lundi 3 mars 2014

Dansons la capucine!





Autour de l'été 1912, Matisse réalise ces deux natures mortes de très grandes dimensions autour du motif d'une des ses oeuvres, La Danse. Le premier tableau, aux couleurs pâles et aux plans superposés est probablement une esquisse pour le deuxième tableau. Capucines à La Danse I qui indique l'idée de départ de la peinture a longtemps été considérée comme la seconde version des deux par la modernité qui en émane. Dans Capucines à La Danse II, réalisé dans un deuxième temps, Matisse reprend son sujet et modifie de manière considérable l'espace, notamment en accentuant fortement les diagonales.

L'oeuvre est achetée par le marchand russe Chtchoukine pour la décoration de son palais moscovite où elle est alors intégrée dans un triptyque composé des oeuvres Conversation (au centre) et Coin de l'atelier.
 
 

Fabrizzio Plessi à Wattwiller et avec Frédéric Flamand



Titanic de F. Flamand

La chute d'Icare F.Flamand
A découvrir du 1er  Mars au 1er juin, l’un des chefs de file de l’art contemporain :  Fabrizio Plessi.
C’est l’un des artistes contemporains les plus connus au monde. De Venise à Berlin, de New york à Madrid, de Paris à Pekin, en passant par New Dehli, Londres, Budapest, Hong Kong ou Moscou, du Centre Pompidou au Guggenheim les plus grandes villes et les plus grands musées ont célébré les forces de la nature qu’il met en scène, le bouillonnement de ses torrents, le murmure de ses forêts et toujours l’originalité de ses créations.
Sur l’autoroute du Brenner, un important musée porte son nom et lui est intégralement dédié. Frabrizio Plessi fait partie des rares artistes qui de leur vivant se voient ainsi consacrés. C’est un honneur pour la Fondation François Schneider de l’accueillir aujourd’hui pour une exposition sur le thème de l'eau!
Pour Frédéric Flamand il signait la chorégraphie de "La chute d'Icare" et "Titanic".

Bill Viola:les corps flottants, dansants.



Le Grand Palais présente la première rétrospective française consacrée à Bill Viola
Le Grand Palais présente la première rétrospective française consacrée à Bill Viola, le plus célèbre représentant de l'art vidéo, du 5 mars au 21 juillet 2014.
AVEC VINGT ŒUVRES MAGISTRALES, SOIT PLUS DE TRENTE ÉCRANS ET DES HEURES D'IMAGES, BILL VIOLA AU GRAND PALAIS CONSTITUE L’UNE DES PLUS LARGES RÉTROSPECTIVES CONSACRÉES À L'ARTISTE.
L'œuvre de Bill Viola a été présentée et célébrée dans les plus grands musées : première rétrospective au Whitney Museum de New York en 1997, MOMA à New York, National Gallery de Londres, Mori Art Museum de Tokyo, J. Paul Getty Museum à Los Angeles, Guggenheim Museum (Bilbao, Berlin, New York)... Il manquait une rétrospective en France, où si Bill Viola est peu présent dans les collections nationales, il a été cependant très tôt identifié comme un grand artiste (présentations au Musée d'art moderne de la ville de Paris en 1983, à la Fondation Cartier en 1990, au Musée de Nantes en 1991, au Festival d'automne en 1996).
L’usage de la technologie vidéo par Bill Viola convoque un univers d’images digitales s'inscrivant dans l’histoire de l'art. On trouve dans l’exposition des références aux grands maîtres tels que Goya (The Sleep of Reason, 1988) et Jérôme Bosch (The Quintet of the Astonished, 2000). Le spectaculaire polyptyque Going Forth By Day (2002) forme un vaste ensemble mural de tableaux digitaux dans le même esprit que les fresques de Giotto dans la basilique Saint-François d'Assise - sommet inégalé de l'installation artistique selon Viola et référence ultime de l'artiste.
Pensée par l’artiste comme un voyage introspectif, cette exposition propose un itinéraire en trois temps, autour des questions métaphysiques majeures : Qui suis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ? Dans ses œuvres, Bill Viola interroge la vie, la mort, la transcendance, la renaissance, le temps et l'espace, utilisant souvent la métaphore d’un corps plongé dans l’eau pour représenter la fluidité de la vie. Ses images cherchent à fournir une autre perception de ces questions fondamentales qui caractérisent l'existence humaine. Une dimension qui confère à son travail une puissance d'universalité particulière, au-delà de tout courant ou de toute mode, et qui explique que cet œuvre vidéo fascine depuis quarante ans aux quatre coins du monde.