lundi 4 février 2019

"La grammaire des rêves" : Kaija Saariaho et l'Accroche note: des atomes crochus !



Kaija Saariaho : La Grammaire des rêves
Concert monographique d’oeuvres de Kaija Saariaho avec la participation du Quatuor Adastra et des étudiants de la HEAR.
Belle initiative que des réunir des artistes de talents, jeunes ou confirmés pour nous faire découvrir l'oeuvre si riche de la compositrice finlandaise.
Figura pour clarinette, quatuor à cordes et piano (2016)

En entrée pour ce festin, l'intrusion de la clarinette, stridente, vent en poupe qui ne cessera de soutenir l'oeuvre: des vibrations communes pour cordes, piano, entourant les sons, miaulements, grinçants interprétés par Armand Angster. Sur fond et lit de cordes ascendantes, elle relie les uns aux autres, leur répond. Tension sur le fil, scintillements des notes vibrantes, beaux flux er reflux de musique suspendues aux cordes. Un large panorama s'ouvre à nous, doux, quasi silencieux, . La clarinette toujours frétillante, les violons oscillant dans une atmosphère remarquable. 

Trois rivières pour quatre percussionnistes et électronique (1993)

Triangles et voix chuchotent en écho, comme un galop dans une atmosphère singulière, comme dans un monastère.Une cavalcade vrombissante, martiale, puissante cascade de sons variés s'engouffre dans un espace sonore amplifié. Les contrastes surprennent, les voix chuchotent dans les interstices des percussions, beau dispositif résonnant dans l'espace.
 Murmures qui tintinnabulent, vif- argent, clairs, très aigus.;L'atmosphère très particulière qui s'en dégage, ambiance singulière, guide dans des contrées lointaines, des paysages architectoniques en avancées résonnantes.; chuitantes, éclatantes, réverbérantes. Des sonorités d'une richesse inouïe !

Nymphea Jardin secret III pour quatuor à cordes et électronique (1987)

Etirement des cordes prolongées par la bande son enregistrée, écho très larges résonances curieuses  structurent une dramaturgie sonore étonnante.En montée fulgurante, passages éphémères, traversées du son sidérante. Comme un paysage de mer de glace, un vol d'oiseaux à la surface, glissant largement, ouvrant les perspectives paysagères. Des amplifications célestes d'aurores boréales, ou d'atmosphère de caverne résonnante, mugissantes.
En spirale, tourbillon, aspirations, tourmente en voltige ! Tension-détente, toujours pour distendre l'espace sonore.

Grammaire des rêves pour deux voix ensemble (1988-1989)

Deux cantatrices pour innover dans ce programme très acoustique et introduire souffle et ponctuation, narration, chant et récitatif à deux voix qui s’entrelacent, se concurrencent loyalement dans un chevauchement virtuose.Une osmose remarquable entre elles, et les musiciens,pour porter l'oeuvre aux nues, rêve endormi à deux voix, long fleuve où glisse une barque dans une ambiance étrange et sereine.
Le concert fut un florilège des talents de paysagiste de la compositrice, factrice de beauté fugace, de flux musical très séduisant, aux confins de contées inconnues. 



Lundi 04 février 2019 à 20h00
Auditorium de la Cité de la musique et de la danse, Strasbourg

Ensemble Accroche Note
Françoise Kubler, soprano / Armand Angster, clarinette et direction / Pauline Haas, harpe
Quatuor Adastra
Julien Moquet et Mélanie Ravaux, violons / Marion Abeilhou, alto / Solène Queyras, violoncelle
Etudiants de la HEAR et du Conservatoire
Victoria, Salach, voix / Nestor Daniel Alvarez Gonzalez et Chloé Couture, flûtes / Nathan Adenote, alto / David Poro, violoncelle / Mirae Oh, piano
Simon Journet, Victor Lodéon, Melaine Gaudin et Pit Dahm, percussions (direction du travail : Emmanuel Séjourné)
Réalisateur informatique musicale : Antonio Tules
Ingénieur du Son : Frédéric Apffel

dimanche 3 février 2019

Dans son plus simple appareil: J.L. Hess: qui est-ce? Qui Hess ? Qui à qui est-ce ? Qui acquiesce ?


A nul autre (a)pareil !
Annule autre appareil !

Appareil...dentaire !
Argentique... riche  !
Boitier ....de nuit !
Bandoulière....sans ceinture !
Chambre....à part ! chambre claire !
Chrono....photographe !
Cadre....sup !
Cache...Cache !
Déclic .....et des claques !

Cellule.....monacale !
Déclencheur.....d’émulsion !
Développer...plié, penché !
Diaphragme....en prévention !contraception !
Flou ...de bassan !
Focale...de navire !
Instantané...lyophilisé !
Iso...terme !
Mise au point....à la ligne !
Mitrailler...sans fusil !
Modèle....et son photographe !
Noir ...et blanc cassé !
Numérique ....censure !
Net ....si ce n'es toi !
Objectif...impartial !
Oscillateur...mon coeur balance!
Obturateur....obtus !
Pellicules....et poux !
Pied...de nez ! de grue
Prise de vue...mâle ou femelle !
Pause....café !
Profondeur ....de chant !
Perspective...16 :9 ème ! de beethoven !
Plan large : prendre le large !
Planche contact...faire la planche  !
Papier ..sans-papier !
Révélateur...de talents !
Sensibilité...sens dessous dessus !
Télémètre...la voix de son télé-maitre, sans dieu, ni mètre !
Viseur...dans le colis mateur !
Zoomer...avant arrière

Reporter...sans frontières
Militant et mirliton
O Depardon, pas de Cartier Bresson ni de Doigt no !
Ni Boubat...J.LH. ou JR ? Il roule au Nadar
Icone au claste


In satane retro, vade rétro,
On flash back pour Jean Louis d'Or !
Vite un in-cygne de la chevalerie qui fera légion d'honneur, désordre du démérite et palmes peu académiques pour ce bon vivant, mutin, malin, félin pour l'autre, coquin, jovial
C'est la faute au graff
Ya pas photo !
Chapeau l'artiste!
Il n'a pas son (a) pareil !



Dance foot ! Du ballet de Lorraine à ....Phelippeau

Phelippeau footballeuses

foot ghana !
Ballet de Lorraine


Rigal Bory

Hattrick