mardi 31 décembre 2013

Au "guy l'an neuf": et la danse de Saint Guy?


Pour cette saint sylvestre, voici une petite réflexion sur le guy, l'an neuf et la danse mythique qui s'y racorde!!!
 De la chine à  François Hollande, quel parcours!!!!

La chorée de Sydenham, nommée ainsi d'après Thomas Sydenham, est une maladie infectieuse du système nerveux central, apparaissant après une infection à streptocoques bêta-hémolytique du groupe A, avec fièvre, caractérisée par des mouvements involontaires et contractions des muscles du tronc et des extrémités. Elle touche les enfants de 7 à 14 ans consécutivement à une contamination aux streptocoques. Les antigènes streptococciques ressemblent à ceux retrouvés au niveau des tissus nerveux, ce qui entraîne un rhumatisme articulaire aigu (RAA). Elle se guérit naturellement.
En langage courant, elle est appelée la « danse de saint Guy ».
L'appellation danse de saint Guy semble dater du IXe siècle, après des guérisons miraculeuses lors du transfert des reliques de saint Guy de Saint-Denis vers la Saxe. Le culte de saint Guy, en tant que protecteur des épileptiques et des malades atteints de chorée, s'est alors développé

Voici celle de Strasbourg, et celle du président François Hollande!!!!!

Aujourd’hui, l’expression Danse de Saint-Guy ne correspond pas à la maladie de Huntington mais à la Chorée de Sydenham, maladie rhumatismale, qui touche les enfants de 5 à 15 ans, qui est la conséquence d’une infection du système nerveux central, et qui se soigne avec de la pénicilline. Andy Warhol en a d’ailleurs souffert : « En 1937, il est alors atteint de la maladie de la danse de Saint Guy. Souvent alité durant sa maladie, il est mal-aimé dans son école, et passe la majorité de son temps avec sa mère avec qui il tisse un lien très fort. Lorsqu’il est confiné à son lit, Andrew dessine, écoute la radio et collectionne des photos de stars de cinéma. Plus tard, Warhol décrira cette période comme très importante dans son développement personnel et celui de ses goûts. En 1942, Andrew qui a alors 14 ans perd son père après trois ans de maladie. » (Wikipedia). (Ici, petit tortillon vers mes chers alités !)

dimanche 29 décembre 2013

Danse macabre de Bâle et Peter Greenaway: la mort danse!!!!

Rappel de la très belle "Basler Totentanz en images....



Et ne pas oublier la version de Peter Greenaway, "the dance of death, ein basler totentanz"


http://www.youtube.com/watch?v=_c4kx4QDY5U

Version Greenaway

samedi 28 décembre 2013

Le bal du Moulin de la Galette: un tableau de saison:y-tirait-on les rois?


Bal du Moulin de la Galette

Auguste Renoir, Bal du Moulin de la Galette
Tableau d'Auguste Renoir (1876). Huile sur toile, 131 × 175 cm. Musée d'Orsay, Paris.
D'après le témoignage de Georges Rivière, ami et modèle occasionnel de Renoir, le tableau fut peint « entièrement sur place », en 1876, dans une guinguette de Montmartre. Celle-ci tirait son nom d'un des derniers moulins subsistant sur la Butte où, le dimanche après-midi, les habitants du quartier et de nombreux peintres se retrouvaient pour danser. Après que Renoir eut décidé de représenter ce divertissement populaire, à chaque occasion propice, les amis du peintre l'aidaient à transporter sa toile depuis son atelier de la rue Cortot. Minutieusement élaborée à partir de nombreuses études préparatoires et de deux esquisses d'ensemble, cette composition complexe met en scène de multiples personnages en mouvement. Parmi ceux-ci, il est possible de reconnaître l'écrivain Georges Rivière, les peintres Franc-Lamy et Goeneutte attablés au premier plan, avec les modèles Jeanne et Estelle autour de verres de grenadine. Parmi les danseurs du second plan, les peintres Cordey, Gervex, et Pedro Vidal occupé à danser avec Margot, ainsi que le journaliste Paul Lhote et Pierre-Eugène Lestringuez, un ami de jeunesse de Renoir.
Pour la première fois, dans cette composition ambitieuse, Renoir transpose la technique spontanée qu'il a expérimentée depuis 1874 dans des œuvres de format plus modeste. Se livrant ici à grande échelle à l'étude des reflets lumineux et des ombres colorées, il cherche à traduire les effets d'une lumière complexe, tamisée par le feuillage des acacias, en éclaboussant de taches rondes les canotiers des danseurs, le front de la danseuse de gauche, la veste noire du personnage assis de dos au premier plan : filtré par la végétation, le soleil, détermine des zones d'intensités lumineuse variées, en particulier sur les visages et les vêtements. Ces effets sont rendus par des touches juxtaposées, nettement visibles, qui unifient l'ensemble dans une vaste vibration colorée.
Lors de sa présentation à la troisième exposition du groupe impressionniste, en 1877, les critiques réfractaires ne manquèrent pas de tourner cette toile en dérision : celui du Moniteur universel se demanda comment des danseurs pouvaient évoluer sur « un sol pareil à ces nuages violacés qui obscurcissent le ciel un soir d'orage ». Mais le tableau, salué par Émile Zola, fut aussi l'objet de plusieurs critiques élogieuses, comme celle de Gustave Geffroy, qui devait écrire en 1883 : « Le Moulin de la Galette est l'un de ces complets résumés d'observation vitale et d'ambiance lumineuse : griserie de la danse, du bruit, du soleil, de la poussière d'une fête en plein air - excitation des visages, laisser-aller des poses -, un rythme où tournent et s'immobilisent les robes roses, bleu clair, bleu sombre, noires - un mouvement de la passion, une ombre qui gagne, un feu qui court, le plaisir et la fatigue -, toutes les pauvres héroïnes de romances aux fins visages, aux mains expressives, aux attitudes légères envolées, ou lasses, qui expriment l'espoir, l'ivresse, l'abandon, le farouche ennui. »
L'exposition du tableau en 1883 et 1892, dans des expositions Renoir chez Durand-Ruel, confirma son succès, et, lors de son arrivée au musée du Luxembourg en 1896, avec l'ensemble des toiles léguées à l'État par le peintre Gustave Caillebotte, il se vit unanimement qualifier de « chef-d'œuvre ».