Aurores au crépuscule pictural
Tableaux sonores, résonnants des timbres de couleurs résonnantes notes et touches de folie
Songe d'une nuit où plane le doute comme chez "Redon" et son "soleil noir",
Apparition fébrile et vacillante d'une Loie Fuller, ivre d'évanescence vibratile , éphémère comme un phénomène lumineux stellaire dans ses voiles de feu follet , ses arabesques limpides.
Fantasmes et formes hallucinés de la tentation de Saint Antoine de Grunewald
Paysage rêvé de Gustave Moreau à l'aube indicible d'une scène mythique , culte de la transparence...
Et si les "aurores boréales"n'étaient qu'un vaste leurre de rémanence optique sous l'effet hypnotique d'un ergot de seigle hallucinogène ?
Photo-graphies de traces et signes cabalistiques, offrandes païennes aux dieux des limbes
Spectres et ectoplasmes divagants, oscillants sous la pression des ondes furieuses d'un Zeus en combat avec Eole du haut des cieux
Grains de beauté sur papier imbibé de pastels chimiques....
Sont-ce les "aurores boréales" issues de textes savants fomentés par les hémisphères divagants dans le vert de gris de l'ivresse de la science infusée de nos ingénieux ingénieurs cosmogoniques...?
Ces photographies-images à l'aube de la Création du monde sont des
éruptions de déclencheur dans la nuit glaciale qui se fige , mais qui
cependant continuent à irradier et révéler des ondes et du vent
magnétique solaire.Être immortalisées dans le jour sans fin par un œil
sans paupière, par un diaphragme déployé pour mieux piéger les
mouvances de lumière des aurores, reines du cosmos.
Fixation du mouvement diffus et impalpable.
Qui échappe à tout, excepté à l'attention extrême de l'artisan de
l’icône, le photo-graphe....Scribe, écrivain public des phénomènes
extravagants.
Les images réelles de paysages nocturnes surnaturels jaillissent de la lumière qui palpite.
Mutantes créatures issues de nos hallucinations les plus folles...
"Provoquées par l'interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère, les aurores se produisent principalement dans les régions proches des pôles magnétiques, dans une zone annulaire justement appelée « zone aurorale » (entre 65 et 75° de latitude)2. En cas d'activité magnétique solaire intense, l'arc auroral s'étend et commence à envahir des zones beaucoup plus proches de l'équateur."
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