samedi 25 juin 2016

"La forêt de Quinconces": danse de oufs!




Un film de Grégoire Leprince-Ringuet où deux scènes dansées magistralement nous rappellent que l'action, l'intrigue est souvent portée, transportées par l'acte chorégraphique: il y a un avant et un après la danse!
Scènes emblématiques tournées dans un vieux théâtre derrière le rideau de scène et devant: dévoiler l'obscène, le mystère comme le foyer de l'opéra de Paris, caché derrière le grand rideau!
Ondine et Paul se sont aimés. Quand elle le quitte, il jure qu'il n'aimera plus. Pour se le prouver, il poursuit la belle Camille, qu'il compte séduire et délaisser.
Mais Camille envoûte Paul qu'elle désire pour elle seule.
Et tandis qu'il succombe au charme de Camille, Paul affronte le souvenir de son amour passé.

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Grégoire Leprince Ringuet, qui s’autorise des détours par la comédie musicale, applique à la poésie le principe de ce genre : sans discontinuité apparente avec leur vie ordinaire, les personnages de La Forêt de Quinconces se trouvent brusquement embrasés d’une fièvre verbale à la hauteur des sentiments qu’ils se portent, et conversent alors éperdument, en vers.
Tombant parfois dans l’ornière du théâtre filmé, cet étrange objet trouve aussi dans une mise en scène inégale de vrais moments de grâce. Le texte, en revanche, est du début à la fin stupéfiant, presque rageur dans son 

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