"C’est ainsi que s’est toujours présenté Thomas
Lebrun : tel quel, avec un naturel désarmant lorsqu’il s’agit de mettre
en scène ses différences. Il poursuit aujourd’hui avec une nouvelle
création, pensée d’abord pour le jeune public.
Le point de
départ de cette création est de savoir : comment toucher les jeunes avec
une danse qui leur est apparemment moins directe, moins facile d’accès, plus
lointaine de leurs vies de tous les jours... et quelle est leur marge
d’ouverture d’esprit ?
Thomas
Lebrun trouve une réponse à ces questionnements en interrogeant notre rapport
au corps et à la norme. De nos jours, il ne vaut mieux pas être trop beau pour
ne pas paraître prétentieux, être trop grand pour être « normal », être une
femme trop petite, être rond(e), être maigre, être trop efféminé pour être un
homme, être trop masculine pour être une femme, être trop différent, être «
normal » mais avoir de la prestance, être pareil que les autres, car surtout,
il faut dans toutes les situations rester soi-même !
En partant
de cette petite liste de constats contradictoires Thomas Lebrun entend démonter
avec humour les absurdes diktats de l’apparence, permettre la tolérance,
l’indulgence et l’humanité pour mieux accepter les différences.
Création,
pour quatre interprètes, à laquelle les parents sont eux aussi largement
conviés à sourire, rire et réfléchir.
"Parce que le jeune public tient une
place importante dans le projet de Thomas Lebrun, le chorégraphe s’est
lancé dans l’écriture d’une nouvelle pièce "pour tous les âges"
intitulée
Tel quel !. « Je m’interroge sur le regard que le
jeune public peut porter sur l’art chorégraphique actuel. Il est clair
que le hip-hop est aujourd’hui une danse qui leur est proche, car plus
médiatisée, plus accessible. Comment connaître, comprendre, aimer, être
intéressé par d’autres formes artistiques moins médiatisées, donc moins
familières ? Comment toucher les jeunes avec une danse qui leur est
apparemment moins directe, moins facile d’accès, plus lointaine de leurs
vies de tous les jours... ». Dans une composition chorégraphique
dynamique, portée par quatre interprètes, le rapport au corps – intime,
conflictuel, généreux, exposé, exubérant – devient le carrefour
d’influences et de réflexions diverses, et nous confronte à différents
sentiments : la tolérance, l'affirmation de soi, la différence…"
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