Imaginez un "musée de la danse" où le rose ne dominerait pas, où les danseurs seraient des peluches, des stylos, des automates, des babioles et bricoles d'un cabinet de curiosité fantasque... Imaginez toute une petite vie liée à la danse, qui ferait des "pieds plats" de gamine, une métamorphose en pattes de cigognes en tutu! La collection de G C délivre tout un univers, de l'enfance à la tribu de la danse contemporaine et trouve sa place, son "endroit" dans ce livre- images peuplé de figurines de pacotille, de collectors publicitaires qui s'emparent de Terpsichore désormais muse qui s'amuse. Ouvrez ce codex, bréviaire de rêves ou d'espèces d'espace où fondre et se répandre serait un credo pour tous ces créatures qui ne dansent pas. Panpan sur le tutu, c'est le foyer où les esprits se rencontrent autour de textes de collaborateurs intrigués ou séduits par cet angle d'attaque, point de vue d'une plongée dans un monde immobile qui n'attend que votre curiosité pour vivre les aventures que vous saurez lui insuffler.Comme des cygnes d'un lac qu'il ne faudrait jamais assécher, comme des tutus suspendus aux cintres des nuages, ce recueil est blasphème ou dictionnaire-inventaire des petits pas et mille pieds de la Danse: dans tous ces états. De siège bien entendu.
Un bréviaire, incunable missel iconoclaste pour petite cérémonie intime au coeur d'une caverne d'Ali Baba. Tire la chevillette et la bobinette Charras. "Monte la en danseuse" ou "Plein feux sur le tutu": Simenon et San Antonio ne le renieraient pas. Ni Alphone Daudet et son "charmant joueur de tutu- panpan". Et "tututer" la jaja aux barres.
"Une caverne de souvenirs, d'objets kitsch, de jouets, de figurines, tout un panel formidable et joyeux consacré à la Danse. Dans cette fabuleuse collection-presque de l'art brut- G. C. est présente à chaque page, chaque objet, dans chaque figurine Aucun livre à ce jour ne met à l'honneur un ensemble de représentations populaires autour de la danse.Juste un monde féérique, ludique, joyeux, enfantin, naïf que GC a réussi à créer… toute son humanité est là, bien concentrée"..Dominique Boivin
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