vendredi 2 octobre 2015

Excellente météo pour MUSICA 2015 :on y est aux anges, jour de la saint Léger!


Excellent cru, millésime d'exception, MUSICA 2015 rayonne aussi par son soleil, son éclipse de lune rouge Vendanges pas tardives: le public est jeune et les cheveux blancs s'estompent, même sur la tête du directeur: Jean Dominique Marco, en guerrier de la beauté zvardonienne veille s'auréole de bonheur à la vue de son public, qui vient aussi au bal donner, avec "sa ceinture dorée" !
Orchestrant les petites formes bien "chambrées", les quatuors à quatre feuille, les solistes virtuoses....
On y porte ses chaussures "Méphisto", jamais sa laine "polaire" et pas de "spectre" dans la musique pour faire frissonner cet "enfer" dantesque, ligne de mire de la programmation du festival!
Porter son "armure" de clef à la Zvardon et tout est dodécaphonique, cacophonique, en "temps réel", comme on aime à être décapé par des sons inouïs et des pratiques musicales déroutantes!
C'est pas fini, ça continue avec les jeunes générations ce soir et demain matin!!!

"Vive la marée": les corps sublimés de Rabaté !

Vive la marée !

Un récit à deux têtes et deux mains, une gauche et une droite, de David Prudhomme & Pascal Rabaté
Albums, Futuropolis
l'espiègle duo de La Marie en plastique est de retour, en verve et en observateurs taquins de leurs congénères sur les bords de mer. Haut le verbe et hautes les couleurs, la France en maillot de bain!



"Hommage à Pierre Boulez" par le Quatuor Diotima à Musica: premiers de cordée !


Pour honorer la mémoire musicale, choisir le quatuor Diotima et lui confier Boulez voici l'objet des deux concerts, salle de La Bourse, ce soir à Musica
Quatre interprètes, au plus haut niveau technique pour interpréter des œuvres clefs, en toute "intimité", ensemble de chambre, bien "chambré" !

"Livre pour quatuor" de 1948, avec six variations donne tout l'éclat, la délicatesse, la finesse d'une musique intimiste, virulente aussi, mouvementée
Les cordes s'étirent, légères, aériennes, spacieuses et sensuelles et Boulez vit et vibre sous les archers, tendus, rappés, glissés

"Elogio de la sombra" de Alberto Posadas 2012," Quatuor N°4 opus 37 de Schoenberg 1936, contribuent à cette soirée "patrimoniale" où le répertoire de la musique "moderne" et contemporaine, s'enrichit par ces "reprises", ses redécouvertes musicales majeures;
Enfin, "Funf Satze fur Schtreichquartett opus 5 de Webern donne au quatuor l'occasion d'exprimer toute la luminosité, la brillance de leur cohésion, ensemble complice où les regards donnent le ton, la mesure, l'attention.

Au final, en bouquet on déguste une heure durant "Quatuor N° 13 en si bémol majeur" de Beethoven avec sa "grande fugue" de 1825: un régal de fluidité, de majesté, de musique glorieuse et martiale, entraînant les esprits vers des contrées lointaines, gigantesques paysages sonores.