Quand Queen B décide de sortir un nouvel album, elle ne le fait pas à
moitié et sort l'artillerie lourde: le Crazy Horse pour décor, les
lumières rouges pour l'ambiance hot, elle se déhanche sur les chorégraphies
de Philippe Decouflé pour la dernière revue du Crazy: Désirs, à grand
renfort de paillettes et de gloss rouge carmin...pour notre plus grand
plaisir! On retrouve la Beyonce de Baby Boy, sensuelle et hyper sexy,
maitrisant les codes de la danse cabaret sur le bout des ongles.
Une question demeure: comment Jay-Z peut-il rester "under control"?
lundi 15 septembre 2014
dimanche 14 septembre 2014
"L'architecture est un sport de combat": Ricciotti se livre!
Il signe l'architecture du centre chorégraphique d'Aix en Provence, du sur mesure pour le corps et la pensée tectonique de Angelin Preljocaj.Son visage émacié l'aurait aussi inspiré dans la notion d'exosquelette!
Rudy Ricciotti, dans cet entretien-manifeste avec David d'Equainville, livre sa vision de son métier d'architecte, pour lequel il défend les savoir-faire et les techniques face à la globalisation et au désir de minimalisme utilitaire qu'elle diffuse à travers le monde.
Dans cet entretien, Rudy Ricciotti, animé par un goût des mots et des formules qui saisissent les conventions à la gorge, bouscule les idées reçues.
Il n’hésite pas à sabrer le « salafisme architectural » ambiant – ce minimalisme désincarné qui règne sur la création contemporaine – , la « pornographie réglementaire » d’une administration omnipotente, sans oublier la « fourrure verte », nouvelle doxa environnementale. Ce virtuose du béton, grand défenseur des savoir-faire locaux, tient à expliciter ses combats, armé de ses principales œuvres : le Stadium de Vitrolles, le Centre Chorégraphique National d’Aix-en-Provence, le pont du Diable à Gignac, le musée Cocteau à Menton, le MuCEM (musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) à Marseille…
Il dresse ici un portrait sans concession de sa profession et de son enseignement.
Un manifeste provocant et salutaire.
Et empruntant ces paroles au boxeur poète Arthur Cravan: "le cadavre d'un noir vaut plus qu'un blanc vivant"!
"habiter danser penser": un programme archi dense!
Le centre chorégraphique de Montpellier, l'Agora de la danse: un ouvrage sur la maitrise d'oeuvre du projet, signé Lipsky Rollet architectes
Au début des années quatre-vingt-dix, alors que les lieux spécifiquement conçus pour la danse faisaient cruellement défaut aux chorégraphes contemporains français, Dominique Bagouet, Liliane Martinez administratrice de la compagnie et Ruedi Baur imaginaient un « lieu-outil » au service des artistes, espace capable d'accueillir un public professionnel aussi bien que néophyte. Cette vision déterminante dans la manière d'approcher la conception du centre chorégraphique national de Montpellier, influence encore l'ensemble de leur travail architectural aujourd'hui.
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