vendredi 9 mars 2018

Labarthe, la danse au travail !C'est fini !

Disparition d'André S. Labarthe, le lundi 5 mars 2018, à l’âge de 86 ans. 

Proche des Cahiers du cinéma, André S. Labarthe s’était associé en 1964 à Janine Bazin, veuve d’André Bazin, pour lancer la série Cinéastes de notre temps. Cette collection, conçue pour l’ORTF,  proposait des portraits de ceux qui font le cinéma, à commencer par Luis Buñuel, à qui ils avaient dédié le premier épisode. 
Ce concept, André S. Labarthe l’a ensuite élargi à d’autres formes d’art, la littérature, la peinture et la danse. La danse au travail, réalisé en 1987 et 1993, présentait ainsi cinq portraits de grands danseurs et chorégraphes, tous sous le même nom Sylvie Guillem au travailWilliam Forsythe au travail, Patrick Dupond au travailJohn Neumeier au travail et l’exception, Ushio Amagatsu, élément d’une doctrine
Dans son ouvrage consacré à cette œuvre, André S. Labarthe, La danse au travailJérémy Damian rappelle que ces films « qui ne sont pas des documentaires » étaient agités par plusieurs questions : « Qu’est-ce qu’un film de danse ? Comment filmer la danse, ou plutôt, qu’ont à se dire la danse et le cinéma ? ». L'occasion de se replonger dans ces productions, pour y trouver la réponse. 

Célestine, petit rat de l'Opéra de Gwenaele Barussaud


Une semaine a passé depuis que Célestine est entrée à l'école des petits rats. Alors qu'elle tente de s'habituer à sa nouvelle vie à Paris, Célestine est toujours attristée de voir son chausson porte-bonheur suspendu à la façade de l'Opéra depuis que Solange l'y a jeté le jour de son audition ! Célestine va devoir faire preuve d'ingéniosité pour le récupérer. Heureusement, son amie Adèle a promis de l'aider en échange d'une excursion à l'Exposition Universelle, dont tous les journaux parlent en ce début de siècle. L'occasion pour les deux petites danseuses de s'émerveiller encore...


Nous sommes en 1900 et c'est le grand jour pour Célestine, 11 ans : elle monte enfin à Paris pour passer le concours d'entrée à L'Opéra, son rêve depuis toujours ! Pour elle qui n'a jamais quitté la ville de Lille, c'est une grande aventure. Célestine est tout de suite fascinée par la ville et ses lumières. Et encore plus par l'Opéra, le palais des fées ! Mais une fois dans les vestiaires, la jeune danseuse n'est plus certaine que ses chaussons porte-bonheur vont lui suffire pour réussir l'audition. Elle sait qu'une candidate sur dix seulement aura la chance d'être retenue, pourvu que ce soit elle...

Marc Felten: danse macabre !


La galerie Gillig présente la première exposition personnelle de l'artiste sur ses cimaises, après l'avoir exposé à St-Art en 2017 et 2016, ainsi que sur son stand en solo-show à la foire internationale Scope Basel  en 2016.



L’œuvre de MARC FELTEN s’inscrit dans la tradition de l’étude et de la représentation du corps humain, un univers original à la confluence du graff, du tag et de l’illustration. Peinture expressive, excessive, énergique, le corps y est clairement exposé, dans toute sa violence, souvent hybride homme-animal ou homme-animal-machine.