lundi 3 novembre 2014

Des "Oiseaux de feu" revisitent le ballet en illustrations!

Deux versions magnifiques illustrées de l'emblématique ballet de Stravinsky!

Parti à la poursuite d'un oiseau de feu, le prince Ivan tsrarévitch attrape un jour sa proie, mais choisit de lui laisser la vie sauve. Pour le récompenser, l'oiseau lui offre une de ses précieuses plumes, qui lui sauvera la vie, et l'aidera à conquérir le cœur de la belle Vassilissa... Un conte passionnant adapté du célèbre ballet d'Igor Stravinsky, raconté par la voix envoutante d'Élodie Fondacci, et illustré par les couleurs chaudes d'Aurélia Fronty.

Sans oublier la version de Charlotte Gastaut chez Amaterra, très style ballets russes!

« Un jour, le prince Ivan Tsarevich se perdit dans une forêt enchantée. Le jeune homme marchait depuis de longues heures,
quand il aperçut un arbre chargé de pommes d'or. Au pied de cet arbre, se tenait le plus merveilleux des oiseaux. » 
On se souvient de son lac des cygnes également en découpages précis et ravissants, style découpages suisses!

Danse papillotes!

récup'art, bientôt noel danse en papillotes!

Danser pour du beurre! Motte d'emploi!

Danser "beurré"
C'était en Avignon, en 2000,un solo de Erna Omarsdottir, "My movements are alone like steetdogs" chère à Jan Fabre, avec du beurre et l'artiste d'en mettre dans ses épinard et pas avoir un oeil au beurre noir!
Le corps s'écrase au sol, ondule, rampe, la tête tourne à l'extrême et sort la langue: le premier mouvement d'Erna Omarsdottir sera pour lécher une longue traînée de yaourt, sous les pleurs d'un chien attaché à la voûte. Invitée de dernière minute de la manifestation le Vif du sujet, la danseuse islandaise allume une véritable bombe dans la chapelle des Pénitents blancs. Trois autres chiens sommeillent sur le plateau, morts, empaillés ­ l'un, suspendu, offre l'étrange décor de son ombre projetée dans un rond de lumière.
Le chorégraphe et plasticien flamand Jan Fabre ne fait jamais les choses à moitié. Au milieu de cette meute macabre, la jeune femme exécute un ballet guerrier, mue par un désir animal, puissante et sensuelle face au public médusé, incroyablement flexible dans ses déplacements. «Au village sans prétention j'ai mauvaise réputation», ânonne-t-elle, comme si elle arrachait chaque mot de Brassens du fond de sa gorge.
 
 
Affront. Plus tard, quand Erna Omarsdottir trempe son doigt dans une motte de beurre, comme une nouvelle Maria Schneider trente ans après le Dernier Tango à Paris, quand elle s'en enduit le haut des cuisses pour faire passer sa robe noire trop étroite, tout cela n'est encore rien. My movements are alone like street-dogs éclate sur un cri de Léo Ferré. Perchée sur des talons pic à glace, une plaque de beurre serrée entre les lèvres, elle danse dans un mélange de supplice et de délice, l'affront au fond des yeux. «Nous sommes des chiens, dit la chanson, en compagnie, on s'dérange. Je n'écris pas comme De Gaulle ou Perse. Je gueule, je suis un chien.»Avignon le vif du sujet SACD 2000
Et l'artiste Melati à Québec à la même époque dans sur du beurre sur un air d'Adèle!!!!