mercredi 10 septembre 2014

"Angelino" de Albertine Meunier ne fait pas "la bête"!

L'angelino est un détecteur d'ange.
Une danseuse, prisonnière dans une bouteille musicale, s'anime et danse sur une petite mélodie lorsque qu'un ange passe sur Internet et plus particulièrement lorsqu'un ange passe sur Twitter.


Principe de fonctionnement de l'angelino

ange qui pase
ballet pour angelinos

albertine meunier

Avec le soutien du DICRéAM ,
dispositif pour la création artistique multimédia,
Ministère de la Culture et de la Communication, 2010


L’annonciation faite à Marie est un des thèmes fréquemment traité dans l’art occidental. Particulièrement à l’honneur lors de la Renaissance italienne, les annonciations ont révélé les subtilités de la perspective géométrique.
Or, certains disent que nous vivons une toute nouvelle ère, souvent associée à une nouvelle Renaissance, une Renaissance numérique. Est-ce à dire qu’une nouvelle perspective, numérique cette fois, arrive à point pour révéler notre monde devenu tant digital.
Notre monde est-il par trop digital quand bercés et envahis par les flux de communication, nous perdons pied engloutis la tête dans nos écrans. La poésie des objets s’efface en laissant place à un mécanisme sourd fait de zéros et de uns.
C’est autour de ces thèmes, interprétation de l’annonciation dans notre nouvelle Renaissance et poésie du réseau, que la pièce A petits pas vers l’annonciation est proposée avec le soucis de remettre l’homme dans la boucle en rompant le rythme inexorable et insoutenable des réseaux.
Trouver et dessiner la poésie dans le réseau numérique qu’est internet devient un défi majeur pour redonner un rythme naturel, propre à celui de l’homme.
arts decoratifs 2011

mardi 9 septembre 2014

"Boys like us": Gisèle Vienne et Jonathan Capdevielle vont en Autriche!

Et sans faire " l'autruche"!!!!
Trois amis gays, trentenaires névrosés, parisiens agités, perdus dans les montagnes autrichiennes. Entre sommets vertigineux et gouffres abyssaux, il est peut-être temps de faire le point sur leurs vies, leurs amours et leur amitié…

Un retour dans son pays natal pour le réalisateur autrichien Patrice Chiha qui filme pour la troisième fois les paysages de son enfance. Un film fort, si on est assez ouvert pour voir ce qu’il y a à voir, qui nous interroge.
Il faut voir Jonathan Capdevielle donner la réplique très physique à ses deux compères. Un jeu subtil, engagé.
Et Gisèle Vienne en Eva douce, tendre fille autrichienne, se déchainer et très bien danser en boite de nuit!!!
La scène de la course de Daniel dans la forêt, valise en laisse est désopilante, très Pina Bausch, surréaliste à souhait! 
Avec Boys Like Us, Patric Chiha avait envie d’explorer le genre de la comédie plus en profondeur que dans ses précédents films, qui laissaient entrevoir les prémices de l’humour du réalisateur. Après une conversation avec sa productrice, l’idée lui est venue : « revenir sur l’Autriche, entre excès d’ordre, le bordel qui en résulte, et nervosité. Tous ces éléments ont fait que la sauce a pris!

L’amitié comme moteur
Le cinéaste a dirigé Raphaël Bouvet et Jonathan Capdevielle, deux amis de longue date, avec qui il voulait travailler. Il a également confié la bande originale de la séquence dans la boîte de nuit à son ami Stephen O’Malley. Comme le dit le cinéaste, dans Boys like us, « L’amitié n’est pas uniquement le sujet du film, elle génère aussi sa forme ».
 

"Pride": miné de danse!

Les gay ont bonne mine!
Un film miné d'humour qui se taille la part belle côté mouvements!
Eté 1984 - Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d'un minibus pour aller remettre l'argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause.La scène de disco ou un des protagoniste gay se met à danser à la Travolta pour conquérir son public de mineurs machos et de midinettes est phénoménale!


Le scénario est inspiré du parcours de militants homosexuels, qui se sont mobilisés pour aider des mineurs en grève au Pays de Galles en 1984. Lorsque le projet a été proposé par le producteur et le scénariste, personne ne croyait à cette histoire. Mais après maintes vérifications qui ont confirmé cette dernière, Stephen Beresford se lança dans l’écriture du scénario. Le producteur, David Livingstone s’exprime à ce sujet : "Si Pride est drôle et émouvant, c’est surtout une histoire vraie. Du coup, c’est d’autant plus fort de voir ces personnages qui, au départ, s’opposent, puis qui font front commun."

Il se passa deux ans entre la première rencontre du producteur David Livingstone avec le scénariste Stephen Beresford, et la sortie du film. Deux années durant lesquelles Beresford s’est documenté pour son scénario, et notamment grâce à la découverte d’une vidéo du mouvement LGSM – Lesbians and Gays Support the Miners. Il retrouva quelques membres du groupe via les réseaux sociaux, qui l’orientèrent vers le co-fondateur du mouvement, Mike Jackson, détenteur des archives. A l’écriture, il décida ce qui devait être de l’ordre de la fiction et de l’histoire vraie.
Récompenses
1 prix et 1 nomination
Secrets de tournage
8 anecdotes
Distributeur
Pathé Distribution
Box Office France
-
Année de production
2014
Budget
-