dimanche 22 mars 2015

L' "Equinoxe" à Chateauroux: culture tectonique !


L' Equinoxe, pour la culture depuis 1994 de Jean-Louis Godivier: du faux Frank O Gehry ???
L'audacieuse architecture de cet édifice offre un profil gracieux et surprenant. Elle esquisse un mouvement dans l'espace comme une invitation au voyage, un appel à l'imaginaire pour les lecteurs et les spectateurs. La forme résolument démarquée de l'ensemble assure le lien avec l'environnement architectural (chapelle, parking Diderot, centre universitaire).
Les structures quant à elles procèdent d'une volonté d'opposition esthétique : le jour pour "la médiathèque" et la nuit pour "la grande scène"consacré au spectacle, l'espace impressionnant, magique et secret car refermé sur lui-même. La médiathèque au contraire, symbolise l'échange, l'ouverture, donc la transparence pour faciliter les relations entre l'intérieur et l'extérieur.
La forme de la couverture, combinant sphère et ellipse et ne répondant à aucune forme géométrique connue, a constitué la principale difficulté de ce chantier. La vêture de la coque est constituée de deux peaux, une première conçue pour l'étanchéité, la seconde en aluminium pour l'esthétique. Il aura fallu 15.000 heures de travail sur 8 mois de chantier et 12 compagnons en permanence sur le site pour concevoir, réaliser et poser au laser les quelques 3.600 plaques toutes différentes (deux seulement étaient identiques). L'entreprise Rousseau installée à Châteauroux peut être fière de son travail. La charpente mérite également que l'on s'y arrête. Cet ensemble de tiges, de poutres et de tubes d'acier a nécessité un travail gigantesque, d'une extrême précision de la part de l'entreprise castelroussine Renaudat ; 6.000 heures d'études sur la base d'un modèle informatique en 3 dimensions conçu spécialement pour ce chantier ; 12.000 heures de fabrication pour l'ossature métallique et 3.000 heures supplémentaires pour la fabrication de la charpente scénique.


La grâce de l'équinoxe !









samedi 21 mars 2015

"Quand vient la nuit :Enfin": Louis Ziegler se souvient!



« Il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer ». Et Enfin de conclure, encore avec Beckett, selon la dernière de phrase de Clov, le personnage de L'Innommable: « Il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer. »



Donnez-nous la beckette !
"Beckett est un proche de la danse, et tout comme Maguy Marin, Louis Ziegler, danseur et chorégraphe apprécie le théâtre. Il est aussi comédien et metteur en scène.  Sa vocation : aller vers le public et transmettre cet art du corps, de l’écoute et du geste. Cet art aussi du surgissement, de la métamorphose et de la disparition. Il y a longtemps déjà Louis Ziegler n’hésitait pas à amener la mer aux habitants des villes à travers le chant des mouettes diffusé sur les places, quadrillant l’espace par vagues de sections dansées. C’est encore avec elle et l’assistance complice de Claude Sorin, qu’il entreprend de laisser défiler les traces, les ombres et les éclats de ses mémoires de danse. Entre présence et absence, gestes et mouvements, passe le temps, ses flux et ses états, passe la danse. Le corps retourné poursuit une autre aventure. Guidé par un sentiment de nuit qui nous concerne tous."_IF
A Pôle Sud le 24 Mars 20H 30
RENCONTRE avec Louis Ziegler à l'Université  - Salle d'Evolution - Le Portique, 14 rue Descartes à Strasbourg
Mercredi 1er avril de 12h30 à 13h45 - Entrée Libre