Enki Bilal avait déjà travaillé les décors et costumes du "Roméo et Juliette" d'Angelin Preljocaj. Les corps mécanisés le passionnent, l'architecture, les robots, bref, cette exposition est emblématique de son érotisme glacé et de ces visions extraterrestres magnétiques de l'univers charnel et mécanique.
"J’aime
beaucoup jouer avec les mots, et j’attache une certaine importance à la
recherche du titre de mes livres, cela me paraît nécessaire d’avoir en
tête un titre avant de me lancer dans la création. Le nom «
Mécanhumanimal » m’est venu à la suite d’une discussion avec les gens du
musée. Il me semblait bien définir ce lieu, car il paraît évident que
le musée est un ensemble de rencontres par la mécanique autour de
l’inventivité humaine, et que l’Homme n’est jamais loin de l’animal
qu’il a été. La mécanique, les machines qui y sont présentées ont
beaucoup emprunté au physique, à la morphologie de l’humain et de
l’animal. Ce titre m’est donc apparu comme une évidence !"
"Ce lieu m’apparaît comme le musée de la folie humaine, là où l’humain se
révèle dans tous ses états. Je le dis avec tendresse car on y découvre
une belle folie, un ensemble d’inventions qui nous permettent cette
traversée hallucinante de nombreuses époques. Au fond, ce sont ces
objets qui nous ont amenés là où nous sommes, car notre monde a été
façonné par les inventeurs, par les chercheurs… Les visites successives
pour préparer l’exposition m’ont permis de connaître le musée mieux
encore, et de l’aimer, car il est à la fois attachant et profond, et il
raconte tellement d’histoires !"
mardi 29 octobre 2013
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