Coup de cœur du jury
Nouveau duo de la scène strasbourgeoise, Exotica Lunatica est formé de
la compositrice et multi-instrumentiste française Daphné Hejebri et de
la chanteuse, guitariste, réalisatrice et performeuse grecque Eleanna
Konstanta. « Enter The Moon », leur premier album, est sorti en juin
dernier. Une musique de transe, des enchevêtrements sonores qui
s’écrivent en échos, des sonorités ethniques, polyphoniques, incorporant
des éléments classiques et les fusionnant à d'autres plus actuels. La
relation de l'humain au vivant, aux éléments, à la matière, aux sens, à
la transcendance de soi sont explorés dans une atmosphère mystique,
cosmique.</i></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;">Pour clore cette soirée hybride, un duo de choc: deux créatures,
magiciennes ou sorcières maléfiques toutes en noir, gothiques à souhait,
post punk hurlent et frappent leurs douleurs avec énergie, passion, plus
encore, leur rage d'exister, de jouer, de chanter. Maitrisant plusieurs
instruments, clavier, guitare sèche, mélodia, elles savent tout faire
et hypnotisent, capturent le public jusqu'à l'agacement et dérangent
l'ordre musical. La voix tonique et ravageuse, sauvage et belle exulte
en permanence. Sa comparse, sauvage la seconde à la frappe de batterie
et djembé, dégenrée, cuisante, envoutante. Deux jeunes femmes grecques
en plein envol qui arrachent. Le dernier morceau inspiré du folklore
grec apaise en fait retomber sur terre le spectateur-auditeur. Du chien,
de l'insolence, de l'audace pour ces furies hantant la Salle du Château
comme deux anges éperdus de transfiguration. Au pied levé de surcroit
suite à l'expiration d'un des deux claviers!<span class="wixGuard wixui-rich-text__text"> Eléanna Konstanza et Daphné Hejebri, chamanes inspirées. On se souvient de son "phantasmagoria" crée à Musica en 2017....<br /></span></p><p class="font_8 wixui-rich-text__text" style="font-size: 14px;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6cGR3ppaa_sAk2HDVf8AWTrDTqjKByQz9bn7sXlX7qPfR2yyZE3IwOT65ZIHNgU42sDpIuqUYfk-O9T-h3mOduqIXcOpNkrvIB6VpHCfZ1x8qz7SjqN6PbVvlwMGnKgY1O6EMg6rT63wsGyqT7br_WNOrrNU2L6xaeudt5RsXdE_re3s65uyg0QFKYXI/s252/ray.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="252" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6cGR3ppaa_sAk2HDVf8AWTrDTqjKByQz9bn7sXlX7qPfR2yyZE3IwOT65ZIHNgU42sDpIuqUYfk-O9T-h3mOduqIXcOpNkrvIB6VpHCfZ1x8qz7SjqN6PbVvlwMGnKgY1O6EMg6rT63wsGyqT7br_WNOrrNU2L6xaeudt5RsXdE_re3s65uyg0QFKYXI/s1600/ray.jpg" width="252" /></a></div><p><br />Cette image résumant l'esprit d'initiative et d'étrangeté du festival "Music&lles" initiée par Sturm Production et son Pygmalion Séverine Cappiello aux commandes. Une soirée étonnante avec "elles", envolées acoustiques de notre temps, de personnalités musiciennes en herbe, en devenir dans cette pouponnière de talents et incubateur de musiques nouvelles. De chrysalide en papillon de nuit, loin des "éphémères" apparitions. Musiques- actes- elles, les "music&lles" feront parler d'ailes même. Sturm und Drang pour donner de la voix, un -des-endroits où créer sur la bonne voie de la musique avec elles.</p><p>rappel sur Lussi:</p><p>https://genevieve-charras.blogspot.com/2024/01/claire-days-et-lussi-concert-au-feminin.html</p><p>sur "phantasmagoria" de Daphné Ejebri<br /></p><p>https://genevieve-charras.blogspot.com/2017/09/jeunes-talents-clarinet-counterpoints.html</p><p>et "nouvelle pièce"</p><p>https://genevieve-charras.blogspot.com/2022/09/a-mi-mots-et-sans-fausses-notes-de-gout.html<br /></p><p></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-39791995386072312562024-03-15T07:26:00.006+01:002024-03-15T16:00:34.010+01:00"Les forces vives": "in memoriam" : Simone, Georges, Françoise, Maurice et les autres....<p> </p><div class="container text-center">
<h1 class="text-4xl md:text-6xl"><span style="font-size: small;">Les Forces vives</span></h1>
<h2 class="text-2xl md:text-4xl mt-2"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieLPrkE7WmWavss5Ilo24ByJTzteXp7JnhSUSHOIL0ia77H4JZGj84Ph_0Lb8jehkHzmhBuvj2laNPw1JbEoKUDMKjGCirO9435ScBZmBzwwA37S0EV4fQuJRxDrBgRVnqi1vV0woorc1TVgjsMRgvCUxuNmkpmiHt4oBSq2RptsN75w18YMikHTDa58A/s1400/force.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1400" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieLPrkE7WmWavss5Ilo24ByJTzteXp7JnhSUSHOIL0ia77H4JZGj84Ph_0Lb8jehkHzmhBuvj2laNPw1JbEoKUDMKjGCirO9435ScBZmBzwwA37S0EV4fQuJRxDrBgRVnqi1vV0woorc1TVgjsMRgvCUxuNmkpmiHt4oBSq2RptsN75w18YMikHTDa58A/s320/force.webp" width="320" /></a></div><br /><span style="font-weight: normal;">D’après <i>Mémoires d’une jeune fille rangée,</i> <i>La Force de l’âge</i>, <i>La Force des choses </i>(tomes 1 et 2)</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> Simone de Beauvoir © Éditions Gallimard / Animal Architecte dans le cadre de Temps fort LANGUES VIVANTES
du 11 — 28 mars 2024 au Maillon<br /></span></span></h2></div><section class="bg-white border-black [&.bg-white+&.bg-white]:border-t group relative bg-yellow-200 text-center py-4"><div class="container"><div class="flex justify-center md:px-32"><div class="relative flex flex-col items-center justify-center"><div class="group-hover:underline group-focus-within:underline">
</div>
</div>
</div> </div></section><section class="pb-8 bg-white border-black [&.bg-white+&.bg-white]:border-t pt-5"><div class="container"><div class="grid md:grid-cols-[1fr_2fr] gap-x-12 gap-y-8 lg:gap-x-24"><aside class="leading-tight"><div class="divide-y divide-black [&>*]:py-2 -my-2"><div class="mt-3"><div class="flex items-center">
</div>
</div>
</div>
</aside>
<div>
<div class="content leading-tight text-lg md:text-xl">
<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxFeiK6Ae-J3kwLqoAMKi98lRgWu18hwifyEkAe89pYWS76EG_AWKEwyYPdbRfOliP1XkkTazjH-TOMZSluSXmYgQDBn1wqcY7yh64Klv65OsiPQ3ypmTkbBOemnX6AcNpWHr0fSyNrzhR3NhFV4lspDCkVNNr-7BlM1NUTyH94GEYs_6MiMMynEVWAKE/s1400/vives.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1400" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxFeiK6Ae-J3kwLqoAMKi98lRgWu18hwifyEkAe89pYWS76EG_AWKEwyYPdbRfOliP1XkkTazjH-TOMZSluSXmYgQDBn1wqcY7yh64Klv65OsiPQ3ypmTkbBOemnX6AcNpWHr0fSyNrzhR3NhFV4lspDCkVNNr-7BlM1NUTyH94GEYs_6MiMMynEVWAKE/w400-h229/vives.webp" width="400" /></a></div><br /><i>Après BANDES (2020), spectacle très librement inspiré de Lipstick Traces : une histoire secrète du XXe siècle
de Greil Marcus, Animal Architecte plonge dans une nouvelle
œuvre-monde, radicalement différente : le cycle des mémoires de Simone
de Beauvoir. Les forces vives que l’on retrouve dans le titre du
spectacle sont celles qui traversent les Mémoires d’une jeune fille rangée, La Force de l’âge et La Force des choses :
la quête du bonheur et l’inquiétude existentielle, l’émancipation et
les pesanteurs diverses du monde. Une exploration subjective du passé,
de soi et du monde, de la grande histoire – guerres mondiales, guerre
d’Algérie – autant que des événements de la petite : des visages, des
rencontres, des émotions. Avec grande sensibilité et l’intelligence des
textes qui caractérise son travail, Camille Dagen parcourt les pages de
la philosophe à son propre rythme et met en scène avec son équipe une
entreprise d’écriture plutôt qu’une figure d’écrivaine. Donnant une
forme théâtrale à sa rencontre avec Beauvoir, la metteuse en scène nous
invite à entendre une des grandes voix du XXe siècle et ouvre un espace
pour, peut-être, penser à nos propres vies en écho.</i></div><div class="content leading-tight text-lg md:text-xl"><p>Une fillette descend des cintres en nacelle domestique comme un ange mais pas vraiment angélique: à grand renfort de cris, de jurons, d'existence sonore! Voici notre Simone, jeune et rebelle mais aussi obéissance en prise avec des parents bien rétrogrades et conventionnels. Le portrait s'esquisse d'une des égéries féministes de la littérature française. Alors en voiture Simone pour une épopée hors du commun, une odyssée de la vie fantasmée de l'autrice, accompagnée par son environnement familial, son époque, ses guerres-trois qui passent par le filtre du temps-. Performance des sept comédiens et comédiennes en majorité quatre heures durant sans lassitude, rythmée par une mise en mots et en scène fort atypique. Un "décor" amovible entre appartement bourgeois aux parois amovibles et cages comme autant de frontières, de murs de prison à abattre. Les "mémoires" de Simone comme base d'adaptation ce que qui n'est ni un biopic, ni un portrait. Plutôt une fiction ludique ou grave à propos de destinées qui dépassent le commun et engendre respect, écoute, responsabilité aux regards de l'Histoire.Simone à tous les âges, à tous les étages face à sa révolte, son époque incarnée avec énergie, force et détermination Le jeu est parfois outré, tendre ou enjoué, les scènes se succèdent avec virulence, volubilité et marquent des repères, des pistes de réflexion, d'imagination en direction du public loin d'être passif ou indifférent. L'empathie opère entre spectacle et vie courante. Après l'entracte salutaire pour tous car l'émotion travaille et investit les corps auditeurs collectifs et participatifs d'une virée dans le temps, voici une séquence truculente: les comédiens en devant de scène jouent et gagnent en simulant des recherche sur les réseaux sociaux des critiques du temps des parutions des pamphlets romanesques de Simone. Du rythme, de l'humour, de la distance pour incarner des personnages "off", critiques ou témoins qui agrandissent l'espace familial oppressant et conservateur... Un moment où les acteurs se donnent à fond dans des simulacres mimétiques de personnes phares de l'époque qui se rebellent devant tant d'audace littéraire et sociale! De Beauvoir, au pouvoir et l'on se replonge dans l'histoire de l'Algérie, endroit douloureux et épineux traversé par notre héroïne...La paire binôme Animal-Architecte Camille Dagen et Emma Depoid œuvrant comme deux piliers architecturaux et narratifs de cet édifice hors norme: la maison De Beauvoir comme boudoir asphyxiant pour une créature désobéissante en mouvement, en soulèvement constant. Costumes et praticables à l'appui pour nous plonger dans un univers, une atmosphère où poses, attitudes et postures sont chorégraphiques et spatiales à souhait. Un joli numéro de danse désopilant et libérateur comme issue de secours à ce destin enfariné et plombant d'une femme loin d'être légère. Pas deux poids deux mesures pour ce tandem de la jeune création théâtrale et scénographique en herbe. Des animaux-architectes, tectonique en vol libre comme Simone au firmament du cosmos performatif.<br /></p>
</div>
</div>
</div>
</div>
</section>
<section class="pt-8 pb-8 bg-red-600 text-white border-white [&.bg-red-600+&.bg-red-600]:border-t">
<div>
<div class="container px-0">
<div class="flex justify-center mb-2 -mt-2">
<div class="relative">
<svg aria-hidden="true" class="w-12 h-12 text-white" fill="currentColor" viewbox="0 0 30.55 27.816" xmlns="http://www.w3.org/2000/svg">
</svg>Au Maillon les 14 et 15 mars dans le cadre de "Temps forts-la suite"<div class="font-bold md:w-36 lg:w-44"><br /></div><br /></div></div></div></div></section>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-73736048943651504552024-03-13T22:40:00.007+01:002024-03-13T23:16:36.522+01:00Youness Akoulakoul: "Ayta": la vie sans les plis, pli selon pli.<p> <a class="pull-right" data-id="46225" data-original-title="Retour à la saison" data-placement="right" data-toggle="tooltip" href="https://www.pole-sud.fr//programme" title=""> </a></p><div class="col-lg-6 col-sm-8 col-12 main px-0 px-0 pl-md-0 pr-md-3 pb-3 pb-md-0" style="max-width: 800px;"><div class="px-0 pt-0 pb-5"><div class="col-12 content p-0"><div class="content"><div class="content-box-js content mb-5" id=""><div class="col-lg-6 col-sm-8 col-12 main px-0 px-0 pl-md-0 pr-md-3 pb-3 pb-md-0" style="max-width: 800px;"><div class="px-0 pt-0 pb-5"><div class="col-12 content p-0"><div class="col-lg-6 col-sm-8 col-12 main px-0 px-0 pl-md-0 pr-md-3 pb-3 pb-md-0" style="max-width: 800px;"><div class="px-0 pt-0 pb-5"><div class="col-12 content p-0"><div class="initial"><div class="title-header"><h1 class="titre my-0"><span style="font-size: small; font-weight: normal;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_fltBbjj9A7gFRGlE76dBJA_BIMOqxONb5jGyJnblRoRCViLnEBIU1DlaJwLp9x-XLOO8yZLaWZnWDHbCNTCKaDg8Ac3vxIfm0jOCqqa_48FyIL8_mB25VVmInKeIMdepuwiEPoEU8NnnQFQ4p1mW_JhkwjEFKlLXOTk4CwsqPu8tutxVDxjVXWQ6x9w/s1920/pole-sud-28_youness-aboulakoul-01-1920x726.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="726" data-original-width="1920" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_fltBbjj9A7gFRGlE76dBJA_BIMOqxONb5jGyJnblRoRCViLnEBIU1DlaJwLp9x-XLOO8yZLaWZnWDHbCNTCKaDg8Ac3vxIfm0jOCqqa_48FyIL8_mB25VVmInKeIMdepuwiEPoEU8NnnQFQ4p1mW_JhkwjEFKlLXOTk4CwsqPu8tutxVDxjVXWQ6x9w/w400-h151/pole-sud-28_youness-aboulakoul-01-1920x726.jpeg" width="400" /></a></div><br />Youness Aboulakoul France 6 interprètes création 2024</span></h1><div class="mb-md-3 mt-md-5 mb-0 mt-0"><h3 class="title_front_office">Ayta</h3></div></div></div><div class="content"><div class="content-box-js content mb-5" id=""><div class="wprt-container"><p>L’<i>aïta</i> ou <i>ayta</i>
est un chant ancestral marocain qui exprime les joies et les peurs mais
qui signifie aussi « cri » ou « appel » en arabe dialectal marocain.
Prenant appui sur cette pratique musicale exaltant la liberté et la
quête de la justice, Youness Aboulakoul réalise une manifestation
chorégraphique portée par six femmes interprètes. Six corps qui tentent
de résister au pli par la verticalité. Un groupe en marche, qui avance,
tombe, se soulève, se plie, se déplie et se replie, mais finit par
retrouver une verticalité portant la trace de toutes ces luttes
acharnées. Exercice rituel d’élévation et de pli, la performance
s’inspire librement de l’esprit résistant et rebelle de l’<i>ayta</i>,
exprimant à travers ces six interprètes la force et la liberté du corps
de l’individu qui s’oppose à tout système, qui cherche à le diriger et à
le contrôler. Autant poétique, politique que philosophique, la pièce
décrit un chemin qui part du bas vers le haut. Chorégraphe, performeur
et musicien, Youness Aboulakoul et les interprètes portent un sujet
puissant, qui relie les racines marocaines originales à des phénomènes
malheureusement encore contemporains.</p><p>Un rythme indéfectible sourd de nulle part en continu, frappé sempiternel comme une danse, une ritournelle obsédante, obsessionnelle. Les femmes sur le plateau semblent faire corps et se confondre en moitié moins selon le point de vue du spectateur. Sorte d'alchimie de composition chorégraphique très ténue et subtile qui dévoile petit à petit, six facettes comme un kaléidoscope.La petite meute avance, recule à l'unisson, sororale, soudée, conduite à chaque virevolte par celle qui guide en figure de proue, le groupe. Méthode labanienne de danse chorale et sagittale en parfait état de marche. Ne pas céder, ne pas plier sous le joug de la domination serait ce credo qui anime une heure durant ce choeur mouvant, aimanté par la musique qui s'affirme conductrice et vecteur de cette discipline: ce qui se plie, pli selon pli à une démarche très cohérente de repli. Repli sur le groupe, pas sur soi, repli d'une défaite guerrière où l'on gagne à écouter l'autre plutôt que de le soumettre. Mise en pli, sous pli d'une théorie chère à Deleuze, énoncée dans "Le pli" dont s'inspirer le chorégraphe. Sur un fond de scène échevelé de longs plis et replis de tissus flottant sous les lumières, sorte de paravent ou rideau mobile.Et ce chorus de battre une mesure démoniaque sans arrêt, ni pause. Lancées comme des salves dans l'espace, les six interprètes peu à peu divaguent légèrement, s'échappent d'un moule gestuel pour conquérir d'autres endroits, d'autres lieux. Sans pour autant quitter le groupe surtout. Cette symbiose, osmose entre ce groupe des six est hallucinante. Hypnotique et incandescente montée en puissance d'une révoltée qui gronde, sourd et se fond dans l'éther. Vêtues de tenue seyantes, sport et autre legging moulant, elles se dé-voilent peu à peu, les visages neutres, les regards directionnels de celles qui savent où elles vont, pourquoi elles ne cèdent pas au penché, au pli pour se laisser formater. Origami de la danse proche de cette marche entre volonté et automatisme qui nous fait se mouvoir. Une oeuvre , une ode au mécanisme de la soumission-rébellion de toute beauté dans une sorte d'abstraction d'écriture, une signature bien à soi de la part de Youness Aboulakoul très surprenante et convaincante. On plie mais ne rompt pas.</p><p>On songe à "Codicille-Insurrection" d'Odile Duboc où les danseurs peu à peu rompent le chorus pour s'échapper au fur et à mesure d'un rythme infernal....</p><p> 13 et 14 Mars à Pole Sud </p></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-30663411047307234372024-03-12T15:47:00.001+01:002024-03-13T19:49:38.167+01:00"Amours": Joel Pommerat marche à l'ombre.<p> </p><p><i>Amours (1 et 2) est né de la rencontre entre
l’auteur-metteur en scène Joël Pommerat et des détenus de la Maison
Centrale d’Arles, où il intervient depuis 2014, à l’initiative de l’un
d’eux : Jean Ruimi. Le spectacle s’est construit à partir de fragments
de trois textes de l’auteur : Cet enfant</i>, <i>Cercles/Fictions </i>et <i>La Réunification des deux Corées</i>.<i> En 2019, Amours (1) est
créé en prison, dans une grande économie de mise en scène − pas de
décor, de son, de machinerie −, mettant au cœur du travail l’intimité et
l’intensité des relations d’amour, qu’il soit filial, amical ou de
couple. Ce geste radical se poursuit avec Amours (2)</i>, <i>
réunissant trois actrices, trois acteurs, et une cinquantaine de
spectateur·rices permettant ainsi une grande proximité entre interprètes
et public.</i></p>
<p>Jamais le terme de "proximité" n'aura autant de signification, d'impact entre public et comédiens: pour preuve le début du spectacle où règne leurre, confusion et trouble. Qui sont ces deux inconnus qui semblent se quereller à vue comme deux amants fâchés qui s'installent à la va vite sur des places non convoitées suite à leur retard ou entrée précipité dans la salle de spectacle...Véritable arène qui renferme les secrets de fabrication d'une mise en scène plus que sobre et frugale. Deux hommes se disputent l’intérêt du public: agaçants, aux paroles très intimes déplacées dans un contexte public encore mal défini, entre réalité et fiction. C'est le verbe haut et fort qui l'emporte pour nous signifier que ces deux "barons" sont bien des comédiens et non ce couple masculin, jaloux, irrité, témoignant aux autres spectateurs leur courroux...Et le spectacle de démarrer, toujours axé sur une réalité frisant la fiction-narration tant les sujets abordés sont vivants, simples, proches et racontent la destinée de chacun dans son aspect abrupt, sordide, mesquin ou dramatique. La tension est grande plus d'une heure durant: tension qui se réitère et ne retombe jamais d'une séquence à l'autre, série de saynètes où se jouent sentiments, haine, amour, abandon, confiance. Toutes les clefs des relations humaines drainées sur fond de classe sociale pas vraiment privilégiée. Les paroles, le verbe sont crus et nus, sauvagement édictées par des personnages incarnés par cinq comédiens caméléons qui changent de registre, de peau, de rôle à l'envi. Performance délectable tant la proximité opère, les corps des joueurs dans le public accolés à lui. Les scènes brèves, tendues rythment l'obsession de l'amour sous toutes ses formes: le couple fortuit d'occasion qui attend son compagnon respectif et se découvre attiré par fatalité, un autre couple , elle amnésique, lui, agacé par sa maladie chronique...Et tant d'autres morceaux de vie, tranche de destins qui se retrouvent, s'opposent, se querellent ou s'entretuent en coulisse. Pas de rémission, de pardon, de confession pour tous ceux qui occupent ce plateau où seules deux chaises accueillent les individus et font qu'ils se posent. Un représentant de bible, Jean Ruimi devient le maitre yogui d'une dépressive, deux amies détruisent à vue leur relation fusionnelle, une fille se donne pour trois fois rien à un homme trop sûr de lui...Tout bascule dans le sombre comme les lumières et les chuchotements au bout des lèvres de certains. Ou les hurlements défensifs d'une femme qui cède son bébé au couple sans enfant. Les comédiennes -professionnelles- Elise Douyère, Roxane Isnard, Marie Piemontese n'ont rien a envier aux deux comédiens Redwane Rajel et Jean Ruimi qui excellent en naturel et franchise.Un tableau glauque et sombre, tenant, oppressant sur l'humaine condition en proie à l'injustice, la haine, l'insoumission ou le carnage des sentiments. Mais la tendresse et l'humour ne sont pas absents de cette fresque parfois burlesque et attendrissante.Ils font rage et l'on sort pétrifié, asphyxiés de cette cour des miracles où justement il ne peut en y avoir. La rémission des statuts de chacun, vaine et non opératoire; pas de concession, ni de rattrapage pour aucun de ces anti héros de la fatalité. Espoir condamné à mort.<br /></p><p><i>L’auteur-metteur en scène Joël Pommerat a fondé la Compagnie Louis
Brouillard en 1990, avec laquelle il est actuellement associé au théâtre
Nanterre-Amandiers, à la Coursive − Scène nationale de La Rochelle et
au Théâtre National Populaire de Villeurbanne. Le public strasbourgeois a
pu découvrir ces deux créations au TNS : Au monde en 2004 et Les Marchands </i>en 2006, puis <i>Pinocchio </i>en 2009 et, au Maillon, <i>Ça ira (1) Fin de Louis</i> en 2018.</p><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjybp3sUbq1yPHADS-gtGyU68JZWl1P4B1tn_Bc3jdBmMoh2FfOZMmJERhaD_JdYfNuGZPVnnCAxHgCJWIaNo4TIEO3j6C3u9GDLgP-6ojLq7_4VUpTckqglsDL2jLOgx_aoq6vjaOIqGkfaGrAJDGDydIb2CDBjnGcCRK3_4NbpYRzKyFtl1AykYAb5EE/s225/amours.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjybp3sUbq1yPHADS-gtGyU68JZWl1P4B1tn_Bc3jdBmMoh2FfOZMmJERhaD_JdYfNuGZPVnnCAxHgCJWIaNo4TIEO3j6C3u9GDLgP-6ojLq7_4VUpTckqglsDL2jLOgx_aoq6vjaOIqGkfaGrAJDGDydIb2CDBjnGcCRK3_4NbpYRzKyFtl1AykYAb5EE/w400-h400/amours.jpg" width="400" /></a></i></div><i><br /><br /></i><p></p>
<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGm4ZM9OmtavKU49wz-qpBrC_oJAJVOvpzCf9hXM6hI7q5FFidjHRz3QEe7X-dr8d6hLxgigaVec66h3Cx5WkeBwfx4LKyS6-cDAe_Y3PJy87dIvBTCuk4OC786d4tG0Mfrue1f_Xc4IuHSAXVDJrpD7_U-owZCVeMXC-g-r-laGUZOwhVwfLl8LXV9Ao/s275/mours.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGm4ZM9OmtavKU49wz-qpBrC_oJAJVOvpzCf9hXM6hI7q5FFidjHRz3QEe7X-dr8d6hLxgigaVec66h3Cx5WkeBwfx4LKyS6-cDAe_Y3PJy87dIvBTCuk4OC786d4tG0Mfrue1f_Xc4IuHSAXVDJrpD7_U-owZCVeMXC-g-r-laGUZOwhVwfLl8LXV9Ao/w400-h266/mours.jpg" width="400" /></a></div>Au TNS du 12 au 16 MarsGeneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-65496215597503403852024-03-12T10:19:00.001+01:002024-03-12T10:19:48.659+01:00Hervé Mazurel articule histoires sensibles et collectives.<p> <b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh643oshttBcfnE0UZBJ7FIwbx02pMuEDobmx1vNQvcK7V_qFuDEwUywapNxtzMlSksvWgqz5Ce3NRcPSSwWGh3B45n0WOLlZkwYzM4v1h0vJM0GGqa-GJ1USGNlHqZHu-bvF5e1So1tjBsEJ8GwJKqQPHPDSaS_zG7W7_V0siEkjs07cS3Q7nb9ZCwD78/s480/senso.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="316" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh643oshttBcfnE0UZBJ7FIwbx02pMuEDobmx1vNQvcK7V_qFuDEwUywapNxtzMlSksvWgqz5Ce3NRcPSSwWGh3B45n0WOLlZkwYzM4v1h0vJM0GGqa-GJ1USGNlHqZHu-bvF5e1So1tjBsEJ8GwJKqQPHPDSaS_zG7W7_V0siEkjs07cS3Q7nb9ZCwD78/s320/senso.jpg" width="211" /></a></b></div><b><br />Hervé Mazurel | mardi 12 mars 2024 à la BNU Strasbourg</b><p></p><p><b> </b><br />
Historien du corps, des sensibilités et des imaginaires, les travaux de
Hervé Mazurel (Université de Bourgogne) interrogent la manière dont se
nouent l’histoire intime et l’histoire sociale. Son récent ouvrage, <i>Histoire des sensibilités</i>, révèle ce qui se joue dans l’articulation entre histoires personnelles et expériences collectives.</p><div class="clearfix text-formatted field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p>Imaginée
par Lucien Febvre, l’histoire des sensibilités est longtemps restée le
fait de quelques pionniers. Écrire l’histoire de la vie sensible et
affective des individus et des sociétés d’autrefois est un projet aussi
séduisant que difficile. Mais se refuser à cette exploration, c’est
mutiler l’histoire elle-même. C’est pourquoi ce territoire d’enquête a
fini par acquérir sa pleine légitimité, au point d’embrasser un large
spectre allant de l’étude historique des sens et des émotions à celle
des sentiments et des passions. Outre qu’elle réinterroge les relations
du corps et de l’esprit, comme le partage nature-culture, cette histoire
à fleur de peau autorise de riches déplacements dans l’articulation
concrète des histoires singulières et des expériences collectives. À
travers des exemples historiques, de l’Antiquité à nos jours, les
auteurs donnent à voir tout ce que l’étude des façons de sentir et de
ressentir d’hier et d’aujourd’hui peut apporter à l'intelligence des
sociétés.</p></div>
<h2 class="bl-accordion-item__header accordion-header" id="heading-caracteristiques"> <br /></h2><p> </p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-13057174937783586472024-03-11T22:25:00.006+01:002024-03-12T18:16:58.696+01:00Kaori Ito se raconte.....et nous livre le récit de ses "universités" !<p> <i><b></b></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyIJycwAYSXHWI4Pk29EbpLdQG5TRUFsK8GLHvcVaStK7aPFSLxPgLU7CkZnUVbCHg7p4JDooaBpmI2PuoBra1P-Ea-r5MVh1-MfBqMl7hG-wCXaEcLfTWvJ2X_DazX_iob0IjDIBbdJo3IZLwJ5QD_s-g0rTrzNusxtm9fvpMSzfV2Kjq3rINozezte4/s306/ito.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="165" data-original-width="306" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyIJycwAYSXHWI4Pk29EbpLdQG5TRUFsK8GLHvcVaStK7aPFSLxPgLU7CkZnUVbCHg7p4JDooaBpmI2PuoBra1P-Ea-r5MVh1-MfBqMl7hG-wCXaEcLfTWvJ2X_DazX_iob0IjDIBbdJo3IZLwJ5QD_s-g0rTrzNusxtm9fvpMSzfV2Kjq3rINozezte4/w400-h216/ito.jpeg" width="400" /></a></b></i></div><i><b><br />Kaori Ito</b> <b>| lundi 11 mars 2024 </b>| conférence-performance <br />
Kaori Ito (danseuse et chorégraphe, directrice du TJP CDN de Strasbourg
Grand-Est) explore dans ses projets le matériau biographique et
autobiographique. Par la correspondance épistolaire comme la collecte
orale de témoignages, le récit de soi et des autres se construit dans
une approche à la fois sociologique et anthropologique.</i><p></p><p>Troisième conférence dans le cadre de la résidence de Fany de Chaillé "Petite histoire, grande histoire" à l'Université de Strasbourg et dans le cadre du cycle "Histoire intime, histoire collective".</p><p>En présence de Fany et Chaillé et du maitre de cérémonie Guillaume Sintes, Kaori Ito prend la parole à propos de son parcours de femme japonaise, formée très tôt à la danse classique et nous contant simplement son itinéraire atypique de curieuse artiste en herbe se frottant à toutes les disciplines et souhaitant travailler avec des chorégraphes tels Philippe Decouflé, et d'autres "belles pointures" de la création chorégraphique. Désireuse d'aller plus loin dans l'universelle communication, elle prend possession de son terrain de jeu protégé pour échafauder des récits collectifs pour la scène. Glanant paroles, témoignages, récits de toute culture orale et expérience singulière digne d'être "récit" à partager. Simple et joyeuse, se croyant "extra-terrestre"toute petite, là voilà projetée dans des enquêtes, une écoute des autres bien particulière. Pour tisser entre intimité et collectif, des liens, des rhizomes, des liaisons intelligentes et intelligibles. De la répartie, de l'énergie dans la voix, de la malice plein les yeux, le regard affuté, le corps investi dans les attitudes ouvertes et perméables. Une femme se livre en toute liberté sur sa vie, ses relations avec son père qui donnent lieu à un spectacle "je danse parce que je me méfie des mots"...La mort, le vide, la culture japonaise la questionnent, l'impactent dans ses créations, l'envie de vie et de chercher les secrets qui sauvent le monde.Retrouver l'enfant qui est en nous, fragile, créatif, "souple" plein d'énergie vitale.Trouver "la fleur intime"en soi, en l’autre. Tout en quittant les choses, en faisant le deuil de certaines dans une émigration constante. Elle se "déplace", trouve la forme adéquate pour dire les émotions, celles du corps qui raconte, dit tout au delà des mots. Étayée par les interventions de Fany de Chaillé sur le même sujet de l'intimité, Kaori Ito livre ici une posture singulière: désormais directrice artistique du TJP, elle rayonne d'inventivité, de décalage, telle une créatrice de cabinet de curiosités artistiques ouvert à tous, partageant et participant à l'élaboration d'une expérience collective de grande qualité. Ceci dans la grâce de gestes simples où "se poser" est attitude étrange mais non dénuée d’intérêt! Une belle rencontre humaine et artistique où toute hésitation devient légitime et vecteur de richesse; de partage de l'intime à l'extime échappant à toute notion ou genre d'auto fiction, d'auto portrait ou de biographie....</p><p><br /></p><p>https://genevieve-charras.blogspot.com/2017/05/je-danse-parce-que-je-me-mefie-des-mots.html</p><p>https://genevieve-charras.blogspot.com/2015/04/plexus-solaire.html</p><p>https://genevieve-charras.blogspot.com/2023/12/chers-kaori-ito-bien-en-chair-spectrale.html</p><p>https://genevieve-charras.blogspot.com/2023/11/ware-mono-de-kaori-ito-surface-de.html<br /></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-13176385449003750352024-03-06T21:54:00.000+01:002024-03-06T21:54:23.905+01:00"Boléro" de Ravel: histoirre de sa danse.<p> <a href="https://billetterie.theatreorchestre.toulouse-metropole.fr/selection/event/date?productId=10228708417893" rel="noopener" target="_blank"><img alt="" class="alignnone wp-image-327979 size-full" height="90" src="https://www.resmusica.com/wp-content/uploads/2024/03/ResMusica-728x902-1.jpg" width="728" /></a>
</p><div class="banner">
</div>
<div class="chapeau">
<div class="entry-cats">
<a href="https://www.resmusica.com/categorie/aller-plus-loin/" rel="category tag">Aller + loin</a>, <a href="https://www.resmusica.com/categorie/danse/" rel="category tag">Danse
</a>, <a href="https://www.resmusica.com/categorie/aller-plus-loin/dossiers/" rel="category tag">Dossiers</a>, <a href="https://www.resmusica.com/categorie/aller-plus-loin/histoire-de-la-musique/" rel="category tag">Histoire de la Musique</a> </div>
<h1 class="entry-title">
Comment sont nés les trois chefs-d’œuvre de Maurice Béjart ?
</h1>
<div class="entry-meta">
<span class="meta-prep meta-prep-author">Le <a href="https://www.resmusica.com/2023/05/12/comment-sont-nes-les-trois-chefs-doeuvre-de-maurice-bejart/" rel="bookmark" title="publié à 15h11"><span class="entry-date">12 mai 2023</span></a> <span class="meta-sep">par</span> <span class="author vcard"><a class="author url fn" href="https://www.resmusica.com/author/adollfus/" rel="author" title="Articles par Ariane Dollfus">Ariane Dollfus</a></span></span> </div>
<div class="entry-text-size">
</div>
</div>
<div class="plus-de-details plus-de-details-top">
<div class="lieux">
<div class="clearfloat"> </div>
</div>
</div>
<div class="addtoany_share_save_container addtoany_content addtoany_content_top"><div class="a2a_kit a2a_kit_size_24 addtoany_list" data-a2a-title="Comment sont nés les trois chefs-d’œuvre de Maurice Béjart ?" data-a2a-url="https://www.resmusica.com/2023/05/12/comment-sont-nes-les-trois-chefs-doeuvre-de-maurice-bejart/" style="line-height: 24px;"><a class="a2a_button_twitter" href="https://www.resmusica.com/#twitter" rel="nofollow noopener" target="_blank" title="Twitter"><span class="a2a_svg a2a_s__default a2a_s_twitter" style="background-color: transparent; background-size: 24px; border-radius: 3px; height: 24px; line-height: 24px; width: 24px;"></span><span class="a2a_label">Twitter</span></a><a class="a2a_button_facebook" href="https://www.resmusica.com/#facebook" rel="nofollow noopener" target="_blank" title="Facebook"><span class="a2a_svg a2a_s__default a2a_s_facebook" style="background-color: transparent; background-size: 24px; border-radius: 3px; height: 24px; line-height: 24px; width: 24px;"></span><span class="a2a_label">Facebook</span></a><a class="a2a_button_email" href="https://www.resmusica.com/#email" rel="nofollow noopener" target="_blank" title="Email"><span class="a2a_svg a2a_s__default a2a_s_email" style="background-color: transparent; background-size: 24px; border-radius: 3px; height: 24px; line-height: 24px; width: 24px;"></span><span class="a2a_label">Email</span></a><a href="https://www.instagram.com/" rel="nofollow" target="_blank" title="Instagram"><img alt="Instagram" height="40" src="https://www.resmusica.com/wp-content/themes/resmusica/images/instagram-red.svg" width="40" /></a></div></div><p><strong>Le
Ballet de l'Opéra de Paris rend hommage ce mois-ci au plus célèbre des
chorégraphes français avec un triptyque de chefs d'œuvre dont on connait
parfois peu l'origine. ResMusica décrypte pour vous la naissance et la
pérennité de <em>Boléro</em>, <em>L'Oiseau de feu</em> et <em>Le Chant du compagnon errant</em>, tous trois <a href="https://www.resmusica.com/2023/04/25/bejart-a-lopera-de-paris-le-choregraphe-comme-oiseau-de-feu/">à l'affiche de l'Opéra Bastille</a> jusqu'à la fin du mois. </strong></p>
<p><em><img alt="" class="wp-image-310231 size-medium alignright" height="532" src="https://www.resmusica.com/wp-content/uploads/2023/05/b-Bejart-Denard-Rept-501-B3-380x532.jpg" width="380" />Boléro</em>, <em>L'Oiseau de feu</em> et <em>Le</em> <em>Chant du compagnon errant</em> sont mis au monde entre 1961 et 1971, décennie correspondant à l'envol pour <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/maurice-bejart/" rel="tag" title="Articles concernant Maurice Béjart">Maurice Béjart</a> qui installe peu à peu sa notoriété aux quatre coins du globe.<br />
Lorsqu'il crée <em>Boléro</em> le 10 janvier 1961 dans l'opéra à
l'italienne de la Monnaie à Bruxelles, le chorégraphe marseillais vient
tout juste de s'installer, en Belgique alors qu'il n'y croyait guère. « <em>Pourquoi aller au Pôle Nord ?</em>
» s'inquiète-t-il alors, lui qui brigue plutôt la direction d'un
théâtre parisien et non un poste dans la capitale belge. Mais son
compagnon et danseur fétiche, Germinal Casado, son élu du <em>Sacre du printemps</em>,
tient, lui, à pérenniser l'immense succès qu'ils viennent de connaître
en décembre 1959 avec ce fameux Sacre. Le directeur de la Monnaie,
Maurice Huisman, passé ce test de reconnaissance en talent, lui avait
alors proposé d'y fonder ce qui devient Le Ballet du XXᵉ siècle. De
quatorze danseurs au moment du Sacre, la compagnie passe à soixante
interprètes et se doit de réussir. Le <em>Boléro</em> sur la musique de Ravel est donc un test important pour lui.</p>
<p><strong><img alt="" class="alignleft wp-image-310004 size-medium" height="476" src="https://www.resmusica.com/wp-content/uploads/2023/05/Julien_Benhamou___Opera_national_de_Paris-BOLERO-Maurice-Bejart-Dorothee-Gilbert-Julien-Benhamou-OnP_DSC6815-1600px-380x476.jpg" width="380" />Boléro</strong></p>
<p>Ce ballet naît d'une image : celle de <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/duska-sifnios/" rel="tag" title="Articles concernant Duska Sifnios">Duska Sifnios</a>,
danseuse yougoslave, sortant d'un bain de mer dans la Méditerranée
l'été 1960, telle Ursula Andress trois ans plus tard, dans « James Bond
007 contre Dr. No ». Béjart est alors sur la plage près de Nervi, où sa
compagnie se produit cet été-là. Duska aussi est là, avec la compagnie
de Leonide Massine. Elle a 26 ans et pas encore de plans fixes. Germinal
Casado, subjugué lui aussi par « cette Vénus naissant de l'onde, qui
avait un physique très exceptionnel pour l'époque » convainc Béjart de
l'engager.</p>
<p>Béjart est sûr d'une chose : il lui fera un ballet où elle aura les
cheveux trempés, en souvenir de cette sensation maritime si forte. Il va
choisir la musique du Boléro de Ravel, et « <em>faire fort et simple</em> », comme il se l'était déjà juré pour<em> Le Sacre du printemps</em>.
Et comme pour ce dernier ballet dont il avait relu la création des
Ballets Russes en la « défolklorisant », Béjart décide de donner une
version abstraite et sans espagnolade au <em>Boléro</em> crée par <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/bronislava-nijinska/" rel="tag" title="Articles concernant Bronislava Nijinska">Bronislava Nijinska</a>
(la sœur de Nijinski) en 1928 à l'Opéra de Paris pour Ida Rubinstein.
Sur une idée de Ravel, celle-ci dansait sur la table d'une taverne, dans
une stylisation flamenca. Une reconstitution du ballet a été réalisée
en 2008 par le Russe <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/andris-liepa/" rel="tag" title="Articles concernant Andris Liepa">Andris Liepa</a>, pour sa sœur Ilze Liepa, tous deux anciens danseurs du Bolchoï. Une captation <a href="https://www.youtube.com/watch?v=UYE125CEnMQ" rel="noopener" target="_blank">vidéo</a> permet bien de voir les évidentes influences de la création initiale du <em>Boléro</em> sur <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/maurice-bejart/" rel="tag" title="Articles concernant Maurice Béjart">Maurice Béjart</a>.</p>
<p>Béjart a forcément vu ce ballet repris à Paris par le Grand Ballet du
Marquis de Cuevas en… 1958. Soit deux ans avant qu'il ne s'y attaque à
son tour… On comprend alors à quel point, il n'a rien inventé mais tout
revisité : comme chez Nijinska, il met une danseuse debout sur une
table, qui ondule sur la mélodie de Ravel, tandis que des grappes de
danseurs tournent autour de la table et de la fille, avant de se jeter
sur elle dans le final. L'idée et le concept sont là. Mais pour le
reste, tout diverge. Avec Béjart, la Mélodie, pieds nus, en collant noir
et justaucorps beige, ondule et tournoie dans une gestuelle
néo-classique et non plus flamenca. Les danseurs qui tournent autour de
la table ne sont plus que des hommes et jamais ils ne viennent
accompagner la jeune femme, devenue idole vénérée, seule sur son autel
rouge. Chez Béjart, tout finit mal, par la dévoration du groupe sur
l'individu, là où Nijinska idolâtre la star portée aux nues. Béjart
considère même que la composition musicale est plus orientale
qu'hispanisante, d'où les nombreuses ondulations du ventre et l‘absence
de stylisations et tours de poignets comme dans le flamenco.</p>
<p>En réalité, les influences de Béjart sur ce <em>Boléro</em> seront
surtout… grecques. Béjart relate que Boléro lui faisait penser aux
ruelles des villages grecs. Et Casado raconte ainsi qu'ils commencèrent à
travailler la chorégraphie sur la musique du film grec de Jules Dassin,
« Jamais le dimanche », signée Manos Hadjidakis. Là encore, les dates
concordent : le film venait de remporter un immense succès au festival
de Cannes 1960, et la chanson de Melina Mercouri allait être
instantanément popularisée par Dalida. On est donc loin des fameuses
répétitions symphoniques du même thème du Boléro que Ravel s'était amusé
à trousser pour Nijinska. Mais tout près des fameuses coïncidences et
épousailles de raison entre styles, époques et cultures, chers à Béjart.</p>
<p>La logistique du ballet (une soliste, une table et 40 danseurs
autour), la musique où le thème d'une minute se répète 18 fois, la
montée crescendo de la partition comme de la danse : tout cela semble
très simple. Et pourtant, la chorégraphie de Béjart est redoutable. Pas
seulement par sa durée (un solo de 18 minutes sans jamais descendre de
la table…), mais aussi et surtout par sa difficulté à mémoriser les pas.
Au point que les solistes, aujourd'hui encore, se repassent un
aide-mémoire dessiné par Angèle Albrecht, que nous vous proposons
ci-dessous, et qui n'a jamais été publié.</p>
<p><a class="cboxElement" href="https://www.resmusica.com/wp-content/uploads/2023/05/BEJART_AIDE_MEMOIRE_BOLERO.jpg" rel="lightbox[310008]" title="Comment sont nés les trois chefs-d'œuvre de Maurice Béjart ?"><img alt="" class="alignright wp-image-310003 size-medium" height="507" src="https://www.resmusica.com/wp-content/uploads/2023/05/BEJART_AIDE_MEMOIRE_BOLERO-380x507.jpg" width="380" /></a></p>
<p>On y voit ainsi que chaque séquence de la chorégraphie porte un nom
très imagé : « Crabe », « chat », balance », « soleil », « poisson, « BB
» (comme Brigitte Bardot), « chat », « ventre », « samba », « pince »…
On y voit également que l'influence grecque se confirme (notamment par
une séquence nommée « grec » et des bras en sémaphore et attitudes
devant pour les garçons), tempérée par la reprise de la séquence «
chameau », en plié-dos creux. Et pourtant, malgré ce mémo précieux, les
danseurs ont tant de mal à retenir ces séquences qu'ils peuvent, dans
certaines salles, avoir un prompteur à disposition, avec les noms des
séquences qui défilent.</p>
<p>Il en est une qui raconte avec humour ses déboires pour enregistrer les pas du <em>Boléro</em>, c'est l'immense danseuse russe <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/maia-plissetskaia/" rel="tag" title="Articles concernant Maïa Plissetskaïa">Maïa Plissetskaïa</a>. Dans ses Mémoires, (<em>Moi, <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/maia-plissetskaia/" rel="tag" title="Articles concernant Maïa Plissetskaïa">Maïa Plissetskaïa</a></em>,
Éditions Gallimard, coll. « Témoins », 1995), elle qui avait supplié
Béjart de lui transmettre ce ballet – alors qu'elle a déjà 50 ans -, va
devoir suivre le chorégraphe qui lui souffle les pas en se mettant en
face d'elle, rétro-éclairé par une lampe de poche.<br />
« <em>Je dévorais des yeux la tâche claire qui, du fond de la salle,
m'indiquait d'un signe, comme un agent de la circulation, où je devais
aller. Et j'ai réussi à contenter mon peu conciliant souffleur</em> »
écrit-elle. Elisabeth Cooper, la pianiste des cours qui allait ensuite
faire Isadora avec elle, nous a raconté que la divine soviétique lui
disait, se lamentant de peiner sur Boléro : « <em>Maïa, idiote… Maïa, idiote !</em> » Plissetskaïa fût pourtant l'une des grandes interprètes du Boléro, comme on le voit dans une <a href="https://www.youtube.com/watch?v=SsSALaDJuN4" rel="noopener" target="_blank">captation</a> datant de 1977 (elle fût également invitée à le danser à l'Opéra Garnier en 1976).</p>
<p>C'est quelques années plus tard, en 1979, que Béjart développe une idée géniale autour de son <em>Boléro</em>. Idée qui naît pourtant d'un ennui qu'il développait autour de son propre chef d'œuvre. « <em>Comme ce ballet ne m'apportait plus rien (j'avais l'impression d'en avoir fait le tour)</em> » écrit-il dans ses Mémoires (« <em>Un instant dans la vie d'autrui</em> », Flammarion, 1979), <em>je me dis : « Pourquoi ne pas intervertir la fille et les garçons ?</em> » <em><a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/jorge-donn/" rel="tag" title="Articles concernant Jorge Donn">Jorge Donn</a>
prit la succession de Duska et de (Tania) Bari. Le ballet changea de
sens. Quarante filles autour d'une table devenue le lieu d'un culte
faisaient songer à des prêtresses.</em> » On avait là un Dionysos et ses
Bacchantes. Puis, Béjart préféra revenir définitivement au principe des
seuls garçons autour de la table qui, elle, verra alterner, encore à ce
jour, garçon ou fille soliste.</p>
<p>Au-delà de l'envie de plaire à <a class="st_tag internal_tag " href="https://www.resmusica.com/mot-clef/jorge-donn/" rel="tag" title="Articles concernant Jorge Donn">Jorge Donn</a>,
il y avait aussi, dans cette démarche, une révolution majeure et
prémonitoire : celle de dégenrer la danse néo-classique, répondant ainsi
à un vieux fantasme chez lui, d'androgynie (« <em>Je suis androgyne quand je crée</em> » disait-il), mais aussi de vision sociétale assez précurseur. « <em>A
une époque, en 1979, où les différences entre les hommes et les femmes
s'amenuisent, en tout cas dans la vie sociale et quotidienne, j'ai
trouvé intéressant d'y faire écho</em> » dira-il également.</p>
<p>On peut voir beaucoup de sous-textes dans ce <em>Boléro</em> : un
simple exercice musical, une relecture des danses orientales, une
version chorégraphique du strip-tease (Béjart la revendique dans ses
Mémoires), une rencontre entre l'Orient mystérieux et la virile
Méditerranée (comme l'analyse Germinal Casado) , une histoire de désir,
un orgasme jaillissant, un rituel de mort, un viol collectif… Alexandra
Vandernoot, la fille de Dushka Sifnios , devenue comédienne, se souvient
avec effroi de ses premiers <em>Boléros</em>. « <em>J'avais 8-9 ans et je voyais ma mère se faire dévorer par une bande de messieurs. Pour moi, c'était terrorisant</em> » se souvient-elle aujourd'hui. Curieusement, le public n'aura jamais eu pour Boléro la distance choquée qu'il a pu avoir pour <em>Le Sacre du Printemps</em>, qui s'avère bien moins brutal dans son corps à corps érotisant.</p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-16336574058419226222024-03-02T08:43:00.014+01:002024-03-03T07:36:00.738+01:00"Rogue 0": ambiance sidérale cosmogonique.Léna Angster performeuse sur planète errante....<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha1aYj9EnI9-dAC0u38lEwHdqYOr7vUWqhGkQUv1L-jJTvC5mq4uUhrEMILnKhY93H9JRVy4y5mrHzZlXuBTq4zGgZWYrJ-Qt0FPaYZHEFdkxKyV5d6EAnBec8GNd7vwpbDXq4lSGDpqu8i7EDDPoOIsXE_ot53eIr74Vlwb32ZbbB7ER8CqT_STrkbC4/s1500/Rogue%20-%20Invitation.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha1aYj9EnI9-dAC0u38lEwHdqYOr7vUWqhGkQUv1L-jJTvC5mq4uUhrEMILnKhY93H9JRVy4y5mrHzZlXuBTq4zGgZWYrJ-Qt0FPaYZHEFdkxKyV5d6EAnBec8GNd7vwpbDXq4lSGDpqu8i7EDDPoOIsXE_ot53eIr74Vlwb32ZbbB7ER8CqT_STrkbC4/s320/Rogue%20-%20Invitation.png" width="320" /></a></div><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><div dir="auto" style="text-align: start;">ROGUE Ø</div><div dir="auto" style="text-align: start;"><div dir="auto" style="text-align: start;"></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"> <div dir="auto" style="text-align: start;"><span>D'emblée l'ambiance se forge: des personnages errent sur le plateau, un décompte se fabrique pour annoncer un décollage imminent, un départ pour un voyage sidéral, intergalactique sidérant. Chacun prend sa place, trouve son "endroit" et le vol est immédiat. Le voyage peut démarrer vers les entrailles d'un volcan en éruption, un gouffre karstique en crevasses tectoniques. La musique omniprésente enfle et submerge, envahit l'espace.Crissements, crépitements, grondements d'avalanche. Tel un feu d'artifice, des braises incandescentes, cavernicoles qui se frayent un chemin sous la console de Raphael Languillat, prestidigitateur tactile. (dont on connait "Poxylena" dédié à lovemusic).Un disque futuriste comme masque pour dissimuler un faciès curieux. </span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span> </span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi44oC-ZDax1nE8grkEAhDQ-fy3ztbLa519tyRLhrpWah-4DgAT-1_lDrnEUmcvRkB3VAtjuWuaRrm6QbyeuEohECw416-juVqF-S2Uxsoo1gydIU7T6k8i5fMCm6F2zMmXvcxtLOw5q1_d_Hbhyphenhyphen-JNVomg1r7Ic5SQE0A_15ChR6IPjlbmP165d1uEbvw/s2048/futur.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1366" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi44oC-ZDax1nE8grkEAhDQ-fy3ztbLa519tyRLhrpWah-4DgAT-1_lDrnEUmcvRkB3VAtjuWuaRrm6QbyeuEohECw416-juVqF-S2Uxsoo1gydIU7T6k8i5fMCm6F2zMmXvcxtLOw5q1_d_Hbhyphenhyphen-JNVomg1r7Ic5SQE0A_15ChR6IPjlbmP165d1uEbvw/w266-h400/futur.jpg" width="266" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">photo arsène ott<br /></td></tr></tbody></table><br />On songe au décor de "Entr'acte" de Picabia, avec ces panneaux lumineux métalliques réverbérant sons et lumières signées Raphael Siefert. Une atmosphère constructiviste à la Gabo-Pevsner. S'agit-t-il d'un rituel païen cosmique d'extra-terrestre? L'imagination va bon train pour cette oeuvre performative que l'on s'approprie avec inquiétude, curiosité et empathie.<br /></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span> Les émissions de voix de Françoise Kubler, discrètes, la clarinette de Armand Angster fusionnent dans ce magma sonore bordé de décibels, volumes et intonations puissantes. Multi médiatique panorama de la création spatio-sonore.</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span> </span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigj9V14_3OJ1pXxOBnjOi7ckt5JLi4wjpCK-7GzHXmcp-8ZlzCIuJY5NH0QkhEXHhIvThP3bOf1zO70vxNhtzM8y8XFqPfNPGoHPXMSsTRMUqCLKuJ4l5p1K8kXQoGEOOhN7vSe_5gmdXhjQM0ucEMfbc0D2YHm7QadSwF-SzNI7t5LiWGk_UupNr-ylw/s2048/lena.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1366" data-original-width="2048" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigj9V14_3OJ1pXxOBnjOi7ckt5JLi4wjpCK-7GzHXmcp-8ZlzCIuJY5NH0QkhEXHhIvThP3bOf1zO70vxNhtzM8y8XFqPfNPGoHPXMSsTRMUqCLKuJ4l5p1K8kXQoGEOOhN7vSe_5gmdXhjQM0ucEMfbc0D2YHm7QadSwF-SzNI7t5LiWGk_UupNr-ylw/w400-h266/lena.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">photo arsene ott<br /></td></tr></tbody></table><br /> Le corps d'une des créatures se love sur une chaise gosth, support des ses lentes évolutions voluptueuses. Une combinaison scintillante rivée au corps, des baskets fluo réverbérant la lumière.L'ombre portée aux nues, menaçante, mobile. Elevation ou enlisement au sol sous les singulières lumières vertes et violettes signées Raphael Siefert.Fusion des médias très réussie. Alors que la musique distille des sons acidulés, métalliques comme unisson, sa gestuelle se confirme très plastique ambiant.Des sirènes, des salves, des dérapages sonores font surface et terrain de jeu. Mitraillage, gloussements, chaos en écho permanent. La danse se poursuit au sol, reptation archaïque d'un reptile mouvant.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhavGe3zgNkkY-lvaN7f-ngM8QTgpOyZopxezYEamA8QJzKSpf7USmaMAKlAM8tnI1DJjQQXT9WJq1RJ4LMpncjpconNFHXvC1blGO11tDlTxWt1Bn99xkJvprwNTrmNQ4F7HQ9TSJrkqDUvsuFQjvzSUFc1rkHUNBr1-L4x4AYO0V6L_IVDAuts2fYeaQ/s1600/miroir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1280" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhavGe3zgNkkY-lvaN7f-ngM8QTgpOyZopxezYEamA8QJzKSpf7USmaMAKlAM8tnI1DJjQQXT9WJq1RJ4LMpncjpconNFHXvC1blGO11tDlTxWt1Bn99xkJvprwNTrmNQ4F7HQ9TSJrkqDUvsuFQjvzSUFc1rkHUNBr1-L4x4AYO0V6L_IVDAuts2fYeaQ/w320-h400/miroir.jpg" width="320" /></a></div><br />Face au miroir Narcisse s'exerce à l'identité. Manipulatrice aux yeux lumineux, elle prend possession du corps de l'autre dans un duo tactile. Son exosquelette, architecture de costume de lego sportif opère pour un mystère, un suspens à dévoiler. </span><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span>Des
balancements de bras, tournoiements dans l'espace signent l'écriture
chorégraphique de Léna Kubler: habitée par son personnage étrange.Aspirations en spirale qui lui confèrent un caractère d'ogre puissant similaire aux sonorités permanentes. Elle se répand, fond au sol et face au miroir découvre telle Narcisse, les contours de son existence.Solide dans ses va-et-vient, assurée: elle reprend, répète, s'exerce au jeu de la guerrière amazone, dans un combat volontaire, acerbe.Elle projette, évacue, irradie l'énergie pour forger une créature à la fois innocente et responsable de bien de chaos.Offensive et virulente créature de cette planète inconnue.</span></span></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span> </span></span></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOloYSRC9T5CH-rrCxZdM-udy_iB66JH3ZqhegKYt0bW2eya2ONOWR73tQkzXtVPd29_WbGNrr-SREbFNyh6ZwZmJaoj9QKvVvG3tzEZEEKTgrKldBbdJ0LHfksnjdSUlGUVQx7_U7PyfIzJlOcTzquC7N_x12ZQpOwy4AuE78zMDYo6xDi3c7SUtI4TU/s2048/sque.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1366" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOloYSRC9T5CH-rrCxZdM-udy_iB66JH3ZqhegKYt0bW2eya2ONOWR73tQkzXtVPd29_WbGNrr-SREbFNyh6ZwZmJaoj9QKvVvG3tzEZEEKTgrKldBbdJ0LHfksnjdSUlGUVQx7_U7PyfIzJlOcTzquC7N_x12ZQpOwy4AuE78zMDYo6xDi3c7SUtI4TU/w266-h400/sque.jpg" width="266" /></a></div><br />Des casques-lunettes d'insectes redoutables pour bouclier protecteur. Un duo rassemble les deux protagonistes "femelles", enchâssement de corps singuliers, frôlements magnétiques pour une approche-contact domestiquant, apprivoisant cet autre. Hybride bestiaire fantastique. Cette performance unique est très cohérente, aboutie, en équilibre stable; Au final, les quatre personnages s'allient pour se perdre dans l'observation de cette planète errante, objet de convoitise et de curiosité. Les regards se perdent au loin hors du danger en pluie diluvienne et seul le guitariste Steffen Ahrens demeure fasciné, pétrifié, sidéré.... Puis il s'éclipse...de soleil...<br /></span></span></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span> </span></span></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><span> </span></span></span></div></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwTPejnx1rNjpzHazcDPKtkuD9r4gRCiu71GZHiir3TgpKa2I0XtlvozIcK5d2iqTxvO6123icQKlM1getOO7KjKAlWai4LzkL2X1JwP_ZwbpbSaDHwYh8raxftLHYwARw0ru0Wkx4Kc_3T5qjBVWPLgfV1tmrZtnzJ8wUJvhhNrwHndvnopBX9C5ykKY/s2048/fin.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1366" data-original-width="2048" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwTPejnx1rNjpzHazcDPKtkuD9r4gRCiu71GZHiir3TgpKa2I0XtlvozIcK5d2iqTxvO6123icQKlM1getOO7KjKAlWai4LzkL2X1JwP_ZwbpbSaDHwYh8raxftLHYwARw0ru0Wkx4Kc_3T5qjBVWPLgfV1tmrZtnzJ8wUJvhhNrwHndvnopBX9C5ykKY/w400-h266/fin.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">photo arsène ott<br /></td></tr></tbody></table><br />Conception : Lena Angster et Raphaël Languillat.</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Composition et électronique : Raphaël Languillat</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Chorégraphie , mise en scène et interpretation : Lena Angster</div></div></span><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><div dir="auto" style="text-align: start;"><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: start;">Avec <span><a tabindex="-1"></a></span>l'Ensemble Accroche Note</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Françoise Kubler , voix , Armand Angster , clarinettes , Steffen Ahrens , guitare électrique . </div><div dir="auto" style="text-align: start;">Lumière : Raphaël Siefert</div><div dir="auto" style="text-align: start;">VENDREDI 1er MARS A 20H</div><div dir="auto" style="text-align: start;">Espace Nootoos</div><div dir="auto" style="text-align: start;">6, place Saint-Pierre-le - Vieux</div></div><br /></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7dxEqNVh3aQEvYK9ZciRijV0phwfzOHa-j8fJMyZzjygseo30AvywC9AOZt9lu6CYBOeZrkkL0jkxDpDAviwFU953HYnYr34eTOpdkqim0MTvvbn_d-8Lmwucit9lN2Ju907saEm4psWkStgJ1ASCAikwLaSd7WqmAk_hAdQ12_idmqzm7GTtbNIx-Wo/s480/15378783837584537731.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="480" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7dxEqNVh3aQEvYK9ZciRijV0phwfzOHa-j8fJMyZzjygseo30AvywC9AOZt9lu6CYBOeZrkkL0jkxDpDAviwFU953HYnYr34eTOpdkqim0MTvvbn_d-8Lmwucit9lN2Ju907saEm4psWkStgJ1ASCAikwLaSd7WqmAk_hAdQ12_idmqzm7GTtbNIx-Wo/w400-h209/15378783837584537731.jpeg" width="400" /></a></div><br /></div></span><p></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-74267354749143511262024-02-24T23:00:00.008+01:002024-03-06T21:07:30.028+01:00"Weepers circus": enfants phares en harmonie...<p> </p><div class="row">
<div class="desc">
<div class="text">
<h2><b></b></h2>
<p><b>Création 2023</b></p>
<p><i>Rock, électro, symphonie… le Weepers Circus a croisé au fil de son
histoire une foule d’influences et d’artistes. Aujourd’hui, le combo
Strasbourgeois revisite ses titres phares avec un grand ensemble : la
Musique Municipale de Reichshoffen.</i></p>
<p><i>Le groupe et l’orchestre fusionnent, créant un rock orphéonique et
onirique. Les notes subtiles de la clarinette et du violoncelle, la
puissance de la basse et de la batterie, les exubérances des claviers et
du chant, iront à la rencontre de puissants cuivres.</i></p>
</div>
<div class="image">
<img alt="24_02_24_WeepersFinal-001Samten-Norbu" src="https://www.le-preo.fr/wp-content/uploads/2023/07/24_02_24_WeepersFinal-001Samten-Norbu-768x432.jpg" />
</div>
</div>
</div><p> Un concert qui fera date en exclusivité au Préo: la réunion inédite d'une formation de musiciens amateurs de haut niveau et un groupe soudé des professionnels de haute voltige, de haut voltage: ça donne de l'électricité dans "le vent, dans l'air" comme les paroles du troisième morceau de la soirée!lUne "dame aux camélias" comme référence de bravoure, des pièces nouvelles, du répertoire: ce que nous offre ce soir-là le mythique groupe Weepers circus . Avec tonus, punch et complicité avec un nombreux public de fans. Les morceaux s'enchainent, au coeur du dispositif scénique les quatre garçons dans le vent se donnent à fond, légende de cette musique entre fanfare, klezmer, moyen orient et autre métissage.Les costumes de scène comme des parures circassiennes de dompteurs de public. Ou de Messieurs Loyal faisant une cérémonie d'ouverture.Tout ceci a bon gout, est plein de saveurs, de décibels tonitruants, de verve et de chaleur partagée. De plus des pipeaux s'inventent en renfort et c'est pas du pipeau!<br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2CT05J5AcHjLrvHkyGZ0bIR7ixJTYV_izY8dyTFyUzY6fOCfKLNKXP7fI6rnPw9M6hJaiEThUd2k9FB_grIksOU6jzVoWjIKXbQHMQOppdFoTlZ5PuEZlJiPC8iNDq5_xZiggL65CLuM6Fvex7RQNTK-1jfSGyMmaFMs34Nlt2ImV3KFbh5XDwr5s1DA/s640/preo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2CT05J5AcHjLrvHkyGZ0bIR7ixJTYV_izY8dyTFyUzY6fOCfKLNKXP7fI6rnPw9M6hJaiEThUd2k9FB_grIksOU6jzVoWjIKXbQHMQOppdFoTlZ5PuEZlJiPC8iNDq5_xZiggL65CLuM6Fvex7RQNTK-1jfSGyMmaFMs34Nlt2ImV3KFbh5XDwr5s1DA/s320/preo.jpg" width="320" /></a></div><br />"Les accords"en mode mineur ou majeur pour satisfaire à un corps à corps en accord avec l'Harmonie de Reichshoffen. Entente cordiale et pacte d'amitié sincère pour cette réunion au sommet des grands de ce petit monde musical chatoyant, bigarré, éclectique. Un très bon moment où même le public est participatif et borde de ses reprises, les musiciens. Weepers circus comme un saule versant quelques larmes nostalgiques sur "l'âge" et le vieillissement: mais pas une ride pour cette formation toujours en devenir. Surtout qu'ils ne se fassent pas "des cheveux", la tonsure se porte bien et est de bon aloi! "No woman no cry" disait Bo Marley....<br /><p></p><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifYY2_PzxfMM4sKKjjAymLj1cM7_yYRBOqQGmBxD7dfdT3DYw-JUFY8cb9aLG7vXwygcGzzOJxWGlZntbj3NY6_IAkIjizXG0QMD07k42APbXPDeMW0oaectv7S4SdpLxKKnYIh8-YcW0s4sbWqlNoSOfqTFHPmaBCt54HMudUW5Gb2tlCOayt7nHVIQs/s640/preoo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifYY2_PzxfMM4sKKjjAymLj1cM7_yYRBOqQGmBxD7dfdT3DYw-JUFY8cb9aLG7vXwygcGzzOJxWGlZntbj3NY6_IAkIjizXG0QMD07k42APbXPDeMW0oaectv7S4SdpLxKKnYIh8-YcW0s4sbWqlNoSOfqTFHPmaBCt54HMudUW5Gb2tlCOayt7nHVIQs/s320/preoo.jpg" width="320" /></a></b></div><b><br />Avec L’Harmonie de REICHSHOFFEN dirigée par Marc Alber<br />
</b><b>Le Weeper Circus</b> (Franck George, Denis Léonhardt, Christian Houillé, Alexandre Goulec Bertrand), Mathieu Pelletier<br />
<b>Son </b>: Nicolas Desvernois<br />
<b>Lumières </b>: Manon Meyer<br />
<b>Arrangements orchestraux</b> : François Rousselot<p></p><p>Au Préo le 24 Février </p><p><br />pour l'historique:</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-nT6a632o4p6p9T1OB9HYq4tONX54GAMA3eqcHH9rs53By5u6DSDt3eIpjYkd43dR_qWlkEUNNIO1-KSiuf29_EnkpvLKSm14FlxyyjPNkBNnHNiPQC3LFjaX2cRKygM3rhzzgxZhAGvMwztoX-VscJH6kFDC6os9bfynv1NNjAo_dtAnyAcOgNJ3OkQ/s2048/preooo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-nT6a632o4p6p9T1OB9HYq4tONX54GAMA3eqcHH9rs53By5u6DSDt3eIpjYkd43dR_qWlkEUNNIO1-KSiuf29_EnkpvLKSm14FlxyyjPNkBNnHNiPQC3LFjaX2cRKygM3rhzzgxZhAGvMwztoX-VscJH6kFDC6os9bfynv1NNjAo_dtAnyAcOgNJ3OkQ/w400-h300/preooo.jpg" width="400" /></a></div><p></p><p><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"><i>Après
le Symphonique circus (rencontre avec l’Orchestre des Jeunes de
Strasbourg), le Grand bazar symphonique (fruit d’une création avec
l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg), L’Oiseau de paradis (avec
l’Harmonie de Saverne), nous nous apprêtons à renouer avec un grand
ensemble. A l’invitation de son chef, Marc Alber, la Musique municipale
de Reichshoffen (67) nous accueillera pour un concert exceptionnel à la
Castine. Elle fêtera à cette occasion ses 125 ans lors d’une <span></span>soirée
teintée de rock orphéonique et onirique. En effet, les notes subtiles
de la clarinette et du violoncelle, la puissance de la basse et de la
batterie, les exubérances des claviers et du chant, iront directement à
la rencontre d’un mur de cuivres à la puissance frontale. De cette
union, le public assistera à de nouvelles versions de titres phares de
notre répertoire, ainsi qu’à des chansons inédites, écrites pour
l’occasion et arrangées par François Rousselot. Illustré par une
nouvelle création lumière, poussé par un public en demande de
découvertes, la soirée prendra donc l’aspect d’un spectacle total avec
des titres souvent très puissants, saupoudrés de moments définitivement
sereins.</i></span></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-50460981473173785062024-02-23T23:02:00.004+01:002024-02-24T08:27:56.896+01:00"Génération Next 1" en immersion: pouponnière ou bassin d'incubation prolixe en création musicale contemporaine prodigue..<p> </p><div class="bloc-txt list-cats"><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBORXjUaIUvP2HehAiclvqhTiSqODr9ibCjFq7qU9KSpOMw-oaRGH55VsEpAFdQCnqWPVnGoL87uMpQbb4T15mXnMeQRhGcV5U3r4QQU8m3GURtM8m3eVdpUKmEc_oLcVlw6xRVsyry7ZX0NSJDMVRWMzNGFUC_GZTh98h-VC7Fw4GTCjfsnZH6UDnd2g/s590/HEAR_23-24_lovemusicweb_590.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="431" data-original-width="590" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBORXjUaIUvP2HehAiclvqhTiSqODr9ibCjFq7qU9KSpOMw-oaRGH55VsEpAFdQCnqWPVnGoL87uMpQbb4T15mXnMeQRhGcV5U3r4QQU8m3GURtM8m3eVdpUKmEc_oLcVlw6xRVsyry7ZX0NSJDMVRWMzNGFUC_GZTh98h-VC7Fw4GTCjfsnZH6UDnd2g/w400-h293/HEAR_23-24_lovemusicweb_590.png" width="400" /></a></b></div><b><br />Strasbourg, HEAR <br />
</b><p></p></div>
<div class="intro"><p style="text-align: left;"><i>Premier
des deux concerts du collectif lovemusic qui interprète les créations
des étudiant·es en composition. Au-delà d’une résidence de composition,
Generation Next est une expérience immersive offerte par le collectif
lovemusic à huit étudiant·es compositeur·ices tout au long de l’année
2024.</i></p>
</div>
<p><i>Ateliers,
séances de travail individuels et en groupe et répétitions aboutissent à
la création des nouvelles œuvres, mais aussi d’un concert et d’un
projet programmé et conçu en direct avec les étudiant·es
compositeur·ices.</i></p>
<p><b>Pour cette première, sont jouées des œuvres de:</b><br /> Aurès Moussong avec "Le long rêve de Siyâvas" débute ce concert "inaugural" d'expériences collectives. Flûte, violoncelle, voix et tambour iranien, le "tombak"au service d'une oeuvre très aboutie.Une atmosphère sereine, tranquille, calme s'en détache, flûte et voix en étroite complicité. Parfois fusant de concert. Le tambour en soliste ponctue la composition, la relance après des silences prometteurs. De belles attaques surprennent en fractures ou tenues, en modulations d'amplitude, de volume sonore, de tension..La voix s’immisce, se glisse en langue farsi dans une prosodie à suspens: telle une conteuse discrète et charmeuse. Une sorte de scie musicale borde et prolonge la douceur, la tempérance de l'opus.Une poésie musicale construite par cette inspiration de culture persane très fouillée et rétablie ici pour donner un univers contrasté, fluide et percutant.<br /></p><p>Mélusine Wachs succède avec "Pajarillo Leticiano" pour percussion, flûte et violoncelle. Des vibrations singulières issues de petits paquets de graines font pulser l'atmosphère en autant de parcelles sonores, au coeur du trio d'instruments. Des séquences brèves, courtes, pertinentes évoquent comme un chant d'oiseau, en écho et réverbérations sonores.Oiseau du "milieu du jour" inconnu au bestiaire mais si évocateur de futilité, fugacité et autres tenues versatiles d'un chant merveilleux, enchanteur. Une oeuvre courte et séduisante.</p><p>Simon Louche & Aquila Lescene avec "Réminiscence symbiotiques d'un changement de paradigme" pour voix, flûte, violoncelle et percussion font une forte impression.Fracas en ouverture, étrange univers dans lequel on plonge de force.Souffle cinglant de la flûte, basse des cordes du violoncelle, traversée aérienne de la voix dans des vibrations communes. Le suspens plane plein de fractures, de vivacité: la voix agonise, racle, râle, s'éteint, s'étonne, rebondit. Bien agencée, rythmée, elle triture le son, surprend, apeure.Le ton est celui d'une fiesta virulente: on y affirme en puissance et en volume, les sons d'une fanfare populaire qui avance, progresse, défile, en marche.Inspiration revendiquée par les deux auteurs complices, composant à quatre mains. Une parade foldingue, débridée en majesté dans une écriture très contemporaine. Les majorettes s'affolent et font du neuf ! Dernier souffle tenu comme coup de semonce inattendu. Du bel ouvrage inspiré par un esprit d'échange, d'attention, de plaisir issu de la fréquentation des musiques actuelles, revisitant répertoire et tradition.</p><p>Au tour de Davide Wang de confier sa création aux musiciens "exécutant" de main de maitre ces créations inédites de "jeunesse" très mature. C'est "Esercizi Di Umamizzazione" pour flûte et violoncelle, percussions qu'il leur confie. Un xylophone clair et limpide, des vibrations stridentes ascensionnelles, des éclats de flûte en ponctuation inaugurent le morceau. Ça fuse ou ça caresse dans le tympan, brèves ou longues tenues en contrastes pour les sons ainsi égrenés.Des revirements, de la rapidité, précipitation sonore à l'appui ou langueurs alternent à foison. On compte sur chaque note qui prend son espace dans une sous-couche sonore faite de frottements, de grattages du violoncelle. Presque du métal sonore glaçant, puis ludique, joyeux. Ambiance exacerbée, tonique, virulente. Des bruissements menaçants submergent l'écoute. Auréolés de chuchotements pour créer un discret mystère en bribes de mots épars, parsemés de frappe de pics. Univers de confidence au creux de l'oreille pour humaniser notre tendance à écouter des machines vers un bain d'inconscient salvateur.<br /></p><p>
Irène Rossetti termine en beauté cette soirée de work in progress agrémentée des mots, paroles des compositeurs tous ici présents. "L' Aria et l'oli" c'est la rencontre d'un "petit bidon d'huile" avec la composition musicale. Un bijou d'humour, une "musique à voir et entendre" à la façon d'un Robert Wilson, artiste protéiforme ou du poète Christophe Takos. Les trois instruments au service d'une narration très imagée, aux sons évocateurs de la présence de ce petit personnage charmant. La voix se faisant narratrice, conteuse de bonne aventure, diseuse d'une farce absurde, surréaliste donnant corps et vie à un objet perdu, abandonné. Si attachant! Des mudras indiens habitent la chanteuse, passeuse de récit. Très bien entouré, ce petit lutin prend forme et acte de vie. Du suspens, des silences pour un texte en coupures, haché dans l'espace sonore. De l'air, du vide, de dehors et dedans, des rebonds, des frappes pour créer des images sonores pertinentes. Bruitages qui parlent à l'imaginaire sollicité ainsi par la fantaisie du sujet proposé, abordé avec poésie et doigté, noblesse et subtilité. Élégance au final dans des reprises de tonalités, des répétitions scandées comme un refrain, leitmotiv ou slogan de manifestation. Une pièce servie, comme les quatre autres par le collectif lovemusic dont on retiendra les talents vocaux de la brillante et virtuose Léa Trommenschlager, la subtilité du jeu de la violoncelliste Lola Malique, le souffle inédit de Emiliano Gavito, l'aisance du percussionniste Rémi Schwartz.</p><p>Le tout orchestré, introduit et animé par Adam Starkie, monsieur Loyal de la soirée. Les bonnes fées veillent sur le berceau.<br /></p><p><br /></p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-7346026402809855052024-02-22T22:39:00.019+01:002024-02-23T17:54:27.889+01:00"Only" ......you my body ! Les percu, sans percu c'est de la bombe corporelle, de l'agitation, des secouses telluriques, du remous tectonique<p> </p><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2UyoedDkKtnfVGemxYGu76PQttI6WDkeAJ2W7MF_J4vFc4AfYy4Yfi-VaxO46JY5bgJAsGb6q2HZFdiGeLPhV7z_nZM624YNyYj5bcDnky2r0c0p_iqvhjmadBm-r0Qt-RJ5e9R4XFP4AEPiTPMMQI8vUkdGP_8pfHpznBidZ9S-4qujku81f7eh8dRo/s200/IMG_1301-200x200.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2UyoedDkKtnfVGemxYGu76PQttI6WDkeAJ2W7MF_J4vFc4AfYy4Yfi-VaxO46JY5bgJAsGb6q2HZFdiGeLPhV7z_nZM624YNyYj5bcDnky2r0c0p_iqvhjmadBm-r0Qt-RJ5e9R4XFP4AEPiTPMMQI8vUkdGP_8pfHpznBidZ9S-4qujku81f7eh8dRo/w320-h320/IMG_1301-200x200.jpg" width="320" /></a></b></div><b><br />JEUDI 22 FÉVRIER 2024, 20H, THÉÂTRE DE HAUTEPIERRE, STRASBOURG</b><p></p><p><i>L’ensemble
présente ONLY, nouveau programme constitué de quatre nouvelles oeuvres
sans instrument de percussions, imaginées par les compositrices Agata
Zubel, Yijoo Hwang et la chorégraphe Noémie Ettlin. Nous
poursuivons l’exploration et l’expérimentation autour du corps, élément
indispensable aux percussionnistes dont le geste mène à l’impact.
Comment repenser le mouvement des corps dans la musique percussive ?</i></p><p></p><p><i>Spray</i> (2024), Agata Zubel – création*<br /><i>Désordre</i> (2024), Yijoo Hwang – création</p><p><i>Banquise</i> (2024), Noémie Ettlin – création</p><p>. </p><p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGexgfhvw3Heg-f5Ikeu0kdvXudB3zRAVsM5vTSS67J0aPiH4Fm74xO-3aIzSFqn_Ku03gUOaIygzQOm5tfv9FZlc1Ps1CJUakaXX1_gI0FOcLaGoX6ozf40x0XUzX51ZJ09BUTA-iIWJA1UP92syX48SCXWpV8FGdE4oq6ZSz7mE3aIKVvraPaco45Rw/s900/peintra.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGexgfhvw3Heg-f5Ikeu0kdvXudB3zRAVsM5vTSS67J0aPiH4Fm74xO-3aIzSFqn_Ku03gUOaIygzQOm5tfv9FZlc1Ps1CJUakaXX1_gI0FOcLaGoX6ozf40x0XUzX51ZJ09BUTA-iIWJA1UP92syX48SCXWpV8FGdE4oq6ZSz7mE3aIKVvraPaco45Rw/w266-h400/peintra.jpg" width="266" /></a></i></div><i><br />Dans Désordres,
Yijoo Hwang s’inspire de textes philosophiques pour évoquer la solitude
et la difficulté à ne pas être perturbé par les injonctions
continuelles qui nous entourent, qui génèrent du stress et peuvent même
nous mener au burn-out. Expression de ce qui traverse l’humain, les
interprètes de la pièce brisent des murs invisibles, impliquant
directement le public dans sa réflexion, dans une quête d’apaisement.
Pièce pour gestes et cris, Désordre</i> agite le public. <p></p><p>Ils sont trois sur le plateau dans le "plus simple appareil", leur corps. Frottements, glissements sur le tissus de leur vêtement, brèves percussions corporelles en alternance. Au coeur du trio, le rythme est soutenu, tendu comme une danse flamenco, un écho, des ricochets entre les trois interprètes. Précipités et accélérations, volées de petits bruits crissants au final dans le noir. C'est troublant et si des cris, des toux successives parviennent du public, complice de ces "percussions naturelles organiques", c'est pour mieux rendre la salle participative, intrusive dans le processus de création live.<i><br /></i></p><p><i><b></b></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8KXwfIyLPOty0IlTunGqa7iZ2b8uAXy1_r33AUFgEgSJKutexzcGjn-p-kJShrNWxgPoRIWHAysqKKvHmg5pccfqp2Wv1jJMLKm8fGOKQG6W6mO1tAH6TL_uD8xRVlcBATeEOUxg8LoKTXgGkV7NY7mZlHjxdLNr5m0e1alRd2TfZ3joDx_j0g6LXqw0/s900/peintro.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="900" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8KXwfIyLPOty0IlTunGqa7iZ2b8uAXy1_r33AUFgEgSJKutexzcGjn-p-kJShrNWxgPoRIWHAysqKKvHmg5pccfqp2Wv1jJMLKm8fGOKQG6W6mO1tAH6TL_uD8xRVlcBATeEOUxg8LoKTXgGkV7NY7mZlHjxdLNr5m0e1alRd2TfZ3joDx_j0g6LXqw0/w400-h266/peintro.jpg" width="400" /></a></b></i></div><i><b><br />Spr</b>ay d’Agata
Zubel est une œuvre sonore pour bombes de spray, où les sons produits
par les bombes interagissent directement avec l’espace visuel du.de la
spectateur.rice sur de grandes toiles disposées sur le plateau. Spray</i> est un acte performatif mélangeant travail rythmique et recherche plastique. <p></p><p>En bleu de travail, de dos, voici les tagueurs de la soirée, peintres "sauvages" à la sauvette des cités urbaines. Des "bombes" en quelque sorte que ces travailleurs de l'obscurité. Ca spritze à l'envi comme un sprite pétillant de sons incongrus.Toiles blanches pour mieux tracer en formes ovoïdes de couleur verte, puis traces de bleu pour ces graffeurs de sons.Les pinceaux sont des balais de percussionnistes pour un ballet de gestes synchrones, chorus ou alternance rythmée de mouvements. Les sons dérapent, glissent, frottent la toile et des compositions singulières très colorées jaillissent comme des partitions écrites sur le vif, in situ. Les bombes deviennent maracas.Un balayage des toiles sonore fort impressionnent. Des nymphéas pastel sur six chevalets alignés. La scénographie est originale. Encore une touche de rose, un étalage de couleurs et de matière à l'aide de planches et le tour est joué. Du jaune en bavures et coulures à l'aide de papier. Des techniques picturales pour écrire des sons et bruitages inédits. L'expérience est probante et chacun observe, évalue son oeuvre, son résultat, laissant une exposition de six toiles inédites. A quant la vente aux enchères chez Artcurial? <br /></p><p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB-vUQ71rhddUxHo7T7oebqHh5PvLV7f6GIuKjytZo0Ez1vqKnmEDokF7htaNHDP7YprlzlomOmz0v0VisrM0ve9wcCEFY_ILzRJ1-ns5U7K8yS1e1zX2BAxUqi_ma9pt7q79_KZgDIb9Xzu8FUYYxhpJ5G00-7LR16e-WuMi-XyL52Co9ClZjSINIhB8/s900/peintrei.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="900" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB-vUQ71rhddUxHo7T7oebqHh5PvLV7f6GIuKjytZo0Ez1vqKnmEDokF7htaNHDP7YprlzlomOmz0v0VisrM0ve9wcCEFY_ILzRJ1-ns5U7K8yS1e1zX2BAxUqi_ma9pt7q79_KZgDIb9Xzu8FUYYxhpJ5G00-7LR16e-WuMi-XyL52Co9ClZjSINIhB8/w400-h266/peintrei.jpg" width="400" /></a></i></div><i><br />Enfin,
tel un commando de pingouins œuvrant à une ferveur commune, régi par
une rythmicité intrinsèque et intransigeante, les six interprètes de Banquise
exécuteront les missions organisées par la chorégraphe Noémie Ettlin.
Cette oeuvre, sans musique, met en mouvement les percussionnistes de
manière coordonnée et absurde, au travers un exigent travail sur la
rigidité, la rapidité et la précision.</i><p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmwChdC2qk8LjHCHY4Y6SwaIh9NpAHd7aeFYkygmDcEfSKPdid745ozkz9HrZQf_FznctabEP0Ss6f7zfmeGJfPgfDN9yQ3qNNKzv2K06lZ1dK2uZ7e9tbAHMRwcwc1fyavnkmem5xPC9_rTCU1S2kvc6asmG5URoc6l3r5Nma1wjRxCJv6C20nDrJgtQ/s2048/PINGOU.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmwChdC2qk8LjHCHY4Y6SwaIh9NpAHd7aeFYkygmDcEfSKPdid745ozkz9HrZQf_FznctabEP0Ss6f7zfmeGJfPgfDN9yQ3qNNKzv2K06lZ1dK2uZ7e9tbAHMRwcwc1fyavnkmem5xPC9_rTCU1S2kvc6asmG5URoc6l3r5Nma1wjRxCJv6C20nDrJgtQ/w400-h266/PINGOU.jpg" width="400" /></a></div><br />La marche des empereurs sur la banquise<p></p><p>Après un fracas de tempête extérieure et l'apparition de volumes simulant la banquise, six musiciens-danseurs en tenue grise et noire, pieds nus: le corps pour seul instrument. De dos, animés de petites secousses et balancements, puis dans l'espace en mouvements lents, retenus. Entrée en matière de danse pour ce groupe, soudé, à l'écoute. Sculpture mouvante et bruits. Souffles à l'appui. Les visages s'animent dans des directions variables, comme des pantins animés d'une démarche singulière et rythmée, voici les pingouins. Les mains croisées joliment sur le ventre. Sons de sumos, <span class="ILfuVd" lang="fr"><span class="hgKElc">de combat entre le
Dieu tonnerre "Takemikazuchi" et le dieu du vent "Takeminakata",</span></span>d'animaux divers en ricochet ou canon. Telles des mécaniques, joueurs et animés de tempi, nos six danseurs habitent les percussions avec aisance et musicalité. Un porté pour contrer la pesanteur, des roulades et une chaine de corps au sol pour défier les alignements conventionnels. Jeux de pieds, d'aller et retour à quatre pattes. Tout est bon pour percuter, sonoriser l'espace en toute simplicité. Un chant jingle pour chorale et nos pingouins disparaissent, petites créatures en émoi.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA9FY76TN5JtTY8RZ9Rf5EUU5hn_DnTABOEue-oQDI9bLpt3GEwOEB5qngMIpYVvCW7G4QHsHegV3zu2qRlvimz9r2b0kDgt4VhVLYNaIXOXSx5bfCH3bz1NYH4vmOnure2AJ0Yv5EwFuYjTWVMSjxtMIH_Z4oIaay9p8SbAivps-9nc3SllQiXYwUME0/s2048/PINGO.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA9FY76TN5JtTY8RZ9Rf5EUU5hn_DnTABOEue-oQDI9bLpt3GEwOEB5qngMIpYVvCW7G4QHsHegV3zu2qRlvimz9r2b0kDgt4VhVLYNaIXOXSx5bfCH3bz1NYH4vmOnure2AJ0Yv5EwFuYjTWVMSjxtMIH_Z4oIaay9p8SbAivps-9nc3SllQiXYwUME0/w400-h266/PINGO.jpg" width="400" /></a></div><br />Le concert "Only" prouve une fois de plus que le groupe des Percussions de Strasbourg, cherche, trouve et inaugure des formes musicales sans pareil.Un concert sans percussions et c'est la révolution de 1917 comme "Feu d'Artifice" le ballet de lumières sans danseur de Giacomo Balla et Stravinsky...<br /><p></p><p> </p>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-51994592518510158642024-02-21T21:46:00.005+01:002024-02-22T09:05:37.011+01:00"Ca va bien se passer j'espère" : les trois coups du brigadier. Avis de Passage à l'acte de Robert Bouvier.<p> </p><h3 class="content__title"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq7kL6ev1V6C1b13Y9knpkDnt44nRaKgAzmFlJRwTQ8sx0tKJx57EPhMQD4HAb7yB3jWo6zOeDcIlgPIVgJjkvbprI9Xn92H1YP_9gHTRnDKifC0ARMNCSo8fFF1A-JdGZ1thF4gY35H6HO2krKJ-rzYC9RWizZUt1cYjA0lzeFudrJl2Sqc2mpvuvcf0/s768/banniere-6-768x372.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="372" data-original-width="768" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq7kL6ev1V6C1b13Y9knpkDnt44nRaKgAzmFlJRwTQ8sx0tKJx57EPhMQD4HAb7yB3jWo6zOeDcIlgPIVgJjkvbprI9Xn92H1YP_9gHTRnDKifC0ARMNCSo8fFF1A-JdGZ1thF4gY35H6HO2krKJ-rzYC9RWizZUt1cYjA0lzeFudrJl2Sqc2mpvuvcf0/w400-h194/banniere-6-768x372.jpg" width="400" /></a></div><br />This is Robert Bouvier, ze directeur euh directOr of ze théâtre de... Newcastle !</h3>
<p><i><b>« </b>Robert : Je ne vais jamais faire
illusion. Ils voient très bien que je suis le directeur du théâtre et
non pas le prince Siegfried. Madame Huguenin a vraiment l’air déçue,
elle se réjouissait tellement de voir le Lac des Cygnes. Pas sûr qu’elle
reprenne un abonnement la saison prochaine. Essayons quelques pas
chassés. Ça a l’air de mieux marcher… » <br /></i></p>
<p><i>Robert, le directeur du théâtre, décide de monter sur scène en
attendant l’arrivée de la compagnie retenue à la douane pour un problème
de visa. Rien ne doit gâcher la première de ce spectacle tant attendu
par son cher public. Fidèle public d’un théâtre qu’il dirige depuis plus
de vingt ans, bravant courageusement les pannes de billetteries, les
lubies d’artistes, l’inconstance des sponsors, les exigences des élus.
Alors pas question de ne pas lever le rideau ce soir ! N’est-il pas
acteur avant tout ?</i></p>
<p>Il rêvait d’accueillir la grande troupe de ballet du Kirov et le voici contraint d'être le Prince Siegfried dans le Lac des Cygnes, car ô malheur, la troupe est en retard et le directeur du théâtre se voit dans l'obligation de nous faire patienter: le temps d'une représentation fabriquée de toutes pièces devant nous. L'occasion de faire taire Tchaïkovski, d'assécher le Lac pour plonger dans son histoire personnelle d'apprenti comédien. Il n'y a pas d'eau dans la piscine et voilà Robert Bouvier dans un passage à l'acte pas simple. Auto fiction, autobiographie autosuffisance ou narcissisme? Dans un passage à tabac, le voici qui vitupère et démolit gentiment son univers, son monde d'investigation: de comédien, figurant et acteur de cinéma, il décrit, commente, ironise sur la gente artistique que pourtant il dévore des yeux. Son monde, celui de Gérard Philippe qu'il adule, son rêve jouer Lorenzaccio.. Il passe par tous les genres, les rôles, endosse une centaine de personnages célèbres qui ont accompagné sa carrière. Avec enthousiasme, sincérité et verve linguistique. </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfFr6YVud8_WNQVzMJb5Cops3W4dsCMqQ0kSYHn1va4Bb0ZpMrnwYC4NDdcx3INXDpvS4vPlaNYv5EofQsaEKhyYUU-vWvxjRkwGUGOE312G5cxXKJiEsazdUKuxOa5jmRP2XUh6dwB-WRmGXORuTuq6xIkr7NSwvUpq7ZFH-ELzOKHACotv2e0v2MDME/s1439/424660298_895000085964654_2483529517547946871_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="1439" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfFr6YVud8_WNQVzMJb5Cops3W4dsCMqQ0kSYHn1va4Bb0ZpMrnwYC4NDdcx3INXDpvS4vPlaNYv5EofQsaEKhyYUU-vWvxjRkwGUGOE312G5cxXKJiEsazdUKuxOa5jmRP2XUh6dwB-WRmGXORuTuq6xIkr7NSwvUpq7ZFH-ELzOKHACotv2e0v2MDME/w400-h266/424660298_895000085964654_2483529517547946871_n.jpg" width="400" /></a></div><p><br />Quelques jolis jeux de mots, des situations , répliques et réparties cocasses à propos des uns et des autres que l'on ne citera pas ici. Mis en scène par sa cousine, danseuse et chorégraphe de la "Nouvelle Danse en France" dans les années 1980, Joelle Bouvier, il arpente, sillonne le plateau, déambule, et s'adresse à nous naturel, quelque peu cabotin. Flagornerie et drôlerie pour ce "Directeur du Théâtre du Passage" à Neuchatel. Direction qu'il quittera en 2025 après de bons et loyaux services: servir et flatter les édiles, les spectateurs, la critique et tout le bataclan. Une vie de "chien" bien fertile et cocasse que la sienne. Un peu d'un autre temps cependant...Avis de passage à l'acte pour ce passeur de farces théâtrales et autres chausse- trappes acidulées. Ça s'est bien passé comme convenu et l'on passe au parler "plat" en Suisse avec son accent si délicat. En coulisse ça jase et le passage à niveau se referme sur ce pamphlet bien mené de main de maitre.</p><p><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u" dir="auto"></span></p><div class="x1gslohp x11i5rnm x12nagc x1mh8g0r x1yc453h x126k92a x18lvrbx" dir="auto">"Cette aventure avec Robert fut merveilleuse. Un moment de joie, de rires, de gravité aussi, mais toujours dans la douceur de notre tendresse. " Joelle Bouvier "Là encore le travail est très joyeux". </div><span class="x4k7w5x x1h91t0o x1h9r5lt x1jfb8zj xv2umb2 x1beo9mf xaigb6o x12ejxvf x3igimt xarpa2k xedcshv x1lytzrv x1t2pt76 x7ja8zs x1qrby5j"></span><p></p><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1h91t0o xkh2ocl x78zum5 xdt5ytf x13a6bvl x193iq5w x1iyjqo2 x1eb86dx" role="presentation"><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1r8uery x1iyjqo2" role="presentation"></div></div><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1h91t0o xkh2ocl x78zum5 xdt5ytf x13a6bvl x193iq5w x1c4vz4f x1eb86dx" role="presentation"></div><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1h91t0o xkh2ocl x78zum5 xdt5ytf x13a6bvl x193iq5w x1c4vz4f x1eb86dx" role="presentation"><div aria-hidden="true" class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 x78zum5 xdt5ytf x1iyjqo2 x2lah0s xl56j7k x1n2onr6 xpdutdq x1n327nk x1t2a60a"><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x6s0dn4 x78zum5 xzgd20w xl5lk40 xpdutdq x1q0g3np" role="presentation"><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x6s0dn4 x78zum5 xzgd20w xl5lk40 xpdutdq x1q0g3np" role="presentation"><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd"><span class="x4k7w5x x1h91t0o x1h9r5lt x1jfb8zj xv2umb2 x1beo9mf xaigb6o x12ejxvf x3igimt xarpa2k xedcshv x1lytzrv x1t2pt76 x7ja8zs x1qrby5j"><div class="x9f619 x1n2onr6 x1ja2u2z __fb-light-mode" style="--chat-composer-button-color: #0084ff; --chat-composer-input-background-color: var(--comment-background); --chat-outgoing-message-bubble-background-color: #0084ff; --mwp-header-button-color: #0084ff; --mwp-message-list-actions-gap: 0px; --mwp-message-list-actions-width: calc(var(--mwp-message-list-actions-width,70px) + 3*0px); --mwp-message-list-profile-start-padding: 8px; --mwp-reply-background-color: var(--comment-footer-background);"></div></span></div></div></div></div></div><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd"><span class="x4k7w5x x1h91t0o x1h9r5lt x1jfb8zj xv2umb2 x1beo9mf xaigb6o x12ejxvf x3igimt xarpa2k xedcshv x1lytzrv x1t2pt76 x7ja8zs x1qrby5j"><div class="x9f619 x1n2onr6 x1ja2u2z __fb-light-mode" style="--chat-composer-button-color: #0084ff; --chat-composer-input-background-color: var(--comment-background); --chat-outgoing-message-bubble-background-color: #0084ff; --mwp-header-button-color: #0084ff; --mwp-message-list-actions-gap: 0px; --mwp-message-list-actions-width: calc(var(--mwp-message-list-actions-width,70px) + 3*0px); --mwp-message-list-profile-start-padding: 8px; --mwp-reply-background-color: var(--comment-footer-background);"></div></span></div><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd"><span class="x4k7w5x x1h91t0o x1h9r5lt x1jfb8zj xv2umb2 x1beo9mf xaigb6o x12ejxvf x3igimt xarpa2k xedcshv x1lytzrv x1t2pt76 x7ja8zs x1qrby5j"><div class="x9f619 x1n2onr6 x1ja2u2z __fb-light-mode" style="--chat-composer-button-color: #0084ff; --chat-composer-input-background-color: var(--comment-background); --chat-outgoing-message-bubble-background-color: #0084ff; --mwp-header-button-color: #0084ff; --mwp-message-list-actions-gap: 0px; --mwp-message-list-actions-width: calc(var(--mwp-message-list-actions-width,70px) + 3*0px); --mwp-message-list-profile-start-padding: 8px; --mwp-reply-background-color: var(--comment-footer-background);"></div></span></div><div class=""><div class="x78zum5 xdt5ytf x1n2onr6" data-release-focus-from="CLICK" data-scope="messages_table" role="gridcell" tabindex="0"><div class="x78zum5" role="none"><div class="x78zum5 x1iyjqo2 xs83m0k xeuugli" role="none"><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1h91t0o xkh2ocl x78zum5 xdt5ytf x13a6bvl x193iq5w x1iyjqo2 x1eb86dx" role="presentation"><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1r8uery x1iyjqo2" role="presentation"></div></div></div><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1h91t0o xkh2ocl x78zum5 xdt5ytf x13a6bvl x193iq5w x1c4vz4f x1eb86dx" role="presentation"><div class="x1xc55vz" role="none"></div></div></div><div class="html-div xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x1eb86dx xh8yej3 x1jwls1v" role="presentation" style="--height: 6px;"></div></div></div><div role="gridcell"></div><div class="x78zum5 x1iyjqo2 x6q2ic0" style="margin-left: 0px;"><div class="x16sw7j7 x107yiy2 xv8uw2v x1tfwpuw x2g32xy x9f619 xlai7qp x1iyjqo2 xeuugli"><div class="x78zum5 x1a02dak x13a6bvl"><div class="x78zum5 x1iyjqo2 x1gja9t x16n37ib x1xmf6yo x1e56ztr xeuugli x1n2onr6"><div aria-describedby=":r3jg:" aria-label="Écrire un message" class="xzsf02u x1a2a7pz x1n2onr6 x14wi4xw x1iyjqo2 x1gh3ibb xisnujt xeuugli x1odjw0f notranslate" contenteditable="true" data-lexical-editor="true" role="textbox" spellcheck="true" style="user-select: text; white-space: pre-wrap; word-break: break-word;" tabindex="0"><p class="xat24cr xdj266r"><span data-lexical-text="true"></span></p></div></div></div></div></div><p></p>
<p><i>À la ville, Robert Bouvier est directeur de théâtre, metteur en scène
et acteur pour de vrai. À la scène, il manipule comme personne le récit
éclaté, le regard croisé, la mise en abyme, l’humour décalé et
l’autodérision dans une création inédite et croustillante qui passe sur
le grill sa carrière artistique et les aléas d’un directeur toujours
prêt à mouiller sa chemise pour que le spectacle continue… Alors ça va
jouer !</i></p>
<div class="content__credits">
<h3 class="content__title"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-_uPCHsQIzZ8g7Bx3DNhsA0z240Hl5MA2BjIrlGSfU1QowT2f55TxUfFh8IA2xEsbe_36gYQuNV4rJLIKed84tvMjOu5IexInuIrXY88UTTEv4HOVi8TakSCfEtU_fx3j57X7NcAWsREftnWjftGc-mzBK1tY8fMmoMQFL6eoz1HW7iDEw5PviuZ2jRs/s259/bouviere.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="259" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-_uPCHsQIzZ8g7Bx3DNhsA0z240Hl5MA2BjIrlGSfU1QowT2f55TxUfFh8IA2xEsbe_36gYQuNV4rJLIKed84tvMjOu5IexInuIrXY88UTTEv4HOVi8TakSCfEtU_fx3j57X7NcAWsREftnWjftGc-mzBK1tY8fMmoMQFL6eoz1HW7iDEw5PviuZ2jRs/w320-h240/bouviere.jpeg" width="320" /></a></div><br />Distribution</h3>
<div class="credits">
<div class="credits--left">
<p>de Robert Bouvier, Joëlle Bouvier, Simon Romang<b> </b>Mise en scène <b>Joëlle Bouvier, Simon Romang<br />
Compagnie du Passage</b>, Neuchâtel (Suisse) Avec <b>Robert Bouvier <br /></b></p>
<p>Lumières <b>Pascal Di Mito</b> Musique et univers sonore <b>Matthias Yannis Babey</b> Musique originale <b>Lucas Warin</b> Costumes <b>Faustine Brenier</b> Décor et accessoires <b>Yvan Schlatter</b> Régie générale <b>Pascal Di Mito</b> Production et diffusion <b>Sandrine Galtier-Gauthey</b> Administration <b>Danielle Junod</b>
</p><div class="credits--right">
<p><i>La Compagnie du Passage est
subventionnée par le Service de la culture du Canton de Neuchâtel, la
Direction de la culture de la ville de Neuchâtel, le Syndicat
intercommunal du Théâtre régional de Neuchâtel.</i></p><p><i>Au TAPS SCALA jusqu'au 22 Février <br /></i></p>
</div>
</div>
</div>
</div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5102856257411048813.post-66720436666404393402024-02-21T16:59:00.000+01:002024-02-21T16:59:28.374+01:00"Almataha": manipulations de rêve. Kleist en émoi<p> </p><div class="px-0 pt-0 pb-5"><div class="col-12 content p-0"><div class="initial"><div class="title-header"><h1 class="titre my-0"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVcJKnM_CWVlS2jL1TvlNn_u6nJOcEu5Xoyt_-UoMZC2m55dDc18tSExLorVOmPjxyEIO483dHomM7zdNCOln-ZR3vvIaOWslMh78BnXgwXc7q_Xk58Q6FOIoaEEBM1hD55cuYHPKZaBEqTxh_uG6YrVHYC182_DOtCIH-Jv7raiQj-hpomQqmfmGs0ts/s1920/01-brahim-bouchelaghem-almataha-1920x726.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="726" data-original-width="1920" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVcJKnM_CWVlS2jL1TvlNn_u6nJOcEu5Xoyt_-UoMZC2m55dDc18tSExLorVOmPjxyEIO483dHomM7zdNCOln-ZR3vvIaOWslMh78BnXgwXc7q_Xk58Q6FOIoaEEBM1hD55cuYHPKZaBEqTxh_uG6YrVHYC182_DOtCIH-Jv7raiQj-hpomQqmfmGs0ts/w400-h151/01-brahim-bouchelaghem-almataha-1920x726.jpg" width="400" /></a></div><br />Brahim Bouchelaghem </span><span style="font-size: small;">Cie Zahrbat</span><span style="font-size: small;"> France 3 danseurs + 1 marionnette création 2021</span></h1><div class="mb-md-3 mt-md-5 mb-0 mt-0"><h3 class="title_front_office">Almataha</h3></div></div></div><div class="content"><div class="content-box-js content mb-5" id=""><div class="wprt-container"><p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi31rwer0ogCcVXHZbCkd3SiU-3hOjhbw_O-uZ75y-1L4v2b0lfCY0vVPsxwNaCgaXpcnhCyyVQKPa_HA6PV6uHNl9iybwJehLL3xYWd_dxUbfmPU0-_X_cW96UvLn2c-s4r-MneuVYLLf7uYROB1iAPjk4W9Z9dS3gEy3MTcVyhpdgNTAkkzuGcIjFkw4/s225/alma.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi31rwer0ogCcVXHZbCkd3SiU-3hOjhbw_O-uZ75y-1L4v2b0lfCY0vVPsxwNaCgaXpcnhCyyVQKPa_HA6PV6uHNl9iybwJehLL3xYWd_dxUbfmPU0-_X_cW96UvLn2c-s4r-MneuVYLLf7uYROB1iAPjk4W9Z9dS3gEy3MTcVyhpdgNTAkkzuGcIjFkw4/w400-h400/alma.jpeg" width="400" /></a></i></div><i><br />Brahim
Bouchelaghem, chorégraphe de la compagnie Zahrbat et grande figure de
la danse hip-hop et Denis Bonnetier, directeur artistique de la
compagnie de marionnettes Zapoï, se sont associés pour créer un monde
imaginaire inspiré des mythes grecs du Minotaure ou d’Icare. Véritable
voyage initiatique, trois danseurs accompagnent la marionnette Shorty –
moins d’un mètre de haut – dans sa quête d’identité et guident le petit
héros dans le labyrinthe de ses pensées pour éprouver et faire naître au
fur et à mesure les plus beaux des sentiments, l’amour et la
fraternité.<br /> Avec délicatesse et prouesse technique, les danseurs
donnent vie à une marionnette plus vraie que nature dans ses gestes et
totalement crédible dans ces passages dansés. La danse hip-hop incarnée
dans un personnage par nature inanimé révèle à la fois la magie et
l’empathie des interprètes. Un spectacle familial totalement touchant.</i><p></p><div class="kb0PBd cvP2Ce" data-sncf="1" data-snf="nke7rc"><div class="VwiC3b yXK7lf lVm3ye r025kc hJNv6b Hdw6tb" style="-webkit-line-clamp: 2;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMdDfV8Z0DcuScg390bnSPiG9K0Ji4A7loVLvuL3fl49XPsCACLbmYrFgb4eQVXKzUXHbV7sRgc53w7nbH2kpM1jxqUCkcNr8nw0HyVhVIyFiu0SLQQnDNoaNB9B_OibQ4VpzggcgxhrtdcbIy95zjCCipcHGvdq0uYCOcjYU3HZ6pxFD_rVHLoajqg0c/s225/almat.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMdDfV8Z0DcuScg390bnSPiG9K0Ji4A7loVLvuL3fl49XPsCACLbmYrFgb4eQVXKzUXHbV7sRgc53w7nbH2kpM1jxqUCkcNr8nw0HyVhVIyFiu0SLQQnDNoaNB9B_OibQ4VpzggcgxhrtdcbIy95zjCCipcHGvdq0uYCOcjYU3HZ6pxFD_rVHLoajqg0c/w400-h400/almat.jpeg" width="400" /></a></div><br />"Étant donné que, dans la <i>marionnette</i>, l'âme et le mouvement des membres sont un, la <i>marionnette</i> est le « symbole de la nature humaine idéale ». Extrait de "Sur le théâtre de marionnettes" de Kleist. Alors quoi de plus naturel que de voir d'animer sous les doigts de soi disant "manipulateurs" un petit corps cartonné de dimension réduite. Un personnage à part entière qui se réveille, fait ses exercices quotidiens dans son intimité, à vue. Perché sur des blocs amovibles, constructions changeantes au gré des séquences qui se succèdent. On est touché par cette énergie qui pulse, petit corps perméable imprégné de grâce, poreux à chaque pulsation des mains qui le font se mouvoir. Mains et bras de danseurs de hip-hop donc de corps aguerris au rythme, à la faculté de créer du mouvement sans limite ni obstacle au passage de flux énergétiques. Histoire de Minautore gardant la grotte mystérieuse de la Mythologie de référence. L"atmosphère, sombre, opaque désigne les silhouettes, fait apparaitre dans la lumière la marionnette qui se dessine, bouge, se meut gracieusement dans une rare qualité de fluidité. Des nuages comme décor, la mer comme surface de navigation dans une séquence onirique où Shorty navigue sur sa barque oubien s'élève sur un croissant de lune. Les trois danseurs mimétisent avec cette créature qui leur enseigne l'art du bougé hip-hop en miroir. Ils sont eux malgré tout ficelé à des amarres, cordons qui les empêchent, les entravent dans leur mouvement, mais au profit d'un autre style de mouvance. Trois hip hopeurs bien "couronnés", aptes à adopter ou se faire adopter par un corps-objet inanimé: lui rendant âme et énergie.</span>Marionnette et danse pour explorer les traces de la mythologie avec
humour, délicatesse, tendresse et talent étonnant. L'histoire est
simple, toute en objet décrite, incarnée, explorée pour rendre tangible
un univers fondateur. Voyage initiatique fort bien conduit et organiser
pour faire décoller dans l'imaginaire, autant cette marionnette
manipulée par trois danseurs hip-hop, où bercée par un french cancan de
vaches suisses, délicieuse touche d'humour sanglant dans cette
atmosphère tendre et romanesque à souhait.<span><br /></span></div><div class="VwiC3b yXK7lf lVm3ye r025kc hJNv6b Hdw6tb" style="-webkit-line-clamp: 2;"><span> </span></div><div class="VwiC3b yXK7lf lVm3ye r025kc hJNv6b Hdw6tb" style="-webkit-line-clamp: 2;"><span> </span>A Pole Sud le 21 Février</div></div><p></p></div></div></div></div></div>Geneviève Charrashttp://www.blogger.com/profile/16101489683063519409noreply@blogger.com0