mardi 18 février 2014
Cheval dansant!
Lulu et le cheval qui danse aux Editions Magnard (12,50 €). On a une petite collection des livres avec Lulu Vroumette dont les graphismes originaux et les histoires à rebondissements plaisent toujours. Dans ce dernier tome Lulu fait des cachoteries à ses amis et transporte mystérieusement d'énormes sacs de navets qu'elle déteste pourtant. En fait Lulu a découvert un magnifique cheval lippizan mal en point. En secret, elle tente de le soigner, quand... ses amis s'en mêlent ! Et c'est tous ensemble qu'ils vont redonner confiance au fameux « cheval qui danse » Daniel Picouly y prête son style onirique, doux et rassurant!
Danse printanière...
Du "Sacre du Printemps" de Nijinsky ou Pina Bausch, de Betty Boop à l'illustration populaire, une sélection d'images qui rappellent que les sylphides ne font pas le printemps!
Carmagnole en campagne! Danse et liberté!
Une danse d'actualité en période pré-électorale??
Pendant la Révolution française, la danse de La Carmagnole, une sorte de ronde, se chantait en même temps qu'elle se dansait. On tournait très lentement pendant le couplet, en frappant fortement du pied à terre ; au refrain, on accélérait le mouvement de ronde aussi vite que possible. On la dansait aussi parfois en chaîne ou encore, les danseurs disposés sur deux files, femmes et hommes alternés dans chaque file, comme une sorte de contredanse vivace avec des figures qui étaient principalement des rondes à quatre ou à huit finissant par une seule ronde générale.
On la dansa autour des guillotines, mais aussi devant l'Assemblée de la Convention et autour des 60 000 arbres de la Liberté que la République fit planter en France. On la dansa dans les rues jusqu'au Consulat et chaque fois que survint un soulèvement populaire. Dans le Supplément au Dictionnaire de l'Académie, on trouve cette définition : « Faire danser la carmagnole à quelqu'un : au figuré, signifioit, dans les troubles de la révolution, le guillotiner, le mettre à mort par tous les supplices de ce temps. » D'ailleurs, durant la Terreur, une pratique populaire courante – une forme d'insulte et de menace – consistait à obliger les ennemis de la Révolution à danser et à chanter une Carmagnole dans la rue. Les journaux comme Le Père Duchesne et La Mère Duchesne incitaient les sans-culottes à ce comportement qui parfois entraîna l'arrestation et la mort des infortunés danseurs.
Une danse, une chanson révolutionnaire d'actualité?
La Carmagnole serait née le 10 août 1792. D'après Dumersan, l'air viendrait de Carmagnola en Piémont. Pour Grétry, l'origine viendrait du port de Marseille2.
Dans son recueil de chansons, Claude Duneton3 émet l'hypothèse que si l'auteur de La Carmagnole est resté anonyme, c'est qu'il était dangereux pour lui de la revendiquer. D'après lui, un chanteur populaire de rue comme Ladré n'aurait rien risqué. Il pense pour sa part que l'auteur est peut-être une femme, au vu du premier couplet qui s'adresse à Marie-Antoinette et non au roi, et au vu de certaines tournures de phrases. Il donne le nom de Mme Roland, dont la haine pour Marie-Antoinette était connue et dont le mari M. Roland, ministre du roi, fut lié aux événements des Tuileries. De plus, Mme Roland fut guillotinée le 9 novembre 1793 et son mari se suicida en apprenant sa mort, ce qui aurait empêché toute revendication ultérieure de « maternité » de la chanson.
Pendant la Révolution française, la danse de La Carmagnole, une sorte de ronde, se chantait en même temps qu'elle se dansait. On tournait très lentement pendant le couplet, en frappant fortement du pied à terre ; au refrain, on accélérait le mouvement de ronde aussi vite que possible. On la dansait aussi parfois en chaîne ou encore, les danseurs disposés sur deux files, femmes et hommes alternés dans chaque file, comme une sorte de contredanse vivace avec des figures qui étaient principalement des rondes à quatre ou à huit finissant par une seule ronde générale.
On la dansa autour des guillotines, mais aussi devant l'Assemblée de la Convention et autour des 60 000 arbres de la Liberté que la République fit planter en France. On la dansa dans les rues jusqu'au Consulat et chaque fois que survint un soulèvement populaire. Dans le Supplément au Dictionnaire de l'Académie, on trouve cette définition : « Faire danser la carmagnole à quelqu'un : au figuré, signifioit, dans les troubles de la révolution, le guillotiner, le mettre à mort par tous les supplices de ce temps. » D'ailleurs, durant la Terreur, une pratique populaire courante – une forme d'insulte et de menace – consistait à obliger les ennemis de la Révolution à danser et à chanter une Carmagnole dans la rue. Les journaux comme Le Père Duchesne et La Mère Duchesne incitaient les sans-culottes à ce comportement qui parfois entraîna l'arrestation et la mort des infortunés danseurs.
Une danse, une chanson révolutionnaire d'actualité?
La Carmagnole serait née le 10 août 1792. D'après Dumersan, l'air viendrait de Carmagnola en Piémont. Pour Grétry, l'origine viendrait du port de Marseille2.
Dans son recueil de chansons, Claude Duneton3 émet l'hypothèse que si l'auteur de La Carmagnole est resté anonyme, c'est qu'il était dangereux pour lui de la revendiquer. D'après lui, un chanteur populaire de rue comme Ladré n'aurait rien risqué. Il pense pour sa part que l'auteur est peut-être une femme, au vu du premier couplet qui s'adresse à Marie-Antoinette et non au roi, et au vu de certaines tournures de phrases. Il donne le nom de Mme Roland, dont la haine pour Marie-Antoinette était connue et dont le mari M. Roland, ministre du roi, fut lié aux événements des Tuileries. De plus, Mme Roland fut guillotinée le 9 novembre 1793 et son mari se suicida en apprenant sa mort, ce qui aurait empêché toute revendication ultérieure de « maternité » de la chanson.
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