mercredi 5 novembre 2014

"Mémento" pas "mori" ! de Daniel Larrieu.

À l’occasion de la sortie de Memento, Daniel Larrieu revient sur son parcours, sa pensée « choré-graphique » et sa perception du monde. Un album de vie à découvrir et à questionner à la librairie Kléber.

Personnalité remarquable du monde de la danse ayant notamment dirigé le Centre chorégraphique national de Tours de 1993 à 2003, Daniel Larrieu nous fait le plaisir de publier Mémento. Entre textes et images, le chorégraphe livre son parcours, sa pensée « choré-graphique », et sa perception du monde. Un album de vie à découvrir et à questionner à la librairie Kléber
Après avoir traversé les années 1980 dans l’insouciance de l’époque, j’ai été rattrapé dans les années 1990 par l’expérience institutionnelle. Puis, depuis dix ans, une lente maturation m’amène à revenir sur les scènes comme chorégraphe, auteur ou interprète de projets interdisciplinaires. Mais, avant de poursuivre dans cette voie libre et engagée, j’ai le souhait de partager mon histoire. Par ce geste qui passe d’anecdotes en images, en souvenirs forcément incomplets, forcément relatifs, j’ai le désir de transmettre une manière de travailler, d’affirmer une place pour et par le mouvement dansé, de raconter les ponts que j’opère entre les arts, les conduites menées, les remarques personnelles sur ce qu’est la danse, enfin, la mienne. Ont été réunis près de deux cents images et documents qui recomposent un temps, des dessins, des traces, des notes, un entretien avec Irène Filiberti qui jongle avec les époques, les matières et les rencontres, et un catalogue de l’ensemble des pièces et des collaborations de 1982 à 2012. Le tout en partage ».
Daniel Larrieu

"National Gallery":l'envers du décor: les corps regardant!


Un documentaire de création de Frédéric Wiseman ("L'opéra de Paris", "Crazy Horse") qui n'est pas un bleu en matière de couleurs cinématographiques et sociologiques!
La National Gallery devient un fabuleux lieu de vie où entre autre une guide avisée fait vivre aux spectateurs-visiteurs des séances commentées à vous donner le frisson, tant elles sont habitées par un point de vue sociologique édifiant
On est devant la toile, fautif d'être à notre époque dans un musée alors que les œuvres aux cimaises avaient à leur origine un tout autre but de communication!Corps attentifs et participatifs que le visiteur de la National Gallery qui devient aussi le temps d'un pas de deux signé Wayne Mac Grégor, une piste de danse déstructurée!

"Fury": un tank nommé fury!

Surprise que ce film de guerre de David Ayer avec Brad Pitt, rayonnant de maturité!
Corps en guerre, inquiets, ambitieux, glorieux, corps de bataille rangée mais aussi d'amitié et de compréhension, de "tendresse" parfois!
Une excellente surprise, tant on y allait "à reculons"!
Avril 1945. Les Alliés mènent leur ultime offensive en Europe. À bord d’un tank Sherman, le sergent Wardaddy et ses quatre hommes s’engagent dans une mission à très haut risque bien au-delà des lignes ennemies. Face à un adversaire dont le nombre et la puissance de feu les dépassent, Wardaddy et son équipage vont devoir tout tenter pour frapper l’Allemagne nazie en plein cœur…
La guerre est sur le point de s'achever. Pas pour tout le monde : Wardaddy et son équipe composée de cinq hommes se rendent en Allemagne à bord de leur tank Sherman. Ils sont envoyés en mission derrière les lignes ennemies. Une mission quasi-suicide car ils doivent faire face à 300 soldats allemands. Wardaddy, qui a commencé la guerre dans le désert africain, devra donner du courage à ses hommes, aux caractères très différents mais tous près à suivre leur chef charismatique.
Parmi eux, il y a Norman, jeune recrue qui peine au départ à tirer sur l'ennemi. Wardaddy le prend sous son aile et lui donne les rudiments de tout bon soldat...