Thierry Mugler fait danser sa mode, son style!
The one and only Thierry Mugler, celui qui nous a fait rêver, nous a
donné envie de travailler dans ce milieu, et que l’on doit désormais
appeler Manfred T. Mugler, is back on the blocks! Mais pas dans la
fashion.
Alors qu’il demeurait directeur artistique des parfums de sa marque
éponyme depuis 1992, il vient de se retirer de cette fonction tout en
restant conseiller créatif. De quoi lui laisser du temps pour ses
passions annexes.
Il s’était frotté à l’univers du spectacle à Las Vegas en collaborant
avec le Cirque du Soleil ; on était aussi allé le voir pour son court
métrage Z Chromozome, projeté pour l’ouverture du dernier
festival gay et lesbien, et en étions d’ailleurs sortis dubitatifs :
Mugler a le sens de l’image, c’est certain, du scénario moins.
C’est donc avec un plaisir et une impatience non dissimulés que l’on va
attendre décembre pour le voir s’épanouir dans une registre qui devrait
lui convenir à merveille : la revue parisienne revisitée. Des plumes,
des strass, des paillettes, de la musique, de la joie, des performances,
saupoudrés d’une bonne charge érotique : autant de tableaux
visuellement enflammés, féériques et fantasmatiques en perspective. Life
is a cabaret!
Les défilés Mugler de la grande époque avaient plus que n’importe quelle
autre présentation cette dimension spectaculaire. En mode pur show,
cela promet. Moulin Rouge, Lido & co ont du souci à se faire…
Muglerfollies.com, pour un début des représentations à partir du 10 décembre, au Comedia, 4, boulevard de Strasbourg, Paris 10ème.
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jeudi 26 décembre 2013
Didier Faustino: des fantômes de feutre sans mouvement!
"The show must go home"!
ou "Hom sweet home"?.....
Architecte de formation, Didier Fiuza Faustino développe un travail protéiforme mêlant architecture, installation, performance et vidéo. Exposé à plusieurs reprises à la biennale d’architecture de Venise, il explore les frontières entre espace public et privé, espace architectural et politique. Troublants, ses dispositifs interrogent le corps dans sa dimension perceptive, sociale et politique, le plongeant dans un état d’instabilité.
Didier Fiuza Faustino est né en 1968 à Chennevrières-sur-Marne (France).
Des enveloppes de feutre en formes humaines, vides, sont suspendues au mur, comme autant de carcasses vides de sens, de chair.
On songe aux moines de Jan Fabre suspendus aux murs comme autant de fantômes désincarnés
On songe aussi aux travaux de Lucy Horta, aux chorégraphies et mise en scène de Christian Rizo, ces vêtements qui flottaient au souffle des ventilateurs,comme des enveloppes de danseurs absents, des peaux, des habitacles désertés de leurs contenus.
"Nous ne pourrons plus rentrer chez nous". C’est à la galerie Michel Rein que nous irons plutôt, que l’artiste Didier Faustino investit au moyen d’une installation magistrale, intitulée We can’t go home again. Conviés à pénétrer dans un monde ambigu, un monde ressemblant étrangement au nôtre, postérieur à un désastre qui semble s’être déjà produit, nous ne rentrerons plus chez nous, hantés que nous serons par l’armure que cet autre nous-même s’est taillé dans la moquette de son propre foyer. Nous ne rentrerons plus chez nous, étrangement inquiets devant nos appartements et nos bureaux, rendus soudain inhospitaliers. Nous ne pourrons plus cesser de penser aux vies qui animent nos décors familiers et aux frontières fictives qui prétendent séparer l’art de nos vies, les décisions politiques de nos modèles esthétiques. Et c’est à Didier Faustino que nous devrons de hanter désormais les galeries d’art.
Didier Faustino, We can’t go home again, du 30 novembre au 16 janvier, galerie Michel Rein, 42 rue de Turenne Paris 3è, tél. : 01 42 72 68 13, http://michelrein.com
ou "Hom sweet home"?.....
Architecte de formation, Didier Fiuza Faustino développe un travail protéiforme mêlant architecture, installation, performance et vidéo. Exposé à plusieurs reprises à la biennale d’architecture de Venise, il explore les frontières entre espace public et privé, espace architectural et politique. Troublants, ses dispositifs interrogent le corps dans sa dimension perceptive, sociale et politique, le plongeant dans un état d’instabilité.
Didier Fiuza Faustino est né en 1968 à Chennevrières-sur-Marne (France).
Des enveloppes de feutre en formes humaines, vides, sont suspendues au mur, comme autant de carcasses vides de sens, de chair.
On songe aux moines de Jan Fabre suspendus aux murs comme autant de fantômes désincarnés
On songe aussi aux travaux de Lucy Horta, aux chorégraphies et mise en scène de Christian Rizo, ces vêtements qui flottaient au souffle des ventilateurs,comme des enveloppes de danseurs absents, des peaux, des habitacles désertés de leurs contenus.
"Nous ne pourrons plus rentrer chez nous". C’est à la galerie Michel Rein que nous irons plutôt, que l’artiste Didier Faustino investit au moyen d’une installation magistrale, intitulée We can’t go home again. Conviés à pénétrer dans un monde ambigu, un monde ressemblant étrangement au nôtre, postérieur à un désastre qui semble s’être déjà produit, nous ne rentrerons plus chez nous, hantés que nous serons par l’armure que cet autre nous-même s’est taillé dans la moquette de son propre foyer. Nous ne rentrerons plus chez nous, étrangement inquiets devant nos appartements et nos bureaux, rendus soudain inhospitaliers. Nous ne pourrons plus cesser de penser aux vies qui animent nos décors familiers et aux frontières fictives qui prétendent séparer l’art de nos vies, les décisions politiques de nos modèles esthétiques. Et c’est à Didier Faustino que nous devrons de hanter désormais les galeries d’art.
Didier Faustino, We can’t go home again, du 30 novembre au 16 janvier, galerie Michel Rein, 42 rue de Turenne Paris 3è, tél. : 01 42 72 68 13, http://michelrein.com
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