Du 21 au 31 Mai, à Strasbourg et initié par Pôle Sud, le festival affiche une réelle volonté de s'ancrer dans le paysage de la création chorégraphique, plastique pour interroger le monde, le "réinventer", le rendre compréhensible, accessible aussi, à tous ceux, artistes et sCeptateurs qui en fondent l'existence dans l'échange immédiat.
Au programme donc un réel festin de diverses écritures, de courants multiples qui attestent de l'inventivité d'une "discipline" indisciplinaire, volontairement!
On choisira , au hasard dans le cadre de "une journée particulière" en collaboration avec le FRAC Alsace, à 15H au musée de la Folie Marco à Barr "micro- événement n° 43 mariages au musée de la Folie Marco, 2013"
Tsuneko Taniuchi délivrera un certificat authentifiant les échanges des vœux de mariage de qui le voudra, avec un homme, une femme.Mariages fictifs peut-être mais avec une valeur artistique, poétique et politique assumée!Et de surcroit fort d'actualité!!!
lundi 13 mai 2013
"Un sculpteur nommé Degas" à la galerie Goldenberg à Paris: du bronze!
Bien sûr des arabesques, une danseuse portant son pied derrière le dos....Des merveilles ainsi qu'une étude pour "la petite danseuse de quatorze ans".
Un sculpteur nommé Degas
Qui aurait cru qu’il sculptait aussi ?
Du 14 mai au 15 juillet 2013, la Galerie Goldenberg présente près de 70 sculptures d’Edgar Degas. Une première en France.

Edgar Degas et ses peintures. Edgar
Degas et ses pastels. Edgar Degas et ses dessins. Oui, mais Edgar Degas
et ses sculptures, vous connaissez ? Pas encore. Du 14 mai au 15 juillet
2013 vous aurez l’opportunité de découvrir ses mystérieuses créations,
trop longtemps ignorées par le grand public, grâce à l’exposition Un
sculpteur nommé Degas.
Les sculptures qu’il a réalisées –
environ 150 – lui servaient plutôt d’outils de travail qui lui
permettaient d’étudier le mouvement de ses sujets et de capter la beauté
du geste, afin de les retranscrire dans ses tableaux. Il utilisait cire
et argile pour modeler ses inspirations, essentiellement autour de la
danse et du monde hippique d’ailleurs, et n’hésitait pas à les détruire
si elles ne lui convenaient pas.
« C’est pour ma seule satisfaction que
j’ai modelé en cire bêtes et gens, non pour me délasser de la peinture
ou du dessin, mais pour donner à mes peintures, à mes dessins, plus
d’expression, plus d’ardeur et plus de vie. Ce sont des exercices pour
me mettre en train ; du document, sans plus. » déclarait Edgar Degas à
l’époque. Pourtant à la mort de l’artiste, sa famille a découvert son
trésor caché et a décidé de le sauver des méfaits du temps qui passe en
faisant couler dans du bronze ses sculptures. En tout, 74 d’entre elles
ont pu être conservées, et ainsi passer à la postérité. Pour votre plus
grand plaisir.

Un sculpteur nommé Degas
@ Galerie Goldenberg
140 boulevard Haussmann
75008 Paris
M° Miromesnil
Du 14 mai au 15 juillet 2013
Du lundi au samedi
De 11 heures à 19 heures
A voir absolument dans un nouvel espace, clair, aéré, digne de ces chefs-d’œuvres.
A partir du 13 Mai!!!
www.degasbronzes.com
www.ggalerie.com
samedi 4 mai 2013
"Mathilde" danser après tout: avec la BD de François Olislaeger, Mathilde Monnier remonte "sur les planches"!
"Mathilde, puisque te v'la!": te "revoilà, plutôt, grâce à un ouvrage hors du commun, une BD signée François Olislaeger. La danseuse et chorégraphe Mathilde Monnier, directrice du Centre Chorégraphique de Montpellier est le sujet central de la dernière BD de Olislaeger.
Superbe rencontre à l'issue de l'un de ses spectacle où le dessinateur lui demande de lui apprendre à danser!S'en suit une véritable complicité et le désir de dessiner pour lui à partir de la chorégraphie de "Pavlova 3'23".
Une aventure qui se concrétise aujourd'hui par la sortie d'un album où l'on apprend pleins de secrets de fabrication sur les spectacles d’anthologie: "Pudique Acide", "Extasis", "L'Atelier en pièces"où Mathilde évoque sa complicité avec le monde de l'autisme, "Déroutes" à propos de la marche inspirée du "Lenz" de Büchner" et de sa haine pour la marche à pieds!
L'évocation de son travail avec Christine Angot "La place du singe"et surtout avec Philippe Katerine pour "2008 Vallée" est un régal.
Les personnes y sont croquées avec humour et révélées au plus juste.L'atmosphère tonitruante du spectacle de Monnier/ Katerine, on "adoooooore"!Les croquis et dessins noir, jaunes roses et verts crèvent l'écran "Regarder danser les gens" hurle le chanteur.
On apprend beaucoup de choses sur la vie intime et artistique de la chorégraphe: sa philosophie de la vie, du métier de danseur, sur son enfance, ses amis, ses collègues.
Le centre chorégraphique est le "lieu" de départ du récit et revient comme un leitmotiv dans la narration: vaste espace du studio Bagouet, péristyle du cloitre, théâtre. Comme un huit-clos, une intrusion dans l'intime.Les extérieurs sont à l'inverse, immenses comme des cieux aux nuages en forme de cygnes blancs. Prémonition quant à l'évocation de la création sur la mort du cygne de la Pavlova.
Le style du dessinateur varie ainsi selon les chapitres: du noir et blanc, du tracé très fin, à la couleur fla shy, on voyage dans les univers de la chorégraphe avec bonheur dans l'envie d'en savoir plus grâce à l'image, pas à la danse cette fois-ci!
Mathilde remonte sur "les planches" de la BD, Olislaeger comprend tout ceci avec une grande intelligence et beaucoup de sensibilité corporelle.
Belle réussite, connivence garantie entre deux arts très graphiques et spatiaux.
Un spectacle sera présenté lors du prochain festival "Montpellier danse 2013" avec le même Olislaeger "Qu'est-ce qui nous arrive" les 23 et 24 Juin .
En attendant rendez-vous avec Mathilde lors de "Nouvelles Danses" à Strasbourg avec "Twin Paradox" les 29 et 30 Mai au Maillon Wacken
Mathilde écrit : "C'est en 2008, au Festival d'Avignon, que j'ai vu pour la première fois les dessins de François Olislaeger. J'ai tout de suite été frappée par ce travail qui, mieux que la photo, offrait à mes yeux la possibilité de représenter la danse. Non seulement ces images rendaient aux mouvements et à la scène tout leur espace, mais elles permettaient d'intégrer des textes, pour moi essentiels car liés à l'enjeu de mes spectacles. Il existe peu de livres de dessins sur la danse et encore moins de BD. Pourtant, la plupart des chorégraphes dessinent pour mémoriser leurs idées. J'ai senti qu'il avait là matière à un magnifique projet éditorial, un support d'invention et de créativité susceptible de prolonger et d'élargir mon travail scénique…"
Enfance, rencontres, collaborations, hasards, accidents de la vie enflammant l'imaginaire et l'inspiration… C'est le parcours complet d'une chorégraphe de haut vol que retrace, à travers la genèse de cinq pièces essentielles de son œuvre, cet ouvrage graphique hors du commun.
La Ligne Claire d'Olislaeger devient un instrument de précision entre les mains des deux auteurs liés par une confiance absolue, pour mettre à jour les subtilités, les émotions de la création à l'état pur. Comment passe-t-on de la vie à l'art ? Quel miroir nous tendent ces étonnantes chorégraphies qui mêlent sur le même espace scénique toutes sortes de disciplines, musique, littérature, poésie, politique, philosophie, psychanalyse… ? L'humour, la grâce et la fragilité de Mathilde Monnier saisis dans un récit vibrant d'humanité, qui comblera toutes celles et ceux que la danse inspire, transporte et fait rêver.
ouvrage coédité par denoël graphic et le centre national de la danse
parution le mardi 7 mai 2013
format 21x27 cartonné, 176 pages couleurs
tarif 24,90 €
Superbe rencontre à l'issue de l'un de ses spectacle où le dessinateur lui demande de lui apprendre à danser!S'en suit une véritable complicité et le désir de dessiner pour lui à partir de la chorégraphie de "Pavlova 3'23".
Une aventure qui se concrétise aujourd'hui par la sortie d'un album où l'on apprend pleins de secrets de fabrication sur les spectacles d’anthologie: "Pudique Acide", "Extasis", "L'Atelier en pièces"où Mathilde évoque sa complicité avec le monde de l'autisme, "Déroutes" à propos de la marche inspirée du "Lenz" de Büchner" et de sa haine pour la marche à pieds!
L'évocation de son travail avec Christine Angot "La place du singe"et surtout avec Philippe Katerine pour "2008 Vallée" est un régal.
Les personnes y sont croquées avec humour et révélées au plus juste.L'atmosphère tonitruante du spectacle de Monnier/ Katerine, on "adoooooore"!Les croquis et dessins noir, jaunes roses et verts crèvent l'écran "Regarder danser les gens" hurle le chanteur.
On apprend beaucoup de choses sur la vie intime et artistique de la chorégraphe: sa philosophie de la vie, du métier de danseur, sur son enfance, ses amis, ses collègues.
Le centre chorégraphique est le "lieu" de départ du récit et revient comme un leitmotiv dans la narration: vaste espace du studio Bagouet, péristyle du cloitre, théâtre. Comme un huit-clos, une intrusion dans l'intime.Les extérieurs sont à l'inverse, immenses comme des cieux aux nuages en forme de cygnes blancs. Prémonition quant à l'évocation de la création sur la mort du cygne de la Pavlova.
Le style du dessinateur varie ainsi selon les chapitres: du noir et blanc, du tracé très fin, à la couleur fla shy, on voyage dans les univers de la chorégraphe avec bonheur dans l'envie d'en savoir plus grâce à l'image, pas à la danse cette fois-ci!
Mathilde remonte sur "les planches" de la BD, Olislaeger comprend tout ceci avec une grande intelligence et beaucoup de sensibilité corporelle.
Belle réussite, connivence garantie entre deux arts très graphiques et spatiaux.
Un spectacle sera présenté lors du prochain festival "Montpellier danse 2013" avec le même Olislaeger "Qu'est-ce qui nous arrive" les 23 et 24 Juin .
En attendant rendez-vous avec Mathilde lors de "Nouvelles Danses" à Strasbourg avec "Twin Paradox" les 29 et 30 Mai au Maillon Wacken
Mathilde écrit : "C'est en 2008, au Festival d'Avignon, que j'ai vu pour la première fois les dessins de François Olislaeger. J'ai tout de suite été frappée par ce travail qui, mieux que la photo, offrait à mes yeux la possibilité de représenter la danse. Non seulement ces images rendaient aux mouvements et à la scène tout leur espace, mais elles permettaient d'intégrer des textes, pour moi essentiels car liés à l'enjeu de mes spectacles. Il existe peu de livres de dessins sur la danse et encore moins de BD. Pourtant, la plupart des chorégraphes dessinent pour mémoriser leurs idées. J'ai senti qu'il avait là matière à un magnifique projet éditorial, un support d'invention et de créativité susceptible de prolonger et d'élargir mon travail scénique…"

Enfance, rencontres, collaborations, hasards, accidents de la vie enflammant l'imaginaire et l'inspiration… C'est le parcours complet d'une chorégraphe de haut vol que retrace, à travers la genèse de cinq pièces essentielles de son œuvre, cet ouvrage graphique hors du commun.
La Ligne Claire d'Olislaeger devient un instrument de précision entre les mains des deux auteurs liés par une confiance absolue, pour mettre à jour les subtilités, les émotions de la création à l'état pur. Comment passe-t-on de la vie à l'art ? Quel miroir nous tendent ces étonnantes chorégraphies qui mêlent sur le même espace scénique toutes sortes de disciplines, musique, littérature, poésie, politique, philosophie, psychanalyse… ? L'humour, la grâce et la fragilité de Mathilde Monnier saisis dans un récit vibrant d'humanité, qui comblera toutes celles et ceux que la danse inspire, transporte et fait rêver.
ouvrage coédité par denoël graphic et le centre national de la danse
parution le mardi 7 mai 2013
format 21x27 cartonné, 176 pages couleurs
tarif 24,90 €
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