mardi 7 octobre 2014

Les gestes émaillés d'Antoine Vollon pour la soie lyonnaise!

Albums illustrés d'un voyage dans les ateliers chinois!
Des gestes des métiers qui ont inspirés bien des chorégraphes!
On les orne bientôt de plaques de tôle illustrées les dessiccateurs de soie lyonnaise, dont une belle collection ont fait l’objet d'une exposition aussi originale qu’instructive. L’alliance entre esthétique et technologie se complète d’une visée ethnographique lorsqu’une mission économique française est envoyée en Chine.
Nous sommes en 1843. Retour d’Orient, les émissaires dont le périple ne fut pas sans danger livrent le produit de leur exploration. Dépêché par les chambres de commerce de Saint-Étienne et de Lyon, Isidore Hedde a notamment visité les manufactures impériales de soieries de Suzhou. Outre ses notes et échantillons, voici des albums illustrés, anciens et modernes, qui relatent les travaux et les jours au pays du dragon. Les étapes de fabrication de la soie n’y sont pas oubliées.
C’est au Lyonnais Antoine Vollon qu’il revient de décorer, dans les années 1850, les plaques des dessiccateurs Talabot-Persoz-Rogeat. À cette époque, l’artiste n’a pas encore quitté sa ville natale, ni exposé au Salon des Refusés aux côtés de Manet et Whistler, ni, a fortiori, trouvé la consécration officielle, jusqu’à cette élection à l’Institut en 1897…

Danse et percussions: en 'rhizome"!


Les Percussions Rhizome

En 1994, Didier Breton, Olivier Fiard, Patrice Legeay et Hédy Réjiba créent le quatuor Percussions Rhizome.
Les émissions radiophoniques auxquelles ils participent, les concerts et leurs enregistrements des œuvres de Claude Ballif et de Yoshihisa Taïra font croître leur notoriété et font figurer Rhizome parmi les principales formations de musique contemporaine.
Ils se produisent sur les scènes nationales telles que le Centre Pompidou à Paris et sont programmés lors de festivals tels que Les Musiques à Marseille.
Grâce à la percussion, Edgar Varèse réalisait en 1933 son rêve de plier les instruments à l'exigence de son rythme intérieur. Aujourd'hui, les membres de Rhizome se livrent à l'imaginaire musical des compositeurs animés par cette même volonté créatrice. Ainsi, après la découverte du monde sonore de Claude Ballif et de la spontanéité de Yoshihisa Taïra, ils ont su dompter l'énergie de la musique de Frédérick Martin et apprivoiser celles de Gérard Pesson et de nombreux autres compositeurs.
Ces rencontres privilégiées sont bien représentatives des objectifs du groupe : jouer les principales œuvres pour ensembles de percussions mais également créer de nouvelles pièces en étroite collaboration avec les compositeurs afin qu'ils puissent faire parler la peau, le bois et le métal.
Le décès d'Olivier Fiard en 2010 signe la fin du quatuor en tant que tel ; l'ensemble passe à la forme sextuor avec l'arrivée d'Alain Durandière, de Nicolas Marchand, et de Jean-Baptiste Couturier. L'ensemble propose des œuvres du solo au sextuor, s'associe avec d'autres instrumentistes pour aborder d'autres répertoires, ou collabore avec d'autres disciplines, telles que la danse (dernièrement le spectacle Cribles/Live, chorégraphie Emmanuelle Huynh, produit par le CNDC d'Angers).
Tout en demeurant fidèles à leurs « classiques », les Percussions Rhizome s’engagent aujourd’hui dans une démarche plus affirmée d’expression théâtrale. Il s’agit plus précisément, avec ou sans l’intermédiaire de leurs instruments, d’orienter la perception de leur expression musicale en lui donnant « corps » à proprement parler. Les percussionnistes de l’ensemble entendent entraîner le public dans le sillage de leur univers sonore, tour à tour poétique et humoristique, se nourrissant aussi de l’énergie dégagée par le geste du battement. Leur dernier spectacle en tournée, De Filideï à Taïra, est un bel exemple de cette nouvelle orientation.
 


Les Percussions Rhizome
dans I Funerali dell'Anarchico Serantini - 2011





Alain Durandière
dans Cribles Live - Création 2010





Les Percussions Rhizome

Aquaphone à Musica! La star spiralée!

L'Aquaphone est une extraordinaire invention du 20ème siècle.
Il est constitué de tiges d'acier accordées entre elles, montées sur une soucoupe creuse que l'on remplit d'eau par la "poignée-cheminée" de l'instrument. Le niveau d'eau utilisé a une influence directe sur le type de sons obtenus.
Utilisé avec un archet que l'on frotte sur les tiges, avec une petite mailloche que l'on frappe sur les tiges ou que l'on passe sous la soucoupe, ou encore avec les mains, l'Aquaphone produit des sons "cosmiques", très riches en harmoniques. Ces sonorités envoûtantes évoquent le monde sous-marin et les échos du chant des baleines.

Et sa forme, spiralée, une cage à oiseaux d'où sortent et s'évadent des sons incongrus!
La vedette, la star de Musica!!! Une architecture à la Porzampac!