lundi 21 février 2011

atelier danse Lycée Le Corbusier

Les gestes inspirés du langage des signes : composition improvisée à partir d’un mot, attitudes empruntées à la gestuelle des bras, mains, définition d’un espace privé-public afin de communiquer, à deux, au groupe
Composition instantanée à partir de la succession, empilement et accumulations de gestes personnels
Etude des déplacements dans l’espace de jeu :directions intentions, décisions
Expérimentation du « costume » à partir des vêtements usuels du quotidien, détournés de leur fonction et esthétique primitive
Jeu de groupe avec cette « seconde » et nouvelle peau : déplacements, rencontres, espaces et qualité de gestes
Les groupes se regardent, s’observent comme une petite ethnographie des comportements !
Discussion sur les sujets d’étude par groupe et établissement de leur relation avec le travail chorégraphique entamé depuis 3 séances :le travail, le jeu, le transport,…..
Décontraction et relaxation

atelier danse lycée Le Corbusier

La « dernière séance » !!!!  (pas dans la galerie, mais dans l’espace vacant attenant aux deux salles de cours)

Danse et musique
Les contraintes entrainées par l’écoute musicale : se caller par rapport à : la durée, le rythme et le tempo et la charge d’imaginaire et d’émotionnel contenus dans les propositions musicales : rock, musique contemporaine, jazz, folklore !
Comment évacuer les gestes appris, repérables, identifiables, pour aller vers le neuf, le « jamais fait » ?
Privilégier le rapport personnel de son propre geste par rapport à sa musicalité intérieure et à son vécu corporel
Digression dans la passerelle sur la tectonique architecturale du lieu, sa transparence, la visibilité et l’inscription des corps dans un espace de passage singulier.
Travail sur les sujets de chaque groupe : transport, courir, se promener, boire, etc, vu par les autres : dans un cadre bien précis d’écran style cinéma où les apparitions et disparitions sont de rigueur : étude des sons, bruits et voix off, hors champs, hors cadre
Fin de la séance par de la décontraction relaxation
Conclusion en déroulé sur la musique de la sonnerie de fin de cours

atelier lycée Le Corbusier

Dans le hall

Séquence d’échauffement collective, en rond : décontraction de tous les segments du corps, en prenant chacun comme direction et naissance du mouvement
Travail sur l’impulsion, sur la manipulation personnelle de ces segments : définir l’ouverture, la fermeture des petits espaces privés que sont les interstices du corps et décider de leur motricité
Travail individuel sur la qualité d’un mouvement inventé et répété, approfondi et décortiqué
Des familles de gestuelles se révèlent : travail sur la chevelure, travail sur la tension du geste dans le vêtement, travail sur la fluidité, travail sur le mouvement clownesque dansé chaque groupe est invité à être regardé par les trois autres
Recherche sur les espaces, les appuis : sol, murs, le corps des autres
Travail choral sur le rythme de quatre groupes, chacun porteur d’une singularité gestuelle et rythmique : rencontres, divergences, affrontements, confrontations des styles et des rythmes engendrés
Puis, un rythme va s’imposer et les groupes se  fondent dans un chœur collectif sonore et corporel
Travail sur les intentions, directions et décisions pour inventer des espaces
Relation au corps dans le haut, l’intermédiaire, le bas
Exploration de l’espace de la passerelle, avec chacun sa niche de verre pour y habiter, s’en détacher, regarder au travers, s’en inspirer pour des attitudes, postures et formes diverses
Séparation des individus par le regard, le détachement, la clôture d’une histoire collective, pourtant sans affect, sans narration ni illustration de situation
Juste des états de corps, des histoires de corps qui irradient et fond naitre du mouvement, de l’énergie et génère la présence corporelle de l’individu
Ce travail sur la tribu, le cercle chamanique et l’écoute intuitive de l’autre se fait au son du corps et de ses pulsations. dans une grande concentration et sans commentaires verbaux