jeudi 19 décembre 2013

Danses de rennes pour Noel!!! Avant se s'atteler au traineau!

Cela va de soi, les rennes dansent aussi à Noel!!!!

Et "la douceur" bordel! Le sujet de saison dans Repères cahier de danse!

En ces temps de frimas ou de violence, la revue Repères interroge la question de la douceur.....
Qu'est-ce que la douceur ?
Les artistes et chercheurs rassemblés pour ce numéro détournent l'idée qu’elle serait un certain type de mouvement (arrondi, fluide, modéré…) ou de travail : la douceur est peut-être, avant tout, ce qui nous échappe. Quelque chose comme un processus, ou même une stratégie, susceptible de contourner les hiérarchies, de fonder un écart, pour reprendre un terme de Régine Chopinot, voire une résistance, comme le souligne Sophie Lessard.
À partir de la douceur, les artistes nous parlent alors des opérations par lesquelles ils introduisent – dans les rapports de pouvoir, dans les habitudes sclérosantes, dans les préjugés – de subtils décalages. Les méthodes somatiques, dites "douces", invitent ainsi à déstabiliser les logiques de la formation et de l'entraînement du danseur. Des douceurs inattendues émergent aussi : l'organisation de l'espace d'une performance, l’élaboration de situations visant à « lâcher prise », ou encore la pratique des outils imaginés par Rudolf Laban viennent suspendre les codes, insinuer des nuances.
La douceur, dans ces témoignages, est donc le lieu d'une dérive – mais une dérive fondée sur une extrême précision. Un entre-deux délicat, qui voudrait inviter chaque lecteur à créer « du jeu » dans son rapport à la danse, au corps, dans ses habitudes de regard et de discours.
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"Temps/ Danse", Lucinda Childs: le livre nous délivre ses secrets!

Enfin, un ouvrage consacré à la reine du minimalisme en danse, compagne de Steve Reich, de Phil Glass et du ballet du Rhin pour la reprise de"Dance" et d'autres créations pour la compagnie durant la direction artistiquede Bertrand d'At!

Ce livre est la première monographie jamais consacrée à une artiste majeure du XXe siècle. Lucinda Childs jouit d’une renommée internationale et d'une reconnaissance toute particulière en France et en Europe. Corinne Rondeau nous propose ici une lecture sensible et singulière de l’œuvre de Lucinda Childs, tout en recontextualisant son émergence et en se livrant à une analyse fouillée de certaines de ses compositions.
Enrichi de textes – dont certains sont inédits ou traduits en français pour la première fois – de la chorégraphe elle-même ou de ses collaborateurs artistiques (Sol LeWitt, Yvonne Rainer), l’ouvrage contient également un cahier iconographique qui rassemble des photos de pièces ou des partitions chorégraphiques d’une indéniable puissance graphique.

Lucinda Childs fait ses débuts dans les années 1960 au sein du groupe d’avant-garde new-yorkais du Judson Dance Theater. Elle y côtoie les grands noms de la scène expérimentale et s’intéresse aux démarches artistiques de Marcel Duchamp, Robert Rauschenberg ou encore Robert Morris. En 1976, elle participe, en tant qu'interprète et chorégraphe, à l’opéra révolutionnaire de Robert Wilson : Einstein on the Beach. En 1979, elle crée Dance, auquel contribuent Philip Glass (musique) et Sol LeWitt (scénographie), un manifeste minimaliste qui marquera l’histoire de la danse.
Danseuse, chorégraphe, comédienne, metteuse en scène d’opéra, Lucinda Childs n’a cessé de créer depuis cinquante ans une œuvre chorégraphique fondée sur une esthétique de la répétition et une rigoureuse musicalité. Déployant un art des lignes et des trajectoires commun aux danseurs et aux spectateurs, elle fait de la danse une expérience singulière de la perception.