mardi 14 mai 2013

"Le cabaret discrépant": "Nouvelles" Strasbourg,le festival en verve!


« LE CABARET DISCREPANT » : en verve et avec tous !
Alors, allons du côté d’Olivia Grandville, ex interprète de la compagnie « Bagouet » qui depuis mène, indépendante,son chemin parsemé de fantaisie, de rigueur et de désir de faire découvrir, textes, personnages issus ou non du milieu de la danse. Après sa visite du côté de Kurt Schwitters pour « Le K de E », la voici se penchant sur les fameux textes de Maurice Lemaitre « La danse et le mime ciselants » : un must de manifeste sur le corps de la danse dans les années 1960, ainsi que les textes d’Isidore Isou, auteur et inventeur du « Lettrisme ». Ce mouvement fait alors son entrée dans les arts du geste et après son passage ni les chorégraphes ou danseurs ne peuvent ignorer que le bouleversement qu’il a apporté à leur art est aussi profond et contraignant qu’en leur temps, ceux de Noverre ou Petipa. Des problèmes toujours neufs s’y posent et l’on remercie Olivia Grandville de ressusciter cette prose délicieuse et pertinente, décapante, très proche du mouvement réflexif actuel qui ébranle la danse contemporaine de façon si salutaire !En compagnie de Sylvain Prunenec, Vincent Dupont, Catherine Legrand, Pascal Quéneau et Manuel Vallade, la voici qui décortique le texte, en fait un vivant manifeste animé par les corps vociférant les mots, les mettant en « geste » en verve ! Cabaret disjoncté, électrique, éclectique, le spectacle est jubilatoire et commence en déambulation pour se clore en salle. On y chemine à travers les textes comme lors d’un tapage nocturne, en liesse, en état de déraison moqueuse, pince sans rire, un peu choqué, un peu rassuré sur l’avenir de l’art et des artistes !Subversif, potache, dissonant, discordant, voici l’état des lieux de la danse d’aujourd’hui aussi. Et le parallèle de se constituer sans heurt avec joie et gaité, intelligence et sagacité, malice et complicité. Du bel ouvrage de « dame » et de « damoiseaux » pour mieux appréhender la suite du festival.
le mercredi 29 MAI à 20H 30 à Pôle Sud
GENEVIEVE CHARRAS

lundi 13 mai 2013

" Festival Nouvelles Strasbourg: "danse-performance": un mariage très "gai"!

Du 21 au 31 Mai, à Strasbourg et initié par Pôle Sud, le festival affiche une réelle volonté de s'ancrer dans le paysage de la création chorégraphique, plastique pour interroger le monde, le "réinventer", le rendre compréhensible, accessible aussi, à tous ceux, artistes et sCeptateurs qui en fondent l'existence dans l'échange immédiat.
Au programme donc un réel festin de diverses écritures, de courants multiples qui attestent de l'inventivité d'une "discipline" indisciplinaire, volontairement!
On choisira , au hasard dans le cadre de "une journée particulière" en collaboration avec le FRAC Alsace, à 15H au musée de la Folie Marco à Barr "micro- événement n° 43 mariages au musée de la Folie Marco, 2013"
Tsuneko Taniuchi délivrera un certificat authentifiant les échanges des vœux de mariage de qui le voudra, avec un homme, une femme.Mariages fictifs peut-être mais avec une valeur artistique, poétique et politique assumée!Et de surcroit fort d'actualité!!!

"Un sculpteur nommé Degas" à la galerie Goldenberg à Paris: du bronze!


Une exposition inédite à la Galerie Goldenberg à Paris; l'intégrale des sculptures en bronze du maître Degas, le "peintre des danseuses"!!!!
Bien sûr des arabesques, une danseuse portant son pied derrière le dos....Des merveilles ainsi qu'une étude pour "la petite danseuse de quatorze ans".

Un sculpteur nommé Degas

Qui aurait cru qu’il sculptait aussi ?
Du 14 mai au 15 juillet 2013, la Galerie Goldenberg présente près de 70 sculptures d’Edgar Degas. Une première en France.
Degas-Danseuse au tambourin-lebonbonparis
Edgar Degas et ses peintures. Edgar Degas et ses pastels. Edgar Degas et ses dessins. Oui, mais Edgar Degas et ses sculptures, vous connaissez ? Pas encore. Du 14 mai au 15 juillet 2013 vous aurez l’opportunité de découvrir ses mystérieuses créations, trop longtemps ignorées par le grand public, grâce à l’exposition Un sculpteur nommé Degas.
Les sculptures qu’il a réalisées – environ 150 – lui servaient plutôt d’outils de travail qui lui permettaient d’étudier le mouvement de ses sujets et de capter la beauté du geste, afin de les retranscrire dans ses tableaux. Il utilisait cire et argile pour modeler ses inspirations, essentiellement autour de la danse et du monde hippique d’ailleurs, et n’hésitait pas à les détruire si elles ne lui convenaient pas.
« C’est pour ma seule satisfaction que j’ai modelé en cire bêtes et gens, non pour me délasser de la peinture ou du dessin, mais pour donner à mes peintures, à mes dessins, plus d’expression, plus d’ardeur et plus de vie. Ce sont des exercices pour me mettre en train ; du document, sans plus. » déclarait Edgar Degas à l’époque. Pourtant à la mort de l’artiste, sa famille a découvert son trésor caché et a décidé de le sauver des méfaits du temps qui passe en faisant couler dans du bronze ses sculptures. En tout, 74 d’entre elles ont pu être conservées, et ainsi passer à la postérité. Pour votre plus grand plaisir.
Degas-Petite danseuse14ans-detail-lebonbonparis
Un sculpteur nommé Degas
@ Galerie Goldenberg
140 boulevard Haussmann
75008 Paris
M° Miromesnil
Du 14 mai au 15 juillet 2013
Du lundi au samedi
De 11 heures à 19 heures

A voir absolument dans un nouvel espace, clair, aéré, digne de ces chefs-d’œuvres. 
A partir du  13 Mai!!!
www.degasbronzes.com
www.ggalerie.com