Ce
n'est ni une tour, ni un opéra mais la "Zaha Hadid touch" est toujours
là ! Dans son style futuriste et contemporain, elle vient de livrer une
nouvelle création. Cette fois, l'architecte anglo-irakienne s'invite
dans l'univers de la chaussure. Ces "plateformes shoes", imaginées pour
le compte d'United Nude, spécialiste de la chaussure, sont surprenantes
et pour le moins originales. Se dressant sur des talons de 16 cm, elles
se présentent comme les bâtiments de l'architecte à la fois complexes et
structurés. Baptisés Nova, ces souliers se veulent, comme leur nom
l'indique, résolument nouveaux : "
Zaha Hadid réinvente et
réinterprète la chaussure avec ses propres codes. Sa vision créative est
inattendue et renforce l'identité du produit", souligne Rem D Koolhaas, co-fondateur d'United Nude. Et de compléter : "
Je
ne pouvais pas résister à l'idée de travailler avec elle. Nous avons
collaboré et utilisé les dernières technologies du design numérique et
industriel afin de produire des chaussures très innovantes".
1.500 euros la paire
Pour concevoir ces ovnis à l'ergonomie spatiale, les créateurs ont misé
sur de nouveaux procédés de fabrication comme l'injection de
Zaha Hadid ©
matière,
le moulage par rotation ou encore le modelage à la main pour un
résultat sans couture apparente. Côté choix de matière, place à un mixte
de caoutchouc vinyle chromé métallique et de cuir. La plateforme (de la
chaussure) cachée et le talon sont composés de fibre de verre et la
semelle est faite de caoutchouc. "
Avec cette nouvelle typologie de chaussure, on a repoussé les limites du possible sans omettre le confort", s'est félicité Zaha Hadid.
Si l'architecte semble sûre d'elle, reste à savoir si on se sentira
vraiment comme dans des pantoufles… Pas sûrs ! Néanmoins pour tenter
l'expérience, il faudra tout de même débourser 1.500 euros. Collection
en édition limitée oblige (100 par couleur) ! Disponible sur Internet et
dans quelques boutiques branchées, les fashionistas parisiennes
pourront dégoter ces drôles de chaussures chez l'Eclaireur.
Quant à l'architecte anglo-irakienne, boulimique de travail, elle ne devrait pas en rester là.
Bateau pour le marchand d’art américain Kenny Schachter, sac pour Louis Vuitton et tennis pour Lacoste, pas de doute, la créatrice a encore plus d'une botte secrète !