vendredi 7 mars 2014

La Goulue! De Geispolsheim!






La Goulue, de son vrai nom Louise Weber, née le dans une partie de Clichy-la-Garenne (qui formera quelques mois plus tard la commune de Levallois-Perret) et décédée le (à 62 ans) à Paris 10e, était une danseuse de cancan populaire.

La célèbre affiche de Lautrec
Le , Dagobert Weber, charpentier né le à Geispolsheim dans le Bas-Rhin, demeurant au 130 rue de la Révolte à Clichy déclara la naissance d’une fille née la veille à 3 heures du matin, le , à la mairie de Clichy. De lui, et de Madelaine Courtade, son épouse depuis le , née le à Wissembourg (Bas-Rhin), ils lui donnèrent les prénoms de « Louise Joséphine ».
Elle a passé un grande partie de son enfance au no 1 de la rue Martre, à Clichy, avec son frère et sa sœur1. En 1869, sa mère quitte le foyer conjugal. La goulue aura une demi-sœur, mais ne reverra plus sa mère et ne verra jamais sa demi-sœur.
Elle débute au bal public à l'âge de 6 ans à l'Élysée Montmartre pour les enfants d'Alsace Lorraine, sous la présidence de Victor Hugo et la comtesse Céleste Mogador.
Son père, Dagobert Weber revient de la guerre Guerre franco-allemande de 1870, mutilé des deux jambes. Pour cette raison, la Goulue fut admise chez les religieuses. Son père décède des suites de ses blessures le 5 janvier 1873.
En avril 1874, elle est recueillie par oncle Georges à Saint-Ouen.
En 1882, à 16 ans, elle s'installe avec Edmond, son ami, à la rue Antoinette, à Montreuil. La même année, elle découvre le Moulin de la Galette.
En 1884, elle s'installe Boulevard Ornano avec son ami Charlot, et débute comme blanchisseuse Rue Neuve-Notre-Dame.
En 1885, elle rencontre Gaston Chilapane, qu'on appelait Goulu Chilapane, d'où son nom La Goulue.
Elle est tour à tour blanchisseuse, modèle pour les peintres et les photographes, en particulier pour le fils de Victor Noir, au no 11 de la Place Pigalle, et pour Auguste Renoir. Dansant dans de petits bals de banlieue, Louise Weber devient connue grâce à Charles Desteuque, un journaliste qui tenait, dans la revue Gil Blas, une rubrique réservée à la promotion des demi-mondaines. Elle est aussi remarquée par un certain Goulu Chilapane qui l'accueille quelque temps dans son hôtel particulier de l'avenue du Bois. Elle débute dans une revue, au cirque Fernando. Grille d'Égout, la danseuse-chorégraphe et Céleste Mogador lui prodiguent leçons et conseils et la font débuter au "Moulin de la galette" et à "l'Élysée-Montmartre", en tant que danseuse, ainsi qu'à Montparnasse, au bal Bullier et à la Closerie des Lilas. Despres, les frères Oller et Charles Zidler la lancent dans le cancan2. Lorsqu'elle danse le quadrille naturaliste, elle taquine l'audience masculine par le tourbillon de ses jupes à volants relevés qui laissent entrevoir sa culotte, et de la pointe du pied, elle fait voler le chapeau d'un homme. Son habitude à vider les verres des clients, tandis qu’elle passait à leurs tables, lui valut le surnom de « La Goulue »3.

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