jeudi 9 janvier 2014

Colin maillard:danse à l'aveuglette!

Colin-maillard

Dames jouant à Colin-maillard en 1803.
Le jeu de Colin-maillard est une variante du jeu de chat.

Description

Le chasseur a les yeux bandés et les chassés tournent autour de lui (sans trop s'éloigner) en évitant de se faire toucher. Si le chasseur réussit à toucher un autre joueur, celui-ci s'immobilise et laisse le chasseur lui toucher le visage. Si le chasseur réussit à reconnaître la personne au toucher, alors celle-ci prend la place du chasseur. Ses variantes proposent de jouer avec une clochette ou une baguette.
Précautions : puisque l'un des joueurs a les yeux bandés, il est important de jouer dans un espace sans obstacles, pour que ce joueur ne se fasse pas mal. Au XVIIIe siècle où il est souvent représenté dans des peintures de scènes galantes, on lançait le cri d'alerte « gare le pot au noir » ou « gare le pot à la graisse » lorsque le chasseur risquait de se heurter à un obstacle1.

Origine du nom

Le nom du jeu viendrait de Jean Colin-Maillard, un guerrier hutois, ayant combattu le comte de Louvain au Xe siècle et qui eut les yeux crevés au cours d'une bataille, mais continua à se battre, frappant au hasard tout autour de lui2.
Ce visage aux yeux crevés est représenté sur une sculpture en pierre du portrait du valeureux guerrier Johan Coley Maillard dit « le Grand Maillard » et de sa femme Jeanne de Seille réalisée sur une des cheminées monumentales de l'ancien Château de Landreville (Ardennes), demeure française de sa famille après qu'elle eût quitté la Belgique vers 13503.

Paravent et ballerines: se cacher?


Colin Maillard ou cache cache derrière paravent-danseuse?
De Cheret et ses "cherettes" à aujourd'hui, qui dissimule quoi?

Danse de l'éventail: la corée , la chine c'est pas du vent!



La danse de l’éventail est une danse traditionnelle en Corée. La danseuse Kim baek-bong l’a créée en 1954. La danse de l’éventail suit une mesure rapide et pleine d’entrain. La danse de l’éventail contraste avec la musique par un lent tempo. Elle montre la dynamique en silence.

Les mouvements de la danse commencent très lentement puis soudain s’accélèrent. La danse de l’éventail montre le beauté entre l’harmonie des mouvements rapide des mouvements lents.

La danse des éventails est accompagnée soit par une mesure à 9 temps jouée par une Moudang (chamane) lors des cérémonies chamanistes soit par le jajinmori, un des rythmes du pansori. Le costume utilisé pour la danse des éventails se compose d’une coiffe très décorée sur la tête, d’un jeogori (sorte de boléro traditionnel coréen) brodé fleurs et d’une jupe rose. Les danseuses tiennent des éventails dans les mains. A l’origine, c’était une danse individuelle. Après les jeux olympique de Mexico en 1968, elle est devenue une danse collective.

Aujourd’hui, on peut voir la danse de l’éventail dans les écoles primaires car les élèves de cinquième et de sixième années dansent pour l’ouverture des concours d’athlétisme. Pourquoi les élèves dansent pour l’ouverture des concours d’athlétisme? : Parceque la danse de l’eventail demande la coopération des danseurs, les élèves apprennent la coopération. La danse de l’éventail est plus belle lorsqu’on la regarde de loin parceque cette danse forme un ensemble. La danse de l’éventail est élégante et distinguée. Aussi, on peut apprécier quand on regarde la danse de l’eventail la douce beauté des lignes et une dynamique remarquable. 
Chine : Danse de l'éventail

Chine
Chine : Danse de l'éventail



La chine dans l'imaginaire collectif "franchouille", c'est le riz, Bruce lee et Le Dernier Empereur. Malheureusement, la réalité est généralement plus sordide et décevante. Parfois, on a la chance de voir cette chine imaginaire se matérialiser. Preuve que quelque part, elle existe vraiment. J'ai assisté à une danse sur les rives de la Songhua a Harbin : la danse de l'éventail. Ce n'est pas le nom exact, mais le nom chinois est ridiculement imprononçable. Cinq musiciens improvisent une musique lancinante et fantastiquement répétitive. Toujours pareille, mais aussi toujours différente. Une colonne d'une centaine de personnes, armées d'éventails colorés, avancent d'un pas chaloupé au rythme de la musique. A peu près, d'après ce que j'ai compris, trois pas a droite et trois pas a gauche. "60 à la noire" comme disent les musiciens, pas plus vite. Un mouvement tournant du poignet, donne l'illusion d'un grand envol d'oiseau. Je jubile, j'exulte, en clair j'en peux plus de délire. C'est une musique de transe, mais les musiciens sont de marbre. La colonne de danseurs grossis petit a petit de participants spontanés. La file indienne bien sage qui faisait le tour du terre plein au début, fait maintenant des huit et des spirales compliquées. La musique accélère, et les musiciens doivent maintenant penser au programme télé de la veille parce qu'ils ne sont visiblement pas énervé.... Moi, je suis debout et je vais avoir un arrêt cardiaque. On doit être a "120 à la noire", les danseurs avancent toujours de leur pas tranquille, formant un formidable dragon mouvant. C'est bien la Chine que j'ai sous les yeux, celle que je voulais voir, celle que l'on imagine. Les musiciens sont maintenant debout, encerclant le tambour. La musique n'est plus qu'un immense cri syncopé de bête magique. Je suis en sueur, avec un sourire niais sur le visage. A l'intérieur je bouillonne. Soudain tout s'arrête. C'est la pause. Je me renseigne : "c'est quoi cette danse, un rituel magique, une célébration des esprits de la forêt ?". On calme rapidement mon délire d'occidental un peu niais. Il s'agit simplement d'une sorte de gymnastique. C'est gratuit, ça a lieu tous les jours, et c'est surtout pour les personnes âgées. Voilà la chine : Le rêve et la réalité se sont mis d'accord pour dérouter l'étranger.