mercredi 10 septembre 2014

"Sensations": on aura tout vu ! Le corps transfiguré!

Nouvelle exposition : du 14 juin au 31 décembre.à Calais
Plongez vous dans l’univers poétique et décalé de la maison de couture "on aura tout vu"

La Cité internationale de la dentelle et de la mode accueille la maison de couture On aura tout vu. Fidèle à la dentelle depuis leurs débuts en 1998, les créateurs jouent avec les codes de la mode en toute liberté. Broderie, peinture, soudure, sculpture, impression textile se juxtaposent, brouillant les frontières entre la mode, les arts plastiques et le costume de scène.
Leur mode extravagante et festive repose sur la fabrication de sensations, véritable fil conducteur revendiqué par la maison. L’exposition s’articule en petits théâtres à découvrir selon un parcours interactif, rythmé de surprises sonores et olfactives.

Modèles issus des collections, créations uniques pour le show-biz, objets revisités, c’est un univers éclectique, poétique et ludique qui vous attend !

"Angelino" de Albertine Meunier ne fait pas "la bête"!

L'angelino est un détecteur d'ange.
Une danseuse, prisonnière dans une bouteille musicale, s'anime et danse sur une petite mélodie lorsque qu'un ange passe sur Internet et plus particulièrement lorsqu'un ange passe sur Twitter.


Principe de fonctionnement de l'angelino

ange qui pase
ballet pour angelinos

albertine meunier

Avec le soutien du DICRéAM ,
dispositif pour la création artistique multimédia,
Ministère de la Culture et de la Communication, 2010


L’annonciation faite à Marie est un des thèmes fréquemment traité dans l’art occidental. Particulièrement à l’honneur lors de la Renaissance italienne, les annonciations ont révélé les subtilités de la perspective géométrique.
Or, certains disent que nous vivons une toute nouvelle ère, souvent associée à une nouvelle Renaissance, une Renaissance numérique. Est-ce à dire qu’une nouvelle perspective, numérique cette fois, arrive à point pour révéler notre monde devenu tant digital.
Notre monde est-il par trop digital quand bercés et envahis par les flux de communication, nous perdons pied engloutis la tête dans nos écrans. La poésie des objets s’efface en laissant place à un mécanisme sourd fait de zéros et de uns.
C’est autour de ces thèmes, interprétation de l’annonciation dans notre nouvelle Renaissance et poésie du réseau, que la pièce A petits pas vers l’annonciation est proposée avec le soucis de remettre l’homme dans la boucle en rompant le rythme inexorable et insoutenable des réseaux.
Trouver et dessiner la poésie dans le réseau numérique qu’est internet devient un défi majeur pour redonner un rythme naturel, propre à celui de l’homme.
arts decoratifs 2011

mardi 9 septembre 2014

"Boys like us": Gisèle Vienne et Jonathan Capdevielle vont en Autriche!

Et sans faire " l'autruche"!!!!
Trois amis gays, trentenaires névrosés, parisiens agités, perdus dans les montagnes autrichiennes. Entre sommets vertigineux et gouffres abyssaux, il est peut-être temps de faire le point sur leurs vies, leurs amours et leur amitié…

Un retour dans son pays natal pour le réalisateur autrichien Patrice Chiha qui filme pour la troisième fois les paysages de son enfance. Un film fort, si on est assez ouvert pour voir ce qu’il y a à voir, qui nous interroge.
Il faut voir Jonathan Capdevielle donner la réplique très physique à ses deux compères. Un jeu subtil, engagé.
Et Gisèle Vienne en Eva douce, tendre fille autrichienne, se déchainer et très bien danser en boite de nuit!!!
La scène de la course de Daniel dans la forêt, valise en laisse est désopilante, très Pina Bausch, surréaliste à souhait! 
Avec Boys Like Us, Patric Chiha avait envie d’explorer le genre de la comédie plus en profondeur que dans ses précédents films, qui laissaient entrevoir les prémices de l’humour du réalisateur. Après une conversation avec sa productrice, l’idée lui est venue : « revenir sur l’Autriche, entre excès d’ordre, le bordel qui en résulte, et nervosité. Tous ces éléments ont fait que la sauce a pris!

L’amitié comme moteur
Le cinéaste a dirigé Raphaël Bouvet et Jonathan Capdevielle, deux amis de longue date, avec qui il voulait travailler. Il a également confié la bande originale de la séquence dans la boîte de nuit à son ami Stephen O’Malley. Comme le dit le cinéaste, dans Boys like us, « L’amitié n’est pas uniquement le sujet du film, elle génère aussi sa forme ».