Les corps flottants de Djamel Tatah

Djamel Tatah a fait ses études à l’école des Beaux-arts de Saint-Etienne de 1981 à 1986. Au cours de son séjour à Marseille en 1989, il a défini l’essentiel de son dispositif de création et s’est engagé dans la réalisation de grands formats et de polyptiques.
Il a réalisé sa première exposition personnelle à la galerie Liliane et Michel Durand-Dessert à Paris en 1999. Il a présenté ensuite ses œuvres dans différents lieux en France et à l’étranger.
Le rêve des danseurs s'accomplit avec l'oeuvre de Djamel Tatah: la suspension dans l'espace infini, l'apesanteur!
Le dispositif de création de Djamel Tatah associe la technique ancienne de la peinture à la cire, la photographie, puis la numérisation des images qu’il explore dès 1994. Chaque composition est exécutée d’une façon identique. Il réalise des photographies de ses proches qu'il utilise comme banque d'images pour composer ses tableaux sur ordinateur. Le dessin est alors projeté ou agrandi sur la toile.
L’artiste met en scène des figures humaines grandeur nature, vidées de leur chair et de leur volumétrie, dans des espaces colorés géométriques et plans. Silencieux et suspendus dans le temps, les marcheurs, les gisants, les hittistes sont les motifs que l'artiste rejoue de tableaux en tableaux autour des thèmes de la vie urbaine, de la guerre, de la suspension ou de la chute.

"Djamel Tatah" Monographie, Fondation Marguerite et Aimé Maeght, 

Saint-Paul

14 décembre 2013 - 16 mars 2014

"Djamel Tatah, oeuvres sur papier"

Centre d’Art Contemporain 

Ateliers de l’imprimé

86100 Châtellerault

22 novembre 2013 - 10 janvier 2014

French cancan international!!!!

Voici deux étudiantes studieuses qui ont fait tourner la tête au monde entier en french cancan!!

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/01/02/vigie/european-cancan-danser-strasbourg-pour-rendre-europe-sexy/

Naji Kamouche: les petits pas, les petits souliers, sur le tapis!

Caresser l'errance d'un pas oublié, pièce magistrale de Naji Kamouche, qui figure dans la collection du Frac Alsace, est actuellement présentée à la Fondation Fernet Branca, à l'occasion du 30e anniversaire des Fracs.Comme autant de souliers, parsemant un tapis, oubliés, délaissés, ou ôtés le temps d'une prière à la mosquée?
Ces traces de vie ou d'absence, de perte du corps manquant sont émouvantes et parlent à un imaginaire où l'on se plait à imaginer une narration.
Chaussons, petits souliers, pas à pas se tisse une histoire.Petipa, Millepied dans le collimateur?
Pourquoi "pas"?
Les vestiges de corps perdus, enfouis ou disparus?
La chorégraphie, la danse et ses initiateurs sont aussi présents à l'espace Fernet Branca: Yan Kopp et Olga Mesa sont de la fête!
Les bons choix!
Les vastes espaces de la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis donnent l’opportunité à Roland Recht, accompagné d’Olivier Grasser, d’effectuer une large sélection d’œuvres, et notamment des installations rarement présentées, qui trouvent là des espaces à leur mesure. Une logique de choix s’appuyant autant sur des contrastes que sur des filiations, formelles ou de sens, confronte des œuvres exceptionnellement exposées ensemble.

En écho à la dynamique de recherche qui fonde une collection de Frac, un parcours est dessiné dans l’exposition à partir de la notion de projet et de prospective. On y voit se dessiner une recherche formelle, et en particulier architecturale, mais aussi une affirmation par les artistes de notre époque de ce qui pourrait être une forme d’humanisme contemporain.