Parallèle: position de "danse" contemporaine où les pieds sont "parallèles", ancrés dans le sol...
"Seconde" : position des pieds en langage classique, talons serrés et orteils ouverts, en dehors.
"A la segonda": intervalle entre deux notes deux musique....
Alors quel serait le "parallèle" entre la danse et la peinture, affiché lors de l'exposition "Parallèle" à la galerie Art'Course à Strasbourg dès le onze septembre?
Le parallélisme des "deux tours"?
Affaire à suivre avec Geneviève Charras lors du vernissage à 19H
Au 49 bis rue de cla Course à Strasbourg!
Venez, entrez "libres" et ressortez libres!
samedi 7 septembre 2013
samedi 20 juillet 2013
"Objets re-trouvés": Mathilde Monnier fait un "cadeau" au Ballet de Lorraine!
Une reprise signée Twyla Tharp "In the upper room" de 1986: pour ceux qui ne l'auraient jamais vue, voici une pièce de répertoire, légendaire, au même titre que le serait "Dance" de Lucinda Childs, récemment confiée au Ballet du Rhin.
Une pièce de référence sur la musique intemporelle et répétitive du même Phil Glass: elle nécessite une performance inouïe de la part des danseurs, 20 minutes durant, sans arrêts, sans relâche...
On est en suspend, en apnée devant une virtuosité et un brio sans cégal.
A la moindre "erreur" que se passerait-il?
On n'y songe guère tant la vélocité, le tempo exigé par le déroulement sempiternel des notes semble galvaniser la compagnie!
"OBJETS RE-TROUVES": auriez-vous une âme?.
Puis c'est au tour de Mathilde Monnier de signer "Objets re-trouvés", pièce élaborée sur mesure pour la compagnie et chacun de ses danseurs en particulier.
Tout commence sur le plateau envahi par les danseurs en jogging, par des divagations multiples, scandées par une diction tonique de chiffres: on compte ses pas pour s'y retrouver comme au bon vieux temps de la chorégraphie imposée!!!
Titillant et taraudant la mémoire de la danse qui la tarabuste et surtout celle des danseurs, interprètes et détenteurs de tant de rôles inscrits dans leur mémoire, la chorégraphe articule spontanéité et calculs, impromptus et écriture pour le bien de tous et de chacun.
Résultat:une jubilation salutaire qui met fin à toute guerre de chapelle, entre pédagogie classique ou contemporaine-iconoclaste!
La "troupe" fait corps, chœur de métier et passe au crible tous les poncifs de l'incorporation de la danse par ceux qui la "bougent".Ou est le moteur, d'ou vient-il, par ou passe-t-il chez chacun?
Mathilde Monnier interroge les couches et trates géopolitiques et sociales des corps, leur mémoire collective ou individuelle.
Pour mieux les raconter, pour qu'ils se racontent au mieux, au plus juste.
De la mouvance ajustée aux corps, à la voix comme le ferait un couturier ou un styliste de costumes à danser.
Au plus près de la peau du monde.
Quel régal pour terminer en beauté un festival riche d'émotions, de partages et de diversité!
www.montpellierdanse.com
Emanuel Gat associé à Montpellier Danse 2013": un artiste rare.
"DANSES DE COUR"
Il a été associé à cette édition remarquable du festival 2013 et en a donné une coloration, des touches et une étique singulière.
Pour son dernier spectacle à l'affiche, le chorégraphe israélien choisit la cour de l'Agora des Ursulines.
Ce sera "Danses de cour", en soirée, une fois le soleil éteint dans la douce obscurité de cet ensemble architectural secret , fort et magnétique.
Comment confronter sa danse à ces espaces, que choisir pour évoluer, divaguer sans trahir ni les uns, ni les autres?
En inventant tout simplement des parcours au coeur de la cour, des diagonales qui revisitent l'espace carré, tranché de cette "arène" à quatre coins!
Les danseurs, sobrement vêtus, transparents, anonymes, s'y révèlent de brillants performeurs, toujours aux aguets, dans le vif du sujet: le corps énergique déflagrant, magnétique et galvanisé par la pensée du corps réfléchissant. De multiples citations de ces précédentes chorégraphies jalonnent les traces, lignes de fuite et abreuvent le projet d'ensemble d'Emanuel Gat, "UpclosedUp": de quoi réinventer le rapport au public, la proximité des danseurs avec ceux qui font la danse en la regardant.
Dispersé en pourtour de la cour, assis à terre, chacun des convives frôle le corps des danseurs, revenus initialement sur les berges pour mieux se relancer dans l'arène.
C'est convainquant et les sensations de ces gestes de proximité contribuent au "danger" au risque de l'acte dansé.Éphémère prestation qui demeure dans les pensées et images qui marquent un festival.
"DUMY MOY"
François Chaignaud, actuel trublion de la danse d'aujourd'hui, se livre avec cette création, corps et âme pour une évocation des danses"Theyyam", danses et musiques sacrées de l'Inde.
Fasciné par l'étrangeté, la rigueur et l'exotisme de la gestuelle, il pose son acte chorégraphique comme un creuset humble, respectueux qui aurait glané des sources d'inspirations .
Dans la salle Béjart de l'Agora, il évolue seul, chante et psalmodie des mélodies européennes, avec une voix suave et grave, pleine et sensible, alors que son corps, revêtu d’apparats empruntés aux folklores, véhicule toute sa singularité.Comme un cérémonial, il nous invite au sacrifice, au rituel pour un passage dans un au-delà artistique fascinant Romain Brau signe la confection des costumes, uniques, inspirés par les matériaux frustres et abruptes d'une nature en artefacs
Son corps à demi nu, fait face aux traditions, intègre des signes, des postures comme autant de clins d'oeil aux sources même de la danse moderne: l'exotisme réinventé passé aux filtre des corps d'autres cultures.Brillant exercice de style sans filet, au plus près du public réuni autour de lui comme pour le protéger de ses audaces. Chaignaud hypnotise, fascine, berce aussi des rêves au son de sa voix.
"Faire de la danse le lieu d'invention d'un corps impur, intense, empathique,et en devenir".
Il a été associé à cette édition remarquable du festival 2013 et en a donné une coloration, des touches et une étique singulière.
Pour son dernier spectacle à l'affiche, le chorégraphe israélien choisit la cour de l'Agora des Ursulines.
Ce sera "Danses de cour", en soirée, une fois le soleil éteint dans la douce obscurité de cet ensemble architectural secret , fort et magnétique.
Comment confronter sa danse à ces espaces, que choisir pour évoluer, divaguer sans trahir ni les uns, ni les autres?
En inventant tout simplement des parcours au coeur de la cour, des diagonales qui revisitent l'espace carré, tranché de cette "arène" à quatre coins!
Les danseurs, sobrement vêtus, transparents, anonymes, s'y révèlent de brillants performeurs, toujours aux aguets, dans le vif du sujet: le corps énergique déflagrant, magnétique et galvanisé par la pensée du corps réfléchissant. De multiples citations de ces précédentes chorégraphies jalonnent les traces, lignes de fuite et abreuvent le projet d'ensemble d'Emanuel Gat, "UpclosedUp": de quoi réinventer le rapport au public, la proximité des danseurs avec ceux qui font la danse en la regardant.
Dispersé en pourtour de la cour, assis à terre, chacun des convives frôle le corps des danseurs, revenus initialement sur les berges pour mieux se relancer dans l'arène.
C'est convainquant et les sensations de ces gestes de proximité contribuent au "danger" au risque de l'acte dansé.Éphémère prestation qui demeure dans les pensées et images qui marquent un festival.
"DUMY MOY"
François Chaignaud, actuel trublion de la danse d'aujourd'hui, se livre avec cette création, corps et âme pour une évocation des danses"Theyyam", danses et musiques sacrées de l'Inde.
Fasciné par l'étrangeté, la rigueur et l'exotisme de la gestuelle, il pose son acte chorégraphique comme un creuset humble, respectueux qui aurait glané des sources d'inspirations .
Dans la salle Béjart de l'Agora, il évolue seul, chante et psalmodie des mélodies européennes, avec une voix suave et grave, pleine et sensible, alors que son corps, revêtu d’apparats empruntés aux folklores, véhicule toute sa singularité.Comme un cérémonial, il nous invite au sacrifice, au rituel pour un passage dans un au-delà artistique fascinant Romain Brau signe la confection des costumes, uniques, inspirés par les matériaux frustres et abruptes d'une nature en artefacs
Son corps à demi nu, fait face aux traditions, intègre des signes, des postures comme autant de clins d'oeil aux sources même de la danse moderne: l'exotisme réinventé passé aux filtre des corps d'autres cultures.Brillant exercice de style sans filet, au plus près du public réuni autour de lui comme pour le protéger de ses audaces. Chaignaud hypnotise, fascine, berce aussi des rêves au son de sa voix.
"Faire de la danse le lieu d'invention d'un corps impur, intense, empathique,et en devenir".
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