Les images parlent d'elles-mêmes!
De Jorge R. Guttierez
Depuis la nuit des temps, au fin fond du Mexique, les esprits passent
d’un monde à l’autre le jour de la Fête des Morts. Dans le village de
San Angel, Manolo, un jeune rêveur tiraillé entre les attentes de sa
famille et celles de son cœur, est mis au défi par les dieux.
Afin de
conquérir le cœur de sa bien-aimée Maria, il devra partir au-delà des
mondes et affronter ses plus grandes peurs. Une aventure épique qui
déterminera non seulement son sort, mais celui de tous ceux qui
l’entourent.
Personnages mis en scène dans de belles perspectives, costumes rutilants, ambiance à craquer de paillettes et falbalas!
La Légende de Manolo est centrée autour d'une jeune homme issu d'un
village perdu au fond du Mexique. Tiraillé entre l'avenir tout tracé que
veut lui imposer sa famille et ses envies propres, il sera l'objet d'un
pari entre deux divinités gardiennes des royaumes des morts.
Autour
de lui, Maria et Joaquin, deux amis d'enfance. La première est devenue
l'objet de son affection, le second... Rival amoureux, puisqu'il est
également amoureux de Maria.
Un pitch qui reprend des idées assez
classiques, donc. Ceci dit, le scénario ne comporte pas de temps mort,
et joue régulièrement avec les clichés tantôt pour les rejeter et
détourner, tantôt pour les conserver, ce qui a l'avantage de créer
quelques surprises.
Ainsi, si son rôle peut faire craindre une Maria essentiellement passive, elle se révèle plus complexe que prévue.
Sans
doute par volonté de dédramatiser un univers qui pourrait sembler trop
macabre aux enfants, l'humour parsème le film, y compris dans les
moments de forte tension ; de même, la mort sera traitée avec légèreté.De nombreuses pauses musicales sont présentes dans le film, qu'il
s'agisse d'airs connus adaptés ou de créations originales. Relativement
courts, ces intermèdes sont bien intégrés et ne cassent pas le rythme,
contrairement à ce que l'on a pu voir dans d'autres projets récents. Ils
servent même parfois de ressort comique, ce qui n'est pas pour nous
déplaire.
Les visuels et la bande-annonce ne mentent pas : les personnages sont
visuellement très réussis. On note une grande inventivité dans le
charactère design, qui nous présente des héros sous forme de marionnettes
en bois et aux traits variés. L'animation n'est pas handicapée par ce
choix artistique et reste fluide : le studio Reel FX, chargé de donner
vie au film, a fourni un excellent travail.
Les décors, eux, sont
également très esthétiques et stylisés. On notera tout de même un
certain vide dans quelques scènes. Le budget (50 millions de dollars)
n'est pas celui d'un Pixar, ce qui a peut-être eu une influence sur ce
point.
Reste que l'univers est cohérent et riche en couleurs. Une
bouffée d'air frais qui sort des codes habituels de l'animation
américaine.
mardi 21 octobre 2014
"Bande de filles": à part! Banlieue bleue....
Bande à part: l'azur est leur paradis!
Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
Tour est bleu dans ce film atypique signé Céline Sciamma: une bande de filles affranchies, guerrières amazones, fortes et parfois si solidaires qu'elles ne font qu'une!
L'heroine, timide puis révoltée apprend à son corps défendant à vivre sa banlieue bleue, pour survivre et finalement renoncer, capituler!
Son corps, son apparence se métamorphosent: elle se bat, frappe, danse avec les autres dans deux très belles séquences: liberté du geste et du comportement, l'emportent sur l'esclavagisme!
Plans très rapprochés, cadres sérrées pour mieux glisser sur la peau noire de ces filles sensuelles, épaisses et denses. Atmosphère très sensuelle, très physique et puissante!
Elles sont redoutables, ces filles là, en bleu: de travail, de chauffe, en bleu du ciel comme l'espoir de s'en sortir un jour?
Bleu comme le métro, les murs de la cité décrépie?
lundi 20 octobre 2014
Diane chasseresse danse! Rien n'abat Diane!
L'ouverture de la chasse, le gibier en restauration et Diane, Artémis qui danse!
Saut ou sauté de biche?
Pied de biche!
Saut ou sauté de biche?
Pied de biche!
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