Marie-Caroline Hominal est performeuse et expose dans le cadre de l'exposition "Le corps en œuvre" à la Galerie Coullaud et Koulinsky à Paris.
C'est à l’hôtel Picard, proche de la galerie que durant 2 jours elle à proposé toutes les demi-heures une étrange performance dans une des chambres de cet hôtel historique et quelque peu désuet: un charme fou que ce dédale de couloirs et d'escaliers dérobés qui nous conduisent à "l'enfer", ce lieu interdit où se déroule la rencontre avec l'artiste.
La porte poussée, elle est là, à demi nue, masquée, et vous attend.
On s'installe sur le lit et la regarde nettoyer une tenue noire, cirée: celle d'un SD ?
Peu à peu la confiance s'installe, on fait connaissance, discrète, privée, perturbée par la proximité et l'intimité d'un lieu fantasmagorique: la "chambre d'hotel"!
La fin d'après-midi est douce, la chaleur tiède et envahissante.
Une voix enregistrée raconte cette rencontre, ce "bonsoir" murmuré au début de l'intervention.
Ceci fonctionne comme une distanciation, un recours à un recul possible.
On est avec elle, sans trop de fusion ou d'émotion.
Elle se rêvet d'une peau de mouton sans trou, le visage masqué, s'asseoit près de vous, vous frôle.
Elle se défait pour revêtir un Tee shirt jaune et s'en faire une capuche doublée d'une casquette qui masque son visage....Puis c'est une invitation, couchée sur le lit: elle y est nue et vous à ses côtés. C'est troublant,émouvant, fragile comme la "première foi"!
Des images défilent au plafond: celles d'une de ses performances aux Caraibes, un peu dans le genre Steven Cohen,parmi la population locale,lors d'une de ses résidences au pays.
On contemple ceci, au repos, au chaud,presque dans ses bras!
Puis vient un échange verbal qui "brise" la narration ou le rêve utopique."Un verre"???
Bien sûr, après les émotions, on cause!!!!
Initiative quasi "privée" mais partagée, cette performance dansée, mouvante offre au regard le corps et la pensée d'une femme qui danse, Marie-Caroline Hominal, dont on se souviendra: une œuvre plasticienne en corps et graphie dans un espace intime, livré aux fantasmes des sens en éveil, en alerte, en alarme!
www.madmoisellemch.com
mardi 29 octobre 2013
Danse à Paris: de la Fiac à Galliera: elle fait sa star!
Au fil des expos, la danse se glisse, s'affiche discrète: Paris nous la livre secrète...
Au Musée d'Art Moderne avec l'expo Poliakov: Roland Petit lui commande les décors de "Contrepointe"!Et la danse folklorique russe inspire au peintre-musicien bien des "compositions" tectoniques!
Au Musée Galliera, Alaia dévoile une robe fourreau portée par Carolyn Carlson...
Au Musée des Arts et Métiers, c'est Bilal qui expose les croquis des costumes d'Angelin Preljocaj pour son "Roméo et Juliette"
Au Musée d'Orsay, Balanchine affiche dans l'exposition "Masculin-Masculin" deux danseurs nus dans "Orphée"!!!
Au Musée Carnavalet, c'est le tutu d'enfance d'Alice Alleaume qui s'expose dans sa collecrtion "Roman d'une garde robe"!
Au Palais de Tokyo, Vivier expose sa collection de "ballerines", mieux que Repetto!!!!
Au Passage de Retz et au Palais de Tokyo, c'est Tino Segahl qui scénographie la collection de Philippe Cohen et la performance dans la salle "Lili"de Philippe Pareno!
Aux magasins "chez Reine" à Montmartre, un mini-manequin est une petite danseuse en tarlatane!
Et bien d'autres découvertes à la FIAC:
Andy Warhold croque Martha Graham, les danseurs de Opied....
La Galerie Papillon expose Javier Pérez et ses chaussons de danse tranchants!
La danse , un fil conducteur de mes voyages!!!!
"Mécanhumanimal" de Enki Bilal: homme-machine aux Arts et Métiers de Paris.
Enki Bilal avait déjà travaillé les décors et costumes du "Roméo et Juliette" d'Angelin Preljocaj. Les corps mécanisés le passionnent, l'architecture, les robots, bref, cette exposition est emblématique de son érotisme glacé et de ces visions extraterrestres magnétiques de l'univers charnel et mécanique.
"J’aime beaucoup jouer avec les mots, et j’attache une certaine importance à la recherche du titre de mes livres, cela me paraît nécessaire d’avoir en tête un titre avant de me lancer dans la création. Le nom « Mécanhumanimal » m’est venu à la suite d’une discussion avec les gens du musée. Il me semblait bien définir ce lieu, car il paraît évident que le musée est un ensemble de rencontres par la mécanique autour de l’inventivité humaine, et que l’Homme n’est jamais loin de l’animal qu’il a été. La mécanique, les machines qui y sont présentées ont beaucoup emprunté au physique, à la morphologie de l’humain et de l’animal. Ce titre m’est donc apparu comme une évidence !"
"Ce lieu m’apparaît comme le musée de la folie humaine, là où l’humain se révèle dans tous ses états. Je le dis avec tendresse car on y découvre une belle folie, un ensemble d’inventions qui nous permettent cette traversée hallucinante de nombreuses époques. Au fond, ce sont ces objets qui nous ont amenés là où nous sommes, car notre monde a été façonné par les inventeurs, par les chercheurs… Les visites successives pour préparer l’exposition m’ont permis de connaître le musée mieux encore, et de l’aimer, car il est à la fois attachant et profond, et il raconte tellement d’histoires !"
"J’aime beaucoup jouer avec les mots, et j’attache une certaine importance à la recherche du titre de mes livres, cela me paraît nécessaire d’avoir en tête un titre avant de me lancer dans la création. Le nom « Mécanhumanimal » m’est venu à la suite d’une discussion avec les gens du musée. Il me semblait bien définir ce lieu, car il paraît évident que le musée est un ensemble de rencontres par la mécanique autour de l’inventivité humaine, et que l’Homme n’est jamais loin de l’animal qu’il a été. La mécanique, les machines qui y sont présentées ont beaucoup emprunté au physique, à la morphologie de l’humain et de l’animal. Ce titre m’est donc apparu comme une évidence !"
"Ce lieu m’apparaît comme le musée de la folie humaine, là où l’humain se révèle dans tous ses états. Je le dis avec tendresse car on y découvre une belle folie, un ensemble d’inventions qui nous permettent cette traversée hallucinante de nombreuses époques. Au fond, ce sont ces objets qui nous ont amenés là où nous sommes, car notre monde a été façonné par les inventeurs, par les chercheurs… Les visites successives pour préparer l’exposition m’ont permis de connaître le musée mieux encore, et de l’aimer, car il est à la fois attachant et profond, et il raconte tellement d’histoires !"
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