lundi 10 février 2014

Tour Eiffel dansante!

Paris: La Tour Eiffel qui danse et qui sourit ! de Louis Peltier vers 1930...

Danse-Effeil
 
Paris : La Tour Eiffel qui danse et qui sourit !
de Louis Peltier vers 1930...

Superbe dessin humoristique de Louis Peltier,
Jamais personne n'avait imaginé la
Tour Eiffel qui danse et qui sourit,
lui il l'a fait...




Comme le titre le laisse entendre, un hommage peu conventionnel est rendu par la chorégraphe Chopinot à un certain Gustave Eiffel et son célèbre monument parisien, dont elle n'a retenu que les pieds. Un étrange personnage au pantalon carré et riveté, chaussé de godillots, fait crisser un sol de gravier charbonneux, planant, tourbillonnant sur un Paris de carton pâte, dû à Marc Caro, avec des costumes de Gaultier. Tour à tour, par mouvements circulaires concentriques, esquissant des pas de danse, volant dans les airs, portée par Gustave, la Tour prend place au centre d'une piste avant de se désintégrer dans une fantaisie pyrotechnique.
De la tour de Gustave Eiffel, Chopinot n'a retenu que les pieds. Un étrange personnage au pantalon carré et riveté, chaussé de godillots, fait crisser un sol de gravier charbonneux, puis il plane et tourbillonne sur un Paris de carton pâte. Gustave lui-même, un moment agrippé à sa créature, s'envole dans la nuit étoilée. Un film onirique et audacieux à l'atmosphère mystérieuse, sombre et bleutée.
  De la tour de Gustave Eiffel, n'a retenu que les pieds. Un étrange personnage au pantalon carré et riveté, fait crisser un sol de gravier charbonneux, puis il plane et tourbillonne sur un Paris de carton pâte. Gustave lui-même, un moment agrippé à sa créature, s'envole dans la nuit étoilée. Un film onirique et audacieux à l'atmosphère mystérieuse, sombre et bleutée.
De la tour de Gustave Eiffel,Chopinot n'a retenu que les pieds. Un étrange personnage au pantalon carré et riveté, chaussé de godillots, fait crisser un sol de gravier charbonneux, puis il plane et tourbillonne sur un Paris de carton pâte. Gustave lui-même, un moment agrippé à sa créature, s'envole dans la nuit étoilée. Un film onirique et audacieux à l'atmosphère mystérieuse, sombre et bleutée.

Charles Fréger et la danse , pas "chassée"!





Pour un clin d’œil à la Compagnie "Dégadézo" et son spectacle sur la chasse, "Clairière rouge" , voici les photographies des "Wildermann" de Charles Fréger (bientôt à la galerie La Chambre à Strasbourg)
Quelques connivences visuelles dans les costumes?

"Clairière" de la danse chez Nietzsche

"UN SOIR, ALORS QUE ZARATHOUSTRA TRAVERSAIT LA FORÊT avec ses disciples, en quête d’une fontaine, il est tombé sur une verte prairie, une CLAIRIERE silencieuse entourée d’arbres et de buissons : des jeunes filles y dansaient, toutes ensembles. Reconnaissant Zarathoustra, elles ont soudain interrompu leur danse ; mais Zarathoustra s’est alors approché d’elles dans un geste d’amitié et leur a parlé en ces termes :
« N’arrêtez pas de danser, charmante jeunes filles ! Ce n’est pas un rabat-joie au regard méchant, un ennemi des jeunes filles qui vient vers vous.
Je suis l’avocat de dieu devant le diable : l’avocat du bien face au mal. Et vous le savez mieux que personne, légères danseuses : dans mon sens, c’est-à-dire dans le sens de la vie ici et maintenant, le diable, le mal, c’est l’esprit de lourdeur. Ne vous arrêtez pas à cause de moi ! Comment pourrais-je être l’ennemi des danses divines, des pieds légers de jeunes filles aux belles chevilles ?"
Une fois la danse terminée, les filles parties, Zarathoustra est tout à coup devenu triste. L’esprit de lourdeur s’est soudain emparé de lui. La nuit était venue. Abandonné par la légèreté du jour, Zarathoustra s’est retrouvé en proie au doute, à la nostalgie, à la mélancolie. Pourquoi, suite à tant de joie, tant de liesse, le soir doit-il venir ? Pourquoi la tristesse et la lourdeur doivent-elles venir ?

extrait des "chants de la danse"
ainsi parlait zarathoustra de Nietzsche