Pas de scandale ici, mais un petit rappel historique sur un auteur ayant contribué à l'histoire de la danse, pas à "d'autres histoires" sordides!!!
Il fut écuyer et secrétaire des commandements du comte de Clermont, fit la campagne de 1743 avec ce prince, et le quitta pour se livrer à la littérature.
On a de lui plusieurs pièces de théâtre, comme :Pharamond (1736)Le Comte de Warwick (1742), tragédieZénéide et l'Algérien (1743).
Poète dramatique et lyrique, il collabore avec Jean-Philippe Rameau pour de nombreuses œuvres lyriques :Les Fêtes de Polymnie (1745)Les Fêtes de l'Hymen et de l'Amour (1747)Naïs (1749)Zoroastre (1749)Anacréon (1754).
Il est très vraisemblablement l'auteur du livret des Boréades, dernière tragédie lyrique de Rameau dont les répétitions eurent lieu en 1764 mais qui ne fut représentée en public qu'en 1982.
Il participe également à la rédaction d'articles pour l'Encyclopédie, notamment sur le ballet, le chant, la comédie-ballet, la contredanse, etc.
Enfin, il publie La Danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse (La Haye, Jean Neaulme, 1754, réédité en 2004).
Parmi les librettistes de Rameau, c'est celui dont la collaboration
dura le plus longtemps ; le compositeur était doté d'un fort mauvais
caractère, il était en outre très pingre : seul Cahusac parvint à
s'entendre durablement avec lui.
On le compte parmi les prétendants de la cantatrice Marie Fel.
dimanche 14 avril 2013
jeudi 11 avril 2013
Steven Cohen à Strasbourg: un "choc" salvateur, un "fesses-book" édifiant: un é-talon haut de l'art..
Ce performeur sud américain, blanc, homosexuel et juif, de quoi être la cible actuelle de bien des flèches homophobes et racistes, est actuellement en résidence "workshop" à Strasbourg à l'initiative de l'HEAR et de Pôle Sud.
Il rencontrait hier soir un large public au studio, pour y présenter quatre films, retraçant ses performances, à Johannesburg, Vienne et dans son intérieur domestique , celui de son enfance.
Rencontre émouvante et touchante, tant ce personnage "timide, effacé" fascine par le courage et l'authenticité de son engagement, de sa démarche artistique, politique, insufflée depuis ses débuts.par une vague d'insurgé.
C'est toujours à son corps défendant qu'il s'expose sur la voie publique, lors d'un vote, sur un chantier dans un bidonville ou sur les très bourgeoises places de Vienne...
C'est l'espace qui le fascine, toujours urbain, très ancré dans le politique:l'espace commun que l'on partage ou que l'on refuse à l'autre qui serait "différent".
Choc des images , des comportements , des situations...
Devant cet homme maquillé de noir et blanc, rubis et autres diamants sur et dans le corps, on ne peut que réagir: c'est un ange, un dieu ou un démon, un fou, un iconoclaste qui pose les choses face au monde dont il est issu.
Un artiste qui choque, décale et déplace les blessures et les plaies de l'histoire, de son histoire et de celle des autres: les juifs, les noirs, les démunis....
Non sans ironie, humour: il adore les "fesses" des autres, est fasciné par le corps usé de sa "nounou", il vibre sur des talons gigantesques jusqu'à lui entraver la marche, les déplacements, le faire ramper devant l'autre mais toujours avec dignité, respect.
Ces hauts talons emblématiques d'une androgénie singulière lui donnent une allure vacillante, pieds en dedans, corps recroquevillé ou extatique, christique selon ses volontés spectaculaires.
C'est un cyclone, une tempête qui souffle de façon salvatrice dans le monde l'art: un performeur hors pair qui se livre et se donne pour délivrer un "fesses book" déroutant sur la toile blanche et noire de nos écrans.
Il rencontrait hier soir un large public au studio, pour y présenter quatre films, retraçant ses performances, à Johannesburg, Vienne et dans son intérieur domestique , celui de son enfance.
Rencontre émouvante et touchante, tant ce personnage "timide, effacé" fascine par le courage et l'authenticité de son engagement, de sa démarche artistique, politique, insufflée depuis ses débuts.par une vague d'insurgé.
C'est toujours à son corps défendant qu'il s'expose sur la voie publique, lors d'un vote, sur un chantier dans un bidonville ou sur les très bourgeoises places de Vienne...
C'est l'espace qui le fascine, toujours urbain, très ancré dans le politique:l'espace commun que l'on partage ou que l'on refuse à l'autre qui serait "différent".
Choc des images , des comportements , des situations...
Devant cet homme maquillé de noir et blanc, rubis et autres diamants sur et dans le corps, on ne peut que réagir: c'est un ange, un dieu ou un démon, un fou, un iconoclaste qui pose les choses face au monde dont il est issu.
Un artiste qui choque, décale et déplace les blessures et les plaies de l'histoire, de son histoire et de celle des autres: les juifs, les noirs, les démunis....
Non sans ironie, humour: il adore les "fesses" des autres, est fasciné par le corps usé de sa "nounou", il vibre sur des talons gigantesques jusqu'à lui entraver la marche, les déplacements, le faire ramper devant l'autre mais toujours avec dignité, respect.
Ces hauts talons emblématiques d'une androgénie singulière lui donnent une allure vacillante, pieds en dedans, corps recroquevillé ou extatique, christique selon ses volontés spectaculaires.
C'est un cyclone, une tempête qui souffle de façon salvatrice dans le monde l'art: un performeur hors pair qui se livre et se donne pour délivrer un "fesses book" déroutant sur la toile blanche et noire de nos écrans.
mercredi 3 avril 2013
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