« N’arrêtez pas de danser, charmante jeunes filles ! Ce n’est pas un rabat-joie au regard méchant, un ennemi des jeunes filles qui vient vers vous.
Je suis l’avocat de dieu devant le diable : l’avocat du bien face au mal. Et vous le savez mieux que personne, légères danseuses : dans mon sens, c’est-à-dire dans le sens de la vie ici et maintenant, le diable, le mal, c’est l’esprit de lourdeur. Ne vous arrêtez pas à cause de moi ! Comment pourrais-je être l’ennemi des danses divines, des pieds légers de jeunes filles aux belles chevilles ?"
Une fois la danse terminée, les filles parties, Zarathoustra est tout à coup devenu triste. L’esprit de lourdeur s’est soudain emparé de lui. La nuit était venue. Abandonné par la légèreté du jour, Zarathoustra s’est retrouvé en proie au doute, à la nostalgie, à la mélancolie. Pourquoi, suite à tant de joie, tant de liesse, le soir doit-il venir ? Pourquoi la tristesse et la lourdeur doivent-elles venir ?
extrait des "chants de la danse"
ainsi parlait zarathoustra de Nietzsche
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