Le Grand Palais présente la première rétrospective française consacrée à Bill Viola, le plus célèbre représentant de l'art vidéo, du 5 mars au 21 juillet 2014.
AVEC
VINGT ŒUVRES MAGISTRALES, SOIT PLUS DE TRENTE ÉCRANS ET DES HEURES
D'IMAGES, BILL VIOLA AU GRAND PALAIS CONSTITUE L’UNE DES PLUS LARGES
RÉTROSPECTIVES CONSACRÉES À L'ARTISTE.
L'œuvre
de Bill Viola a été présentée et célébrée dans les plus grands musées :
première rétrospective au Whitney Museum de New York en 1997, MOMA à
New York, National Gallery de Londres, Mori Art Museum de Tokyo, J. Paul
Getty Museum à Los Angeles, Guggenheim Museum (Bilbao, Berlin, New
York)... Il manquait une rétrospective en France, où si Bill Viola est
peu présent dans les collections nationales, il a été cependant très tôt
identifié comme un grand artiste (présentations au Musée d'art moderne
de la ville de Paris en 1983, à la Fondation Cartier en 1990, au Musée
de Nantes en 1991, au Festival d'automne en 1996).
L’usage
de la technologie vidéo par Bill Viola convoque un univers d’images
digitales s'inscrivant dans l’histoire de l'art. On trouve dans
l’exposition des références aux grands maîtres tels que Goya (The Sleep of Reason, 1988) et Jérôme Bosch (The Quintet of the Astonished, 2000). Le spectaculaire polyptyque Going Forth By Day (2002)
forme un vaste ensemble mural de tableaux digitaux dans le même esprit
que les fresques de Giotto dans la basilique Saint-François d'Assise -
sommet inégalé de l'installation artistique selon Viola et référence
ultime de l'artiste.
Pensée
par l’artiste comme un voyage introspectif, cette exposition propose un
itinéraire en trois temps, autour des questions métaphysiques majeures :
Qui suis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ? Dans ses œuvres, Bill Viola
interroge la vie, la mort, la transcendance, la renaissance, le temps et
l'espace, utilisant souvent la métaphore d’un corps plongé dans l’eau
pour représenter la fluidité de la vie. Ses images cherchent à fournir
une autre perception de ces questions fondamentales qui caractérisent
l'existence humaine. Une dimension qui confère à son travail une
puissance d'universalité particulière, au-delà de tout courant ou de
toute mode, et qui explique que cet œuvre vidéo fascine depuis quarante
ans aux quatre coins du monde.
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