mardi 7 janvier 2014
Les mannequins ne dansent pas!
Emblème du mouvement surréaliste, le mannequin, celui des grands magasins qui n'a pas d'âme fait "figure" d'immobilisme, d'immobilité.
Mais danse-t-il dans les vitrines?
«Plus le mannequin est froid et désagréable, plus il ressemble à ;
l’homme». Le mannequin est très proche de l’homme, mais il symbolise
aussi l’absence de vie ce qui peut le rendre effrayant. J’en observe un
sur ce tableau de Chirico. Sa position est très humaine mais sa face est
d’une froideur redoutable. Devant lui un parquet qui ne mène nulle part
et en bas à droite un ombre étrange. " Nous disparaîtrons mais le
mannequin restera" aimait préciser l’énigmatique Giorgio De Chirico,
prince de la peinture métaphysique.
lundi 6 janvier 2014
Daumier: les corps "sociaux".
L'exposition actuelle au Crédit Municipal de Paris, "Daumier et les parisiens" dévoile avec délice les comportements et attitudes sociales des habitants de la cité.
Au bal, au théâtre, sur les bords de Seine, on observe grâce à son coup de trait satirique, les corps en mouvement, les costumes qui entravent les gestes ou en font naitre de très incongrus!
De la coquette au badaud, du saltimbanque à l’arracheur de dents, tous se mêlent sur les Champs-Élysées et les boulevards. La rue, lieu pour voir et être vu. Le monde du théâtre inspire Daumier. Ouvreuses, claqueurs, souffleurs, comédiens permettent une traversée dans l’univers de la scène parisienne. Dans les cortèges comme dans les bals, l’effervescence du Carnaval est un prétexte dont use Daumier pour se moquer des excès de ses contemporains. Il insuffle un humour caustique au monde très en vogue des cafés et des cafés-concerts.
Daumier, à la fois spectateur et acteur, croque avec saveur le public des Salons et des Expositions Universelles. Il dévoile l’ignorance et la pruderie des bourgeois du Second Empire. Enfin, la dernière section évoque les Parisiens attirés par la campagne.
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