lundi 23 décembre 2013

Alain Buffard: un des astres s'est éteint dans la galaxie danse..


Ce "si Good boy", ce "Baron Samedi" qui a si bien su décaper les plateaux de la danse contemporaine, celle qu'à l'époque Dominique Frétard osa qualifier de "non danse" s'est éteint pour de bon.
Celui que l'on rencontrait à la Documenta de Kassel, à l’affût des autres écritures et expressions de l'art contemporain, celui dont le regard sans concession savait évaluer l'authenticité et le sincérité de son interlocuteur....Sans concession, implacable et pourtant si tendre aussi dans sa relation à l'autre.
Sur la scène, on se souvient de son apparition, planté sur des talons érigés et façonnés avec des boites de médicaments, vêtus d'un amas de slips enfilés les uns sur les autres, comme des couches superposées de supercheries et de mascarades, d'hypocrisie aussi.
Adios, very "bad boy" de la danse d'aujourd'hui: salut à toi dans l'au-delà des normes et des faux semblants....Et merci encore pour ce nouvel éclairage qui longtemps encore marquera nos émotions, notre façon de voir le monde, la danse et les danseurs!
"Tout va bien", adios!

jeudi 19 décembre 2013

Danses de rennes pour Noel!!! Avant se s'atteler au traineau!

Cela va de soi, les rennes dansent aussi à Noel!!!!

Et "la douceur" bordel! Le sujet de saison dans Repères cahier de danse!

En ces temps de frimas ou de violence, la revue Repères interroge la question de la douceur.....
Qu'est-ce que la douceur ?
Les artistes et chercheurs rassemblés pour ce numéro détournent l'idée qu’elle serait un certain type de mouvement (arrondi, fluide, modéré…) ou de travail : la douceur est peut-être, avant tout, ce qui nous échappe. Quelque chose comme un processus, ou même une stratégie, susceptible de contourner les hiérarchies, de fonder un écart, pour reprendre un terme de Régine Chopinot, voire une résistance, comme le souligne Sophie Lessard.
À partir de la douceur, les artistes nous parlent alors des opérations par lesquelles ils introduisent – dans les rapports de pouvoir, dans les habitudes sclérosantes, dans les préjugés – de subtils décalages. Les méthodes somatiques, dites "douces", invitent ainsi à déstabiliser les logiques de la formation et de l'entraînement du danseur. Des douceurs inattendues émergent aussi : l'organisation de l'espace d'une performance, l’élaboration de situations visant à « lâcher prise », ou encore la pratique des outils imaginés par Rudolf Laban viennent suspendre les codes, insinuer des nuances.
La douceur, dans ces témoignages, est donc le lieu d'une dérive – mais une dérive fondée sur une extrême précision. Un entre-deux délicat, qui voudrait inviter chaque lecteur à créer « du jeu » dans son rapport à la danse, au corps, dans ses habitudes de regard et de discours.
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