mercredi 8 octobre 2014

"Le petit théâtre de Casse-noisette": un pop-up délicieux!

Un livre animé, pop-up, mis en scène en six tableaux par Hélène Druvert, sur un texte de Roxane Marie Galliez,  chez de la martinière jeunesse
Au pied du sapin de Noël, Clara trouve un cadeau de son parrain : un casse-noisettes en forme de prince, habillé d'une veste rouge et d'une toque noire. Il entraîne la petite fille et le lecteur dans une aventure à la découverte des décors du monde de Casse-Noisette. Joli ouvrage féerique, avec tableaux et décors qui se déplient au gré de la lecture!Le ballet final est croquant, découpé comme un découpage suisse, précis, net et en perspective!


"Pas Reine": performance de Geneviève Charras à propos des "Parois" de Christine Bry

"Pa-roi", pas reine!
Comment prolonger l'oeuvre graphique et picturale d'une artiste inspirée par les premiers gestes peints sur les parois des cavernes?
Parois intestinales, parois qui matérialisent les obstacles à franchir, parois glissantes ou attrayantes...?
Par ici les parois, les murs, les façades, les cloisons,les versants abrupts, les falaises, les épontes...
Ce qui clot et enferme ou ce qui mur mure? Enmure!

 Performance de Geneviève Charras, charivarieuse
"Pa-roi, pas Reine" (ni roi, ni reine)
à la Galerie ART COURSE
49 Bis rue de la Course
STRASBOURG
MARDI 14 OCTOBRE 18H30

Dans le cadre du vernissage de l'exposition de Christine Bry à la Galerie ART COURSE
www.galerieartcourse.com

Collines drômoises balayées de mistral au secret desquelles un pêcher rose bat comme un coeur à vif.
Des paysages toscans aussi émouvants que des détails de tableaux Renaissance. Des nus à la fenêtre frappant au carreau de Balthus. Des soleils blafards sous le papier calque des grands ciels crépusculaires. La ferveur de la lune semblable à une médaille ancienne. Des vérandas et des cavernes, des visages et des halos, des figures et des traits...
Il y a tout cela dans les toiles de Christine Bry qui peint comme on se souvient, qui peint comme on se survient.
De quoi témoignent ces anges qui guettent au revers d'un triptyque, sinon de l'inquiétante beauté plaquée au matin contre les volets d'une maison? Et ces gravures pariétales ne racontent sans doute rien d'autre que nos petites préhistoires qui commenceront demain. Entre figuration et abstrait, sérénité et tourment, corps et spectres, l'artiste qui vit et travaille à Grignan donne à voir, au gré de ses expositions, de Valréas à Boston, d'Apt à Londres, de Grenoble à Paris, la pleine mesure d'un talent au sein duquel elle excelle à convoquer tout à la fois le mystère de l'évidence et l'évidence du mystère.

"Univers Light Oblique": que l'Appaix soit avec nous!

Au commencement était le verbe ou le geste?
La chanson de gestes de Georges Appaix se décline depuis belle lurette comme un abécédaire à la Gilles Deleuze et se conjugue avec tous les verbes du monde au creux de sa compagnie au nom prémédité: "La liseuse"
Le voici à nouveau en pleine verve avec sa création "Univers Light Oblique" jouant sur les mots, la calligraphie, le geste parlé-chanté-rythmé par le corps de ses danseurs, comme des livres ouverts, délivrant la grâce des mots parlés et joués!Car le ludique est bien présent dans cette cour de ré-création, fameuse et enjouée.
Et que l'Appaix soit toujours avec nous!
Et la police de ses mots a toujours du caractère et bien trempé!

A Pôle Sud Strasbourg les 14 et 15 Octobre 20H30
www.pole-sud.fr
rencontre avec Georges Appaix à la librairie Quai des Brumes, mercredi 15 Octobre 19H...

"Ode à l’écriture"
Un espace graphique qui chemine entre la voix et le geste, pour un doux voyage de l’esprit.L’œuvre tout entière de Georges Appaix – laquelle ne date pas d’hier – est une ode à l’écriture : celle qui, depuis plus de vingt-cinq siècles, se calligraphie, se typographie, qui se trace en hiéroglyphes, en lettres, qui se compose en alphabet, s’ordonne en syntaxe. Ce chorégraphe a le don unique de traduire cela en danses polyphoniques, partagées entre la voix et le geste ; également une riche scénographie, empruntant à la beauté des graphies de tous les espaces et tous les temps. Six danseurs œuvrent à Univers Light Oblique, fidèles à ce travail depuis de longues années, dans une écriture – chorégraphique celle-ci – qui n’a aucun souci des modes, et qui s’offre légère, en se gardant d’asséner, pour un doux voyage de l’esprit. Parmi les idées qu’il avance, le chorégraphe s’émerveille de ce que chaque être humain procède à son appropriation personnelle de la langue, tout en restant compréhensible de tous ceux qui la parlent. Belle invitation à un libre partage.  
Gérard Mayen