samedi 5 novembre 2022

"Le beau, l'Art Brut et le Marchand": un vrai polar! Brut de coffrage...Un conte de fée, un récit d'aventurier, pionnier, défricheur: Jean Pierre Ritsch Fisch

 


Le Beau, l’Art Brut et le Marchand — Jean-Pierre Ritsch-Fisch, le passeur du jamais-vu

Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch a abandonné l’entreprise familiale de fourrure, pour fonder à Strasbourg une galerie consacrée à ce que Jean Dubuffet appela l’Art Brut. Un retour à ses amours d’adolescence : le monde de l’art et ses sensations fortes, s’impose à lui. Débutant à la manière d’un conte, s’apparentant ensuite, tantôt à un roman d’aventures, tantôt à une enquête, Le Beau, L’Art Brut et le Marchand relate ce périple singulier.

Un "passeur du jamais-vu", doté d'un destin hors norme, épais, dense, riche de rencontres incroyables, d'impossibles aventures rocambolesques, d'anecdotes croustillantes.Incroyable ouvrage sur un homme "modeste", humble, accueillant, ouvert à tout public dont la "cohérence" serait le credo. Cohérence des choix pour bâtir, forger une collection et animer un "collectionneur" franc de collier    .

Date de publication : 21 octobre 2022
 


Un océan sépare beauté esthétique et originalité absolue. Surgi des profondeurs, le jamais-vu est associé à des formes troublantes lesquelles, en bouleversant nos repères, ébranlent également nos certitudes. De l’ordre de l’apparition, cet inconnu traduit une altérité sans égale, aux antipodes des conventions et des goûts partagés par le grand nombre.
À mesure que la société industrielle s’étendait en Europe, en parallèle de l’intérêt croissant des avant-gardes pour les arts primitifs, naïfs et les dessins d’enfants, les productions d’aliénés, de détenus, d’autodidactes isolés ou de spirites retinrent peu à peu l’attention de diplômés de la Faculté, auxquels se joignirent quelques fins traducteurs de l’âme humaine, artistes et poètes. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le plasticien Jean Dubuffet appela « Art Brut » ces floraisons détonantes. En les distinguant au sein d’une collection qu’il constitua et enrichit au fil du temps, il entendait les protéger et à la fois les soustraire à un monde culturel mimétique, ainsi qu’au marché de l’art.
Depuis, l’Art Brut, y compris sous d’autres appellations, a essaimé sur tous les continents. La famille que composent ses créateurs déconcertants, voire perturbants et sans lien entre eux, s’est élargie aux handicapés et aux personnes d’âge. Avec plus ou moins de réussite, des ateliers créatifs ont ouvert leurs portes à leur intention. Cousins et alliés s’inspirent de leurs réalisations, y puisent l’énergie nécessaire à l’affirmation de leur propre voie, quand ils ne subissent pas bonnement leur influence. Certaines collections privées leur accordent une place de choix. Des musées acquièrent et exposent leurs travaux, lesquels trouvent aussi place dans de grands salons internationaux. Plusieurs galeries en Europe et aux États-Unis en ont fait leur spécialité.
C’est à Strasbourg, à l’intersection des routes, là où La Nef des fous trouva un port d’attache, que l’une d’entre elles a vu le jour. Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch, son fondateur, a été conduit à fermer l’entreprise familiale de fourrure. Il renoue alors avec sa première passion, pour le monde de l’art.
Commence sa quête de l’impossible : dénicher des œuvres d’originaux, de marginaux ou encore de figures historiques de l’Art Brut, et appliquer dans ses choix la même exigence qu’il s’imposait, jeune encore, pour sa collection première consacrée à la Figuration narrative. Puis, il largue les amarres et part à la rencontre des publics européens et américains. Le Beau, L’Art Brut et le Marchand raconte son aventure singulière.

Ouvrage publié avec le concours de la Fondation Antoine de Galbert. édité par l'Atelier Contemporain François Marie Deyrolle

Les auteurs

C’est à la fin des années 1970, au contact d’ateliers d’expression pour handicapés mentaux, que Laurent Fassin a découvert l’art brut et autodidacte. Par la suite, Michel Nedjar, dont avec des amis il publie des dessins dans la revue La Vie Exactement (1984-1988), l’oriente vers L’Aracine, le musée d’art brut à Neuilly-sur-Marne. En 2002, à Strasbourg, la galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch qui expose des œuvres récentes de Rosemarie Koczy va favoriser plusieurs échanges avec l’artiste. À compter de 2018, un dialogue régulier et nourri s’engagera avec le galeriste, à l’origine du livre Le Beau, l’Art Brut et le Marchand.
Après avoir donné À l’orée de forêts profondes (récit préfacé par Lionel Bourg, photographies de Serge Lapaz, Cognac, éditions Le Temps qu’il fait, 1987), Laurent Fassin a fondé la revue Légendes (1988-1999). Plusieurs de ses textes ont paru en revues (Théodore Balmoral, Conférence, Cahiers Bernard Lazare, La Cause littéraire, etc.). Depuis La Maison l’île, un recueil de poèmes rehaussés d’encres de Chine d’Elisabeth Macé (éditions Conférence, 2017), Laurent Fassin se consacre entièrement à l’écriture et à la peinture.

Rencontre le 9 Novembre 17H Librairie Kléber


DES NOMBRES ET....DENOMBREZ......Un , deux, trois, soleil,partez! Un futur récital thématique sur les chiffres. Déchiffrez moi! Des chiffres, émoi !


Le kilo-mètre à danser esquisse un pas de deux à quatre pattes en deux temps trois mouvements et  se regarde le nombre...Il monte les marches quatre à quatre en trois fois rien de temps.

Il y a mille et une raisons d'avoir un zéro de conduite pour avoir fait les quatre cents coups

Treize œufs à la douzaine! Vous plaisantez! J'en veux la preuve par trois...La note est salée. Comptez sur moi pour faire les calculs et l'addition; A cent "lieues" d' y penser avec mes bottes de sept"lieux" je fais mon cent mètres chrono.Trois pour le prix de deux.....Le jeu des mille francs ou des mille bornes c'est pour faire durer les Mille et une Nuits.Une chance sur deux de gagner au loto.Un, deux, trois partez! Aux trois coups au théâtre c'est le levé de rideau....Aux quatre coins du monde...Un trèfle à quatre feuilles pour une valse à mille temps pour  trouver l'erreur..... Le compte est bon , le numéro, rare et la multiplication des pains en mille feuilles tombe en automne.Un neuf dure longtemps!Un citron pressé vaut six troncs pressés... Un homme averti en vaut deux...Les douze coups de minuit pour une six trouille.C'est dix fois mieux...Cléo de cinq à sept...Un mille pattes et six escargots à la douzaine et on compte les moutons...Les cinq doigts de la mains ne valent pas un clou, dit le Christ.Pour cent balles t'as plus rien!En deux temps et trois mouvements on bat la mesure!A croche toi au trio laid.

Une once d'humour, un gramme ou un kilo de sourires, une dizaine, un millier, un million de dollars...Jouer au millionnaire et faire contre fortune bon cœur!

Haut comme trois pommes, sur son trente et un..Pour trois francs, six sous, c'est une fois de trop!

Cent pour cent pur sang!Centenaire ou octogénaire. Un tour à trois cent soixante ou cent quatre vingt degrés Celsius.Sur les cinq continents. Une moitié d'orange....C'est un petit plus!Un quart, une ficelle, une fillette de vin.Faire les cent pas ou un cent mètres....Y aller par quatre chemins aux quatre vents!

L’arithmétique ou le calcul c'est des mathématiques heureuses.On compte pas dans l’œil chez les architectes.Un deux trois soleil! Blanche Neige et les sept nains pour les sept péchés capiteux....Les 5000 doigts du Docteur T...A cent kilomètres à la ronde. C'est dix fois de trop!En rang, deux par deux.

Mille excuses pour ces dégâts mille morceaux Un stylo à quatre couleurs pour en voir.J'y compte bien...

"HOLLAND, POTTER, LOUEKE, HARLAND: AZIZA": JAZZDOR et la chaussée des Géants...

 


"En plaçant leur association sous le haut patronage des Aziza, fées bienfaisantes qui dans la mythologie subsaharienne s’emparent des artistes pour leur fournir l’inspiration, ces quatre monstres sacrés du jazz contemporain entendent bien signifier que leur projet artistique dépasse largement la simple démonstration de virtuosité pour toucher à des zones bien plus profondes et spirituelles.
Si le contrebassiste Dave Holland apparaît comme le leader naturel de ce « super groupe », Chris Potter, Eric Harland et Lionel Loueke apportent chacun l’immense palette de leurs références pour nourrir « à égalité » l’identité sonore de l’ensemble. Généreuse, lyrique, puissamment mélodique, pulsée de rythmes funk ou africains, et traversée d’intenses séquences d’improvisations collectives, la musique d’Aziza puise ses forces aux racines du jazz pour mieux s’ouvrir sur le monde."

Et le monde, c'est ce soir, la "chaussée des Géants", cette curiosité géologique où les roches métamorphiques, en orgues basaltiques déstructurés, au sol, font la plus belle tomette du monde...Que des "grosses pointures" pour ces Géants aux bottes de sept lieues sur la scène de la Cité de la Musique et de la Danse. Une entrée en matière jouissive pour le concert inaugural de la 37 ème édition du festival international, transfrontalier JAZZDOR... Quatre garçons- musiciens d'un quatuor très démocratique dans le vent de la création, des métissages sonores en grande majesté.Sensibles et subtiles interprètes d'une musique séduisante. Guitare ou contrebasse en introduction, histoire d'isoler les notes et de faire sonner les timbres des interprètes d'une musique perlée de surprises, de disharmonie, de mesures disproportionnées dans les rythmes savants de la composition jazzy.Le saxophone savoureux de Chris Potter délivre des sons chaleureux, proches du hautbois, au ténor ou au soprano,la guitare de Lionel Loueke en introduction du premier morceau "Aziza Dance",intrigue, décale la perception du son électrique, et Dave Holland impose sa présence, solide et tranquille, décontracté,,au coeur de ce trèfle à quatre feuilles, aux partitions-compositions magnétiques, inspirées par chacun, d'un jazz insolite et assuré. Beaucoup de rythmes dansants, chaloupés, marches en avancée sur fond de batterie,de gaieté, de joie, de légèreté aussi.A la batterie, discret et efficace Eric Harland pour enrober le tout, envelopper de ses résonances de timbales et cymbales doubles et percussions,cet ensemble si "AZIZA", bercé par les bonnes augures et les meilleurs oracles de musique: parfois teintée d'exotisme à la bossa nova, à la beninoise ou résonances indiennes du meilleur effet et de bon aloi! Une soirée gargantuesque et rabelaisienne en compagnie de ces "géants"bienfaisants de la Chaussée magique d'Irlande, endroit incontournable du risque, de la création tectonique géologique: les "grandes orgues"du jazz d'aujourd'hui ont du souffle, de l'envergure et touchent juste la sensibilité et l'émotion musicale, en profondeur, dans les strates et  les couches terrestres et spirituelles liées à la mémoire et l'enracinement.Merci à JAZZDOR pour cette rencontre avec ces "divas" de l'empire du jazz. A zizanie bon entendeur, salut!

ÉTATS-UNIS + BÉNIN
Dave Holland contrebasse
Chris Potter saxophone
Lionel Loueke guitare
Eric Harland batterie  

ven. 04 nov Cité de la musique et de la danse , STRASBOURG