La province du Jeollanam-do au sud ouest de la Corée est le lieu
d'origine du Ganggangsullae, une danse folklorique effectuée aux
alentours de la fête de Chuseok lors de la pleine lune.
La légende veut que le ganggangsullae était à l'origine une stratégie
militaire utilisée contre les troupes japonaises lorsqu'elles
attaquaient les côtes coréennes. Suite aux deux invasions japonaises
au cours de la guerre Imjinwaeran contre le Japon entre 1592 et 1598,
l'amiral Yi Sun-shin (1545~1598), alors commandant naval monta un plan
pour tromper l'ennemi. Il ordonna à des douzaines de femmes de chanter
et de danser le gangangsullae autour de feux de camp sur les flancs de
montagne près des côtes une fois la nuit tombée. A la vue de ceci, les
japonais surestimèrent la force et le moral des troupes coréennes et
firent marche arrière.
La
pleine lune haute dans le ciel, les femmes se réunissent et forment un
cercle, se tenant par la main et projetant leur bras droit en avant et
leur bras gauche en arrière. Les femmes avec les plus jolies voix
chantent en premier tandis que les autres chantent le refrain du
“ganggangsullae”. Le chant des leaders est en fait une improvisation. Au
début le rythme de la danse et du chant est lent mais devient de plus
en plus rapide à mesure que le temps passe.
Les
danseurs forment généralement un cercle mais il existe d'autres
variantes. Par exemple, un danseur peut s'avancer au centre du cercle
dans une danse appelée namsaenginori. Une autre variante est le
meongseongmari, qui mimique le mouvement d'un escargot. La danse ne
possède pas de structure rigide mais est dirigée par la volonté du
leader.
Cette précieuse danse traditionnelle fut désignée Propriété Culturelle
Intangible Importante de Corée en 1966 et devint Patrimoine Intangible
de l'Humanité en 2009.
mercredi 19 février 2014
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