mardi 19 novembre 2013

La cigogne qui a dansé:elle ne fait pas qu'apporter des bébés!

Un très bel ouvrage, conte chinois, "La cigogne qui a dansé": pas tout l'été!
Et comme on le sait, le claquement du bec est à l'origine de la danse flamenca et des claquettes, l'animal alsacien migrateur séjournant souvent au pays ibérique, d'où elle rapporte aussi des bébés!
Elle "craquette", et on craque pour elle!
A voir et entendre à l'Orangerie!

Danse des "maenele", des "petits pains" chez Chaplin:moelleux et tendres à la fois!

La danse des petits pains, c'est aussi la danse de marionnettes, d'objets entre les mains de Charlot!
Quelle dextérité, quelle grâce dans cet épisode fondateur du film "La ruée vers l'or"
Le film raconte l'histoire des chercheurs d'or dans le Klondike, au nord-ouest du Canada, en 1896. La file des chercheurs d'or s'étire au creux des montagnes enneigées.
Charlot, prospecteur solitaire, trouve refuge dans une cabane isolée, où il est bientôt rejoint par Big Jim. La faim les tenaille : qui sera mangé ? Un ours à la chair fraîche vient mettre fin à l'horrible dilemme.
À la ville, Charlot est séduit par Georgia, la fille du saloon. Elle feint de répondre à ses avances et accepte une invitation à dîner. Mais elle lui fait faux bond, et le pauvre petit homme se retrouve seul, faisant danser ses petits pains.Un joyaux du gente, séquence en plein cadre fixe: seuls bougent les petits pains et les yeux de Chaplin, attendris, désireux, songeurs: cette danse très érotique est celle du désir, de la convoitise, du rêve!
Les directions de son visage, les mimiques tout est danse chez cet ex danseur de folklore irlandais!
Big Jim, qui a perdu la mémoire au cours d'une bagarre, a besoin de Charlot pour retrouver l'emplacement exact de la montagne d'or qu'il avait auparavant découverte. Après quelques péripéties, les deux compagnons retrouvent enfin la mine.
Devenu milliardaire, Charlot, à l'occasion d'un reportage, joue les paumés sur le paquebot du retour. Georgia, prise de remords, et le prenant pour un passager clandestin, se précipite vers lui et trouve la fortune.

Andy Wahrol esquisse la danse de Saint Guy!

La danse comme thématique chez Warhol: à découvrir!!!
Et  en 1937 il est alors atteint de la maladie de la danse de Saint Guy. Souvent alité durant sa maladie, il est mal-aimé dans son école, et passe la majorité de son temps avec sa mère avec qui il tisse un lien très fort. Lorsqu'il est confiné à son lit, Andrew dessine, écoute la radio et collectionne des photos de stars de cinéma. Plus tard, Warhol décrira cette période comme très importante dans son développement personnel et celui de ses goûts. En 1942, Andrew, qui a alors 14 ans, perd son père après trois ans de maladie. Il termine sa scolarité en 1945 avec la remise du diplôme du lycée.Incroyable!!!!



Ill. : Andy Warhol, Alexandra Danilova, 1952, encre sur papier manila, 42,2 x 35,2 cm, Courtesy Andy Warhol Foundation for the Visual Arts et galerie Thaddaeus Ropac, Paris/Salzburg

S’il y a encore une facette de Warhol à découvrir, c’est l’univers fascinant de ses dessins. En collaboration avec l’Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, la galerie Ropac a dévoilé un ensemble d’esquisses sur la danse datant du début des années 1950, jamais montrées de son vivant.

Warhol venait alors d'arriver à New York et s'intéressait de près au monde de la danse, dessinant inlassablement chorégraphes et danseurs, du ballet classique à la danse moderne ou exotique. Saisissant la personnalité de chacun avec une extraordinaire acuité, ces « portraits psychologiques » vifs et épurés, tracés d'une main libre à l'encre sur papier manila sont d'une virtuosité impressionnante (de 15 000 EUR à 35 000 EUR). Exercices de style spontanés, ils ont probablement été réalisés d'après des photographies de revues comme le Dance Magazine et évoquent des personnalités tels John Butler, « top of the list » pour sa beauté d'éphèbe, Jacques d'Amboise, Nala Najan, adepte de danse indienne, la ballerine russe Alexandra Danilova ou des danseuses cambodgiennes. Il y a le brio d'un Matisse dans la justesse d'évocation de ces dessins si intuitifs.