Pour honorer la mémoire musicale, choisir le quatuor Diotima et lui confier Boulez voici l'objet des deux concerts, salle de La Bourse, ce soir à Musica
Quatre interprètes, au plus haut niveau technique pour interpréter des œuvres clefs, en toute "intimité", ensemble de chambre, bien "chambré" !
"Livre pour quatuor" de 1948, avec six variations donne tout l'éclat, la délicatesse, la finesse d'une musique intimiste, virulente aussi, mouvementée
Les cordes s'étirent, légères, aériennes, spacieuses et sensuelles et Boulez vit et vibre sous les archers, tendus, rappés, glissés
"Elogio de la sombra" de Alberto Posadas 2012," Quatuor N°4 opus 37 de Schoenberg 1936, contribuent à cette soirée "patrimoniale" où le répertoire de la musique "moderne" et contemporaine, s'enrichit par ces "reprises", ses redécouvertes musicales majeures;
Enfin, "Funf Satze fur Schtreichquartett opus 5 de Webern donne au quatuor l'occasion d'exprimer toute la luminosité, la brillance de leur cohésion, ensemble complice où les regards donnent le ton, la mesure, l'attention.
Au final, en bouquet on déguste une heure durant "Quatuor N° 13 en si bémol majeur" de Beethoven avec sa "grande fugue" de 1825: un régal de fluidité, de majesté, de musique glorieuse et martiale, entraînant les esprits vers des contrées lointaines, gigantesques paysages sonores.
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