vendredi 23 décembre 2011
le premier tango à Strasbourg: Raymond Waydelich danse!
Il y aura eu "Le dernier tango à Paris", voici celui de Waydelich: et que ça danse pour le réveillon!!!!
Libellés :
Musée
Les danses de Bacchus avec Les Vignerons de la Couronne d'Or au marché de Noël de STRASBOURG
Ils font un "tabac" au Marché de Noël à Strasbourg, place d'Austerlitz avec leurs trois jolis chalets, bien décorés, alignés parmi ceux du village du "bredele", ces petits gâteaux alsaciens, spécialement conçus comme le petit Jésus pour Noël! D'abord, il y a ce regroupement de viticulteurs réunis en confrérie "Le Vignoble de la Couronne d'Or" autour de Strasbourg. Pour promouvoir les meilleurs cépages alsaciens et redorer l'image des vins d'Alsace du "Bas-Rhin" face à ceux plus adulés du Haut-Rhin.....
Le Crémant d'Alsace est un produit phare pour les fêtes et déguster chez chacun des viticulteurs présents à tour de rôle sur ce marché fut un réel bonheur.
Palme d'Or au palmarès:celui du Domaine Joseph Vierling de Fessenheim le Bas. Des bulles affriolantes, fines, une fragrance au nez de raisins de Corinthe et en bouche le palais est ravi par les arômes fleuris...Du bel ouvrage qu'un champagne envierait à coup sur.La version "rosé" est ravissante également et inspire des accompagnements de mets, style crustacés. Chez le même vigneron, osez la cuvée "Cerf-moi-fort" à propos du brame du cerf en Alsace, qui donne lieu à un assemblage magique et très attirant et à une étiquette désopilante!
www.domaine-vierling.fr
www.cerfmoifort.com
Autre merveille la cuvée "La Nymphe Rose" de chez Lucien Brand et fils de Ergersheim: un crémant rosé sympathique, rond et effervescent à souhait, jovial en bouche et dont la belle robe rose lui donne son appellation très féminine!!! Nymphe de Bacchus, ou apollinienne, cette cuvée est festive et sa bouteille revêt un habit de fête qui sied aux tables de Noël!L'image de la maison encore sous la houlette du débonnaire Charles Brand, est un ange et son emblème un poème d'Apollinaire...C'est tout dire sur "la part des anges" que l'on peut se réserver ici lors des dégustations.
On plébiscite aussi le crémant de Charles Muller et fils de Traenheim, ainsi que son magnifique visuel, aussi beau que le coquelicot de chez Kenzo....La " bonne note" au crémant de Anstotz avec sa belle étiquette -un visuel de note de musique adorable- !!!!
les "vins Romain": un bain de jouvence!
Sans oublier pour le fun, l'excellent crémant rosé de Romain Fritsch de Marlenheim à qui on donnera une "médaille d'or", tant le fruité et le caractère de son pétillant est agréable et sait convaincre un amateur d'effervescent à bulle raffinées!Voire aussi sa "cuvée du banni" 2007, assemblage de riesling et pinot gris, dont l'histoire est touchante. Romain Fritsch cultive en "lyres":, géométrie de la plantation pas toujours "reconnue" comme appellation: alors, il est "banni" des grands crus....Noblesse oblige, alors goutez la cuvée "des lyres" et vous hallucinerez!
Et puis on parlera du combat pour la reconnaissance du "vin blanc chaud" sur le marché de Noël, toujours grâce à la pugnacité et l'entêtement des Brand et de Didier Bonnet pour la création d'une Maison du vin à Strasbourg. Résultat: un joli stand de tonneaux et de marmites à vin blanc chaud, place D'Austerlitz.
"La tribu des gourmets du vin d'Alsace" a gagné!
La Tribu des Gourmets du Vin d’Alsace – Strasbourg rassemble des passionnés du vignoble d’Alsace qui souhaitent promouvoir l’excellence des vins d’Alsace. Vignerons et amateurs éclairés, ils se mobilisent autour d’événements tels que la mise en avant du vin chaud blanc d’Alsace sur les marchés de Noël. La Tribu prépare un lieu d’accueil œnotouristique permanent au cœur de Strasbourg ainsi que des événements festifs et culturels.
voir www.vinchaudblancdalsace.eu
http://www.vignoble-couronne-or.com
Le Crémant d'Alsace est un produit phare pour les fêtes et déguster chez chacun des viticulteurs présents à tour de rôle sur ce marché fut un réel bonheur.
Palme d'Or au palmarès:celui du Domaine Joseph Vierling de Fessenheim le Bas. Des bulles affriolantes, fines, une fragrance au nez de raisins de Corinthe et en bouche le palais est ravi par les arômes fleuris...Du bel ouvrage qu'un champagne envierait à coup sur.La version "rosé" est ravissante également et inspire des accompagnements de mets, style crustacés. Chez le même vigneron, osez la cuvée "Cerf-moi-fort" à propos du brame du cerf en Alsace, qui donne lieu à un assemblage magique et très attirant et à une étiquette désopilante!
www.domaine-vierling.fr
www.cerfmoifort.com
Autre merveille la cuvée "La Nymphe Rose" de chez Lucien Brand et fils de Ergersheim: un crémant rosé sympathique, rond et effervescent à souhait, jovial en bouche et dont la belle robe rose lui donne son appellation très féminine!!! Nymphe de Bacchus, ou apollinienne, cette cuvée est festive et sa bouteille revêt un habit de fête qui sied aux tables de Noël!L'image de la maison encore sous la houlette du débonnaire Charles Brand, est un ange et son emblème un poème d'Apollinaire...C'est tout dire sur "la part des anges" que l'on peut se réserver ici lors des dégustations.
On plébiscite aussi le crémant de Charles Muller et fils de Traenheim, ainsi que son magnifique visuel, aussi beau que le coquelicot de chez Kenzo....La " bonne note" au crémant de Anstotz avec sa belle étiquette -un visuel de note de musique adorable- !!!!
les "vins Romain": un bain de jouvence!
Sans oublier pour le fun, l'excellent crémant rosé de Romain Fritsch de Marlenheim à qui on donnera une "médaille d'or", tant le fruité et le caractère de son pétillant est agréable et sait convaincre un amateur d'effervescent à bulle raffinées!Voire aussi sa "cuvée du banni" 2007, assemblage de riesling et pinot gris, dont l'histoire est touchante. Romain Fritsch cultive en "lyres":, géométrie de la plantation pas toujours "reconnue" comme appellation: alors, il est "banni" des grands crus....Noblesse oblige, alors goutez la cuvée "des lyres" et vous hallucinerez!
Et puis on parlera du combat pour la reconnaissance du "vin blanc chaud" sur le marché de Noël, toujours grâce à la pugnacité et l'entêtement des Brand et de Didier Bonnet pour la création d'une Maison du vin à Strasbourg. Résultat: un joli stand de tonneaux et de marmites à vin blanc chaud, place D'Austerlitz.
"La tribu des gourmets du vin d'Alsace" a gagné!
La Tribu des Gourmets du Vin d’Alsace – Strasbourg rassemble des passionnés du vignoble d’Alsace qui souhaitent promouvoir l’excellence des vins d’Alsace. Vignerons et amateurs éclairés, ils se mobilisent autour d’événements tels que la mise en avant du vin chaud blanc d’Alsace sur les marchés de Noël. La Tribu prépare un lieu d’accueil œnotouristique permanent au cœur de Strasbourg ainsi que des événements festifs et culturels.
voir www.vinchaudblancdalsace.eu
http://www.vignoble-couronne-or.com
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Journalisme
Hervé Bohnert: les petites morts ont la vie sauve! Danses macabres: que du "bohnert"!
Hervé Bohnert est boulanger à Strasbourg dans sa pâtisserie le Wegele quai des Pêcheurs...Mais il est est aussi plasticien et complice de la scène artistique strasbourgeoise depuis ses débuts, exposant à la légendaire Laiterie, ses masques de cire, ces visages moulés comme autant de reliques vivantes de l'espèce humaine. La vie, la mort semblent l'avoir tarabusté depuis toujours....Mais depuis "A l'aube des mouches" une association de plasticiens réunis autour de lui et de Gérald Wagner, que de chemin parcouru....Ses dernières expositions entre autre au CEAAC, à la galerie No Smoking ( "Point") en attestent largement...Vanités de vanités!
Ses crânes de dentelles, œuvres récentes, ses photographies anciennes, ses sculptures de bustes anciens relookées pour l'occasion, entre face cachée et face revisitée sont plus qu'originales. Elles inquiètent, interrogent notre relation à la mort, au passé de façon virulente et incisive. De photos de familles anodines, il fait en les raturant, en les grattant, des tableaux macabres, où il redessine les contours des squelettes, mettant ainsi à vif les os au delà de la couverture de la peau.Fragiles, immobiles ,ses égéries du temps qui passe nous regardent, nous interrogent sur notre vanité, nos ambitions à défier le temps.La mort, la camarde, celle qui fauche et emmène les hommes dans des danses évocatrices du trouble qui nous anime chaque jour face à la vie.Danses macabres comme celles de Damien Deroubaix, celle de Marc Ferrante qui ausculte les radiographies et reconstitue des corps transparents...Est-ce dans l'air du temps, ces vanités qui resurgissent de partout, même dans la mode, les arts plastiques, les images publicitaires?
"La danse macabre" de Desmaz sur des textes de Baudelaire en est encore une illustration "Le branle universel de la danse macabre vous entraine en ces lieux qui ne sont pas connus".
Constance des Mazery présente une série dans la veine des danses macabres moyenâgeuses : des squelettes hilares tentent d'attirer les vivants dans leur monde ténébreux. Tous les âges de la vie sont représentés ainsi que certaines conduites bravant la mort.
Cette danse macabre a trouvé un texte à sa mesure et ce sont les illustrations du poème de Baudelaire "Danse Macabre" faisant parti des "Fleurs du Mal" qui sont représentées pour l'occasion.
------ L'ouvrage "L'architecture du corps" de Arduino Cantafora parle du squelette, celui de l'architecture de toute construction humaine.Issue du travail des élèves de l'école d'architecture de Lausanne, cette proposition picturale et plastique relève du projet de la danse macabre traditionnelle, revisitée avec une touche d'humour et de distanciation notoire.A la fois drôle et tragique qui renvoie à la perpétuelle question de la représentation de la mort!
Voir aussi l'ouvrage "Danse Macabre" sur la première danse macabre allemande imprimée, celle de Mayence vers 1490.Toutes les illustrations sont superbement reproduites et l'homme devant la mort au Moyen Age tardif est dévoilé à souhait. Avec une introduction brillante et savante de René Wetzel.
On renvoie aussi à la dernière parution de ZUT consacrée à Tomi Ungerer où il est bien entendu question de danse macabre!"Rigor Mortis" entre autre, inspirée de Posada "Cavalera las Biccielas"où des cyclistes, squelettes ailés déferlent dans une joyeuse fin de course Une course contre la montre, contre les méfait du temps qui ne manque pas d'un dernier ressort: histoire de mettre les pendules à l'heure!
Bon, et en ouvrant l'almanach des musées de la ville de Strasbourg, on tombe sur une superbe photographie sépia où un homme est en prise avec la mort, drapée comme une femme musulmane, empoignant dans une gestuelle fort gracieuse cet homme en costume et en émoi!!!! (Henri Robin et un spectre de 1853)
Ses crânes de dentelles, œuvres récentes, ses photographies anciennes, ses sculptures de bustes anciens relookées pour l'occasion, entre face cachée et face revisitée sont plus qu'originales. Elles inquiètent, interrogent notre relation à la mort, au passé de façon virulente et incisive. De photos de familles anodines, il fait en les raturant, en les grattant, des tableaux macabres, où il redessine les contours des squelettes, mettant ainsi à vif les os au delà de la couverture de la peau.Fragiles, immobiles ,ses égéries du temps qui passe nous regardent, nous interrogent sur notre vanité, nos ambitions à défier le temps.La mort, la camarde, celle qui fauche et emmène les hommes dans des danses évocatrices du trouble qui nous anime chaque jour face à la vie.Danses macabres comme celles de Damien Deroubaix, celle de Marc Ferrante qui ausculte les radiographies et reconstitue des corps transparents...Est-ce dans l'air du temps, ces vanités qui resurgissent de partout, même dans la mode, les arts plastiques, les images publicitaires?
"La danse macabre" de Desmaz sur des textes de Baudelaire en est encore une illustration "Le branle universel de la danse macabre vous entraine en ces lieux qui ne sont pas connus".
Constance des Mazery présente une série dans la veine des danses macabres moyenâgeuses : des squelettes hilares tentent d'attirer les vivants dans leur monde ténébreux. Tous les âges de la vie sont représentés ainsi que certaines conduites bravant la mort.
Cette danse macabre a trouvé un texte à sa mesure et ce sont les illustrations du poème de Baudelaire "Danse Macabre" faisant parti des "Fleurs du Mal" qui sont représentées pour l'occasion.
------ L'ouvrage "L'architecture du corps" de Arduino Cantafora parle du squelette, celui de l'architecture de toute construction humaine.Issue du travail des élèves de l'école d'architecture de Lausanne, cette proposition picturale et plastique relève du projet de la danse macabre traditionnelle, revisitée avec une touche d'humour et de distanciation notoire.A la fois drôle et tragique qui renvoie à la perpétuelle question de la représentation de la mort!
Voir aussi l'ouvrage "Danse Macabre" sur la première danse macabre allemande imprimée, celle de Mayence vers 1490.Toutes les illustrations sont superbement reproduites et l'homme devant la mort au Moyen Age tardif est dévoilé à souhait. Avec une introduction brillante et savante de René Wetzel.
On renvoie aussi à la dernière parution de ZUT consacrée à Tomi Ungerer où il est bien entendu question de danse macabre!"Rigor Mortis" entre autre, inspirée de Posada "Cavalera las Biccielas"où des cyclistes, squelettes ailés déferlent dans une joyeuse fin de course Une course contre la montre, contre les méfait du temps qui ne manque pas d'un dernier ressort: histoire de mettre les pendules à l'heure!
Bon, et en ouvrant l'almanach des musées de la ville de Strasbourg, on tombe sur une superbe photographie sépia où un homme est en prise avec la mort, drapée comme une femme musulmane, empoignant dans une gestuelle fort gracieuse cet homme en costume et en émoi!!!! (Henri Robin et un spectre de 1853)
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