Ca danse dans "tapage nocturne", la dernière BD d'Ariane Pinel, une illustratrice, ex arts déco qu'on a pu apprécier aux éditions l'Institut Pacôme,les Rhubarbus, l'Oeuf...A la gendarmerie, les gendarmes rient...Pas toujours cependant, car le "tapage nocturne" fait partie de leurs interventions de choix!
Halte là, La musique et la danse sont de mise dans cette BD pleine d'humour et de cocasserie."Arrête, tu vas me donner envie de danser"! s'exclame le héros, Guy qui danse comme lors de la légendaire danse de Saint Guy!Plein de fleurs, de notes égrenées, de charme dans la narration, légère, gaie, simple.Emballez-vous aussi pour cette illustratrice qui fait du bal un petit chef-d'oeuvre de voltes, de coups de crayons virevoltants!Pendant ce temps, les gendarmes vont se convertir doucement en danseurs de danses trad,"La bourrée des grandes poteries" est alors un épisode désopilant!
Quand la marée-chaussée tangue, prenez garde, le navire s'égare dans de bien belles contrées de la désobéissance !Et le corps de métier s'affole au bénéfice de la fantaisie, et du respect de l'autre.
Quand on apprend à se connaitre, tout est possible, meme avec un uniforme!
vendredi 19 avril 2013
jeudi 18 avril 2013
"The Grandmaster": chorégraphie du kung fu!!!
Le film de Wong Kai Wai est une perle d'images chorégraphiques, de combats de haut vol filmés de main de maître! Tony Leung, Chiu Wai et Zwang Ziyi excellent par leur présence physique, silencieuse, maîtrisée jusqu'au moindre regard.
La scène d'introduction du film est magistrale: montage et rythmique digne du chorégraphe Woo Ping Yuen, partenaire du réalisateur depuis belle lurette!
Ip Man ?
C'est LE Grand maître incontesté du wing chun, un art martial chinois. Ip Man (ou Yip Man), né en 1893 et mort en 1972, a consacré toute sa vie au kung-fu, ou wushu pour être plus précis, après avoir résisté à l'envahisseur japonais dans les années 30. Il doit une partie de sa notoriété au fait d'avoir été le professeur de Bruce Lee. Très populaire en Chine, ce n'est qu'en 2008 que le septième art lui rend enfin hommage avec le film Ip Man, qui aura une suite en 2010 et dont un troisième volet est attendu cette année. Avec The Grandmaster, le cinéaste chinois Wong Kar-Wai témoigne à son tour de sa fascination pour la figure d'Ip Man avec un film mélangeant discipline, amour, vengeance et famille.
The Grandmaster s'inscrit entre réalité et fiction. Si le personnage d'Ip Man, interprété ici par l'excellent Tony Leung, a bien existé, Wong Kar-Wai a créé un univers légendaire autour du Grand maître pour obtenir une épopée sensible du kung-fu. Ainsi, le personnage de Gong Er est complètement fictif. Cet alter ego féminin d'Ip Man, inventé de toute pièce, sera l'objet d'un amour impossible car appartenant à un clan rival se battant pour la suprématie du kung-fu. The Grandmaster n'est pas un film de super-héros, mais une histoire romanesque d'artisans du kung-fu, manière particulière de vivre et de penser, intrinsèquement liée à l'histoire de la Chine.
Film d'ouverture du dernier festival du film de Berlin, on peut dire que The Grandmaster s'est fait attendre. Le projet a en effet mis 10 ans à se concrétiser et le tournage a connu de nombreux retards et contretemps. L'attente en vaut finalement la peine. Véritable fresque martiale éblouissante, The Grandmaster jouit d'un esthétisme à couper le souffle. Mise en scène fluide, images d'exception et chorégraphies survoltées des combats de Woo-Ping Yuen (Matrix, Tigre et Dragon, Kill Bill) qui resteront à coup sûr dans les annales du genre : que l'on soit fan ou non du kung-fu, The Grandmaster est un grand moment de cinéma.
Gong Er, interprétée par Zhang Ziyi, maîtrise la figure complexe et mortelle des " 64 mains ".
La scène d'introduction du film est magistrale: montage et rythmique digne du chorégraphe Woo Ping Yuen, partenaire du réalisateur depuis belle lurette!
Ip Man ?
C'est LE Grand maître incontesté du wing chun, un art martial chinois. Ip Man (ou Yip Man), né en 1893 et mort en 1972, a consacré toute sa vie au kung-fu, ou wushu pour être plus précis, après avoir résisté à l'envahisseur japonais dans les années 30. Il doit une partie de sa notoriété au fait d'avoir été le professeur de Bruce Lee. Très populaire en Chine, ce n'est qu'en 2008 que le septième art lui rend enfin hommage avec le film Ip Man, qui aura une suite en 2010 et dont un troisième volet est attendu cette année. Avec The Grandmaster, le cinéaste chinois Wong Kar-Wai témoigne à son tour de sa fascination pour la figure d'Ip Man avec un film mélangeant discipline, amour, vengeance et famille.
The Grandmaster s'inscrit entre réalité et fiction. Si le personnage d'Ip Man, interprété ici par l'excellent Tony Leung, a bien existé, Wong Kar-Wai a créé un univers légendaire autour du Grand maître pour obtenir une épopée sensible du kung-fu. Ainsi, le personnage de Gong Er est complètement fictif. Cet alter ego féminin d'Ip Man, inventé de toute pièce, sera l'objet d'un amour impossible car appartenant à un clan rival se battant pour la suprématie du kung-fu. The Grandmaster n'est pas un film de super-héros, mais une histoire romanesque d'artisans du kung-fu, manière particulière de vivre et de penser, intrinsèquement liée à l'histoire de la Chine.
Film d'ouverture du dernier festival du film de Berlin, on peut dire que The Grandmaster s'est fait attendre. Le projet a en effet mis 10 ans à se concrétiser et le tournage a connu de nombreux retards et contretemps. L'attente en vaut finalement la peine. Véritable fresque martiale éblouissante, The Grandmaster jouit d'un esthétisme à couper le souffle. Mise en scène fluide, images d'exception et chorégraphies survoltées des combats de Woo-Ping Yuen (Matrix, Tigre et Dragon, Kill Bill) qui resteront à coup sûr dans les annales du genre : que l'on soit fan ou non du kung-fu, The Grandmaster est un grand moment de cinéma.
Gong Er, interprétée par Zhang Ziyi, maîtrise la figure complexe et mortelle des " 64 mains ".
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