vendredi 3 janvier 2014

Picabia et la danse:de "Entr'acte" à "Udnie": pas de "Relâche"!

Voici une toile de Picabia, "La Danse"
On connait sa connivence avec la danse à partir de "Entr'acte" dans le ballet "Relâche"...
Et son célèbre tableau "Udnie" !
Et sa célèbre "Danse de Saint Guy"


Relâche est un ballet de la série des Ballets suédois « instantanéiste » en deux actes, un entracte cinématographique (Entr'acte de René Clair) et la Queue du chien (Francis Picabia), chorégraphié par Jean Börlin pour les Ballets suédois, sur une musique d'Erik Satie et des décors de Picabia.
Il a été créé à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, le 27 novembre 1924. Mais la représentation fut annulée par la maladie dont était atteint Jean Börlin ce soir-là. Le théâtre des Champs-Élysées affichait donc « Relâche », du nom du ballet. Les gens alors attroupés crurent à une nouvelle farce de Picabia et ne se dispersèrent que vers 23 heures.
Une fois Jean Börlin guéri, la première représentation eut lieu le 4 décembre de la même année.
Folie surréaliste de Picabia, qui avait obtenu carte blanche du directeur Rolf de Maré, Relâche est un « grand spectacle » et une satire des « grands spectacles ». Accumulant situations comiques et bons mots, c'est une clownerie qui parle de vérités profondes. Une femme élégante emporte des tenues de soirée dans une brouette, des spectateurs furieux envahissent la scène et se révèlent être des danseurs, un film est projeté au milieu de la représentation.
Picabia dira : « Relâche, ce n'est pas relâche, mais “relâche” ». Pourtant, ironie du sort, l'état de santé de Börlin oblige la troupe à ajourner la première représentation...
Relâche est probablement le premier spectacle basé sur les improvisations des danseurs, dont il ne subsiste aujourd'hui que le chef-d'œuvre de René Clair.

"Princesse Barbie Geneviève" danse pour la Sainte Geneviève!

Pour faire fuir les Huns, sainte Geneviève se déguise en Barbie danseuse!
barbie princesse geneviève collection particulière

"Ecriture, mouvement" avec l'exposition de Carolyn Carlson à la BNF

Calligraphies de chorégraphe, traces de vie et de danse!
Carolyn Carlson est une des figures majeures de la danse contemporaine. Dès les cours de son maître Alwin Nikolaïs, elle prend des notes et commence à pratiquer sur des carnets ou des feuilles volantes une écriture du mouvement faite d’annotations techniques, de poèmes, de croquis et de calligraphies, tantôt avec de vibrantes couleurs, tantôt avec un calme noir sur la page blanche. Elle laisse ainsi sur le papier la trace vivante de ses pensées, de ses amitiés et de son œuvre chorégraphique. Ces témoignages uniques, présentés en regard de photographies des spectacles, illustrent ainsi la richesse du fonds donné à la BnF par Carolyn Carlson. Un ensemble qui réunit aussi des programmes, des correspondances, des costumes et une abondante documentation préparatoire à ses chorégraphies.
lire:
"Brins d'herbe" actes sud
"Le soi et le rien" actes sud
"Traces d'encre" actes sud
"Dialogues avec Rothko" Invenit
"Solo, poèmes et encres" Alternatives

L’exposition est organisée avec la collaboration de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson qui complètera prochainement le fonds par le don de ses propres archives papier et audiovisuelles.