mardi 7 janvier 2014
Mélissa Ichiuji à la Galerie Scheidecker: la danse fantasmée!
Elle est plasticienne, a "fréquenté" la danse classique dans sa jeunesse et en transcende le souvenir et les sensations dans ses sculptures.
C'est troublant et hallucinant, tant la sexualité, les textures et matières renvoient à un érotisme non dissimulé et très impressionnant.
La danse, fantasme, réalité à travers une sculpture "glissade", une guillotine qui scalpe des morceaux de corps, comme autant de lieux de souffrance ou de désir, un couple radieux de danseurs de tango....
Melissa Ichiuji est née en 1968 en Virginia, États-Unis, où elle vit et travaille.
Ses œuvres sont des sculptures figuratives qui nous rappellent des poupées. Chaque sculpture est assemblée et cousue à partir d’éléments naturels et synthétiques tels que le cuir le latex, des fruits séchés, des os, des cheveux humains, de la fourrure et des collants. Selon l’artiste ses œuvres sont des personnifications des luttes intérieures qui définissent la condition humaine.
«Je me base sur mes expériences comme danseuse et actrice pour animer le corps de sorte qu’il dévoile le sous-jacent des silhouettes. Mon inspiration provient de mes expériences propres et de celles de mes connaissances. Au départ, il y a une association personnelle qui s’élargit vers un thème plus universel lié aux fantasmes vis à vis, du pouvoir, de l’éveil sexuel, la colère et violence réprimées ainsi que des sentiments de perte et de mortalité. Mes silhouettes ont souvent une apparence a la fois infantiles et vieillissantes, décousues et actives. Elles sont en lutte et tentent de donner du sens au monde et aux messages contradictoires qui y sont contenus.» Nous explique Ichiuji.
Denis Darzacq, sculpteur de corps!
Denis Darzacq, Sculpture, à la galerie RX, Paris, du 15 Janvier au 22 Février 2014
Pour sa première exposition à la galerie, Denis Darzacq occupera les deux espaces parisiens dans lesquels il présentera ses séries « Hyper » et « Recomposition ».
Denis Darzacq
Issu du photo-reportage, Denis Darzacq, que semble tarauder
l’obsédante question du vivre ensemble, dresse patiemment une véritable
fresque des nouvelles réalités urbaines et, plus encore, des
problématiques liées à l’appréhension des territoires de la cité par les
foules, les groupes ou les individus isolés. Guidé par une extrême
curiosité, il part, à la manière d’un arpenteur des villes et de leur
périphérie, à la rencontre d’univers ou de tribus, qu’il connaît peu ou
mal mais auxquels le relie une forme personnelle de proximité. Il tente
d’en percevoir puis d’en traduire plastiquement la dimension poétique ou
seulement singulière. Une quête qui se double d’une attention extrême
portée aux différents modes d’inscription des corps dans l’espace
citadin.
Dans sa série Hyper, Denis Darzacq photographie des jeunes danseurs à qui il demande d’effectuer des sauts, avec pour toile de fond des rayons d’hypermarchés. Pas d’illusion donc, pas de montage, mais une photographie instantanée où la capture en plein vol d’une image semble figer le temps.
L’artiste dans une mise en scène sculpturale, loin des conventions de la représentation du réel, souligne le paradoxe de la réalité des corps face à l’abstraction des décors ; entre l’aspect immuable des rayonnages de moquettes et la volupté de ces corps en lévitation.
La présence inattendue de ces corps exaltés qui viennent dans un mouvement perturber l’ordre existant, insuffle alors un vent de liberté qui traverse les allées inanimée des hypermarchés.
Le travail des Recompositions diffère des précédents par son abstraction. Portraits ou natures mortes, il ne se réfère à aucun contexte documentaire ou réaliste, ce sont des images mentales. Elles se composent d’éléments qui s’opposent et s’associent dans leurs cadres. Les prises de vues ont été réalisées dans l’atelier, sur fond blanc, les modèles évoluent dans l’espace avec des objets qui les dissimulent en partie. A la fois parure et protection.
Emballages, pièces détachées de mobilier, éléments issus de la grande distribution, autant d’objets de la vie courante qui nous contiennent dans la réalité matérielle. Ces éléments disparates sont recomposés par assemblages réels et, ou collages numériques.
Dans sa série Hyper, Denis Darzacq photographie des jeunes danseurs à qui il demande d’effectuer des sauts, avec pour toile de fond des rayons d’hypermarchés. Pas d’illusion donc, pas de montage, mais une photographie instantanée où la capture en plein vol d’une image semble figer le temps.
L’artiste dans une mise en scène sculpturale, loin des conventions de la représentation du réel, souligne le paradoxe de la réalité des corps face à l’abstraction des décors ; entre l’aspect immuable des rayonnages de moquettes et la volupté de ces corps en lévitation.
La présence inattendue de ces corps exaltés qui viennent dans un mouvement perturber l’ordre existant, insuffle alors un vent de liberté qui traverse les allées inanimée des hypermarchés.
Le travail des Recompositions diffère des précédents par son abstraction. Portraits ou natures mortes, il ne se réfère à aucun contexte documentaire ou réaliste, ce sont des images mentales. Elles se composent d’éléments qui s’opposent et s’associent dans leurs cadres. Les prises de vues ont été réalisées dans l’atelier, sur fond blanc, les modèles évoluent dans l’espace avec des objets qui les dissimulent en partie. A la fois parure et protection.
Emballages, pièces détachées de mobilier, éléments issus de la grande distribution, autant d’objets de la vie courante qui nous contiennent dans la réalité matérielle. Ces éléments disparates sont recomposés par assemblages réels et, ou collages numériques.
Galerie RX
6 avenue Delcassé
75008 Paris
Tel : +33 (0)1 45 63 18 78
Fax : +33 (0)1 45 63 16 88
info@galerierx.com
www.galerierx.com
Du mardi au samedi de 14h - 19h et sur RDV
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