"Le public du TJP est familier de l’univers fantasque de Miet Warlop, peuplé d’inventions visuelles qui s’animent comme par magie et de personnages surréalistes à l’humour déjanté et poétiquement absurde. Pour la première fois, l’artiste belge s’adresse à un public dès 6 ans dans une pièce centrée sur la vulnérabilité de l’Homme. Dans son monde, les ventilateurs chantent, les tables portent des talons hauts et les tubes de peinture explosent encore et encore dans un enchantement visuel permanent. Big Bears Cry Too s’empare d’un totem de l’enfance : l’ours en peluche, ici victime de sa propre gentillesse excessive."
Ceci pour préambule à ce que nous devrions découvrir avec nos yeux et coeurs d'enfant....
Un joueur de ping-pong sans partenaire est déjà sur scène dans un décor d'objets insolites: un dentier de plâtre surdimensionné, prothèse, empreinte blanche, quelques culbutos, des peluches suspendues aux cintres, démantibulées, défaites, géantes. Une machinerie se déclenche pour gonfler un ours avachi, tente de le raviver alors qu'il s’affaisse à nouveau par manque de souffle. Notre manipulateur qui semble échouer dans ses gags qui prolifèrent et tombent à plat est semblable à un voleur, bandit, escroc, voltigeur d'opérette, anti héros de pacotille. On tente de décoller du tarmac dans des vrombissements tonitruants pour atterrir dans un no mans'land truffé de bonnes intentions de mise en scène d'objets insolites.
Il jette en pâture au public des morceaux de peluche de façon désinvolte puis caresse une gélule géante, manipule à distance un petit gobelet de plastique en direction de sa mère grandissime verre blanc.Où veut-il bien en venir au juste à l'aide de ce dispositif impressionnant de technicité peu efficace au niveau de la poésie ou du rendu dramatique ou comique.
Beaucoup d'effets spéciaux de manches pour cet usurpateur, imposteur qui fait se réjouir ses victimes dans un miroir aux alouettes déprimant, fraudeur et fallacieux.
Des cintres tombe une sorte de traîne blanche, falbalas qui tourne et fait se relever les lèvres de ses dessous affriolants. Deux globes oculaire viennent animer un tableau, piéta, vierge marie implorante. Un joli tableau à admirer sans se poser de question sur cet amoncellement de faits et gestes sans même de caractère absurde ou surréaliste. Il fait sa régie en direct, pose en mannequin déjanté dans un défile J.P.Gaultier, roi soleil embarrassé dans sa traîne : c'est drôle mais caricatural dans ses atours de Loie Fuller engoncée qui chute au final, se prend les pieds dans le tapis!
Du vent, beaucoup de ventilation, du souffle qui se dégonfle avant même que la pâte ne lève..
La diseuse de bonne aventure, voyante aux globes perspicaces n'a rien de fantastique et ne fait jamais décoller du tarmac des émotions ou sensations...Des balles de ping-pong déferlent du ciel, pour être tout aussitôt évacuées: où est le sens de tout ce bric à brac déballé, effets surévalués: tout ça pour ça ! D'un mage ou d'un devin suggéré, ne reste aucune image, seule la machinerie sous-jacente à ce dispositif ambitieux reste en mémoire
Le sommet semble atteint quand de tuyaux branchés sortent des flots de matière blanche qui se répand, puis se colore de bleu et rouge, couleurs survenues en sus des cieux!
Il ne manque pas de souffle notre charlatant de la manipulation, sauf qu'on est pas dupe pour se faire gruger;Au final, déroulant un tapis noir, c'est Icare qui déploie ses ailes, bat de l'aile et fait le beau en vain. La magie n’opère décidément pas, malgré quelques bons moment où barrit un ours défait qui voudrait bien faire croire qu'on est dans un conte de fées déjanté.
Plutôt pétard mouillé que cette fin revolver à eau au poing qui dilue un peu plus le propos vers l’ineptie et le grotesque. Frime et leurre, pacotille sans cotillon, notre Fantômas peur aller se recagouler de noir ou de blanc, Miet Warlop s'est embourbée: on lui espère un dépannage rapide pour regagner des contrées plus propices à son déchaînement légendaire.
Une impasse, un cul de sac que l'on peut renoncer à emprunter!
Au TJP jusqu'au 20 Janvier
Ceci pour préambule à ce que nous devrions découvrir avec nos yeux et coeurs d'enfant....
Un joueur de ping-pong sans partenaire est déjà sur scène dans un décor d'objets insolites: un dentier de plâtre surdimensionné, prothèse, empreinte blanche, quelques culbutos, des peluches suspendues aux cintres, démantibulées, défaites, géantes. Une machinerie se déclenche pour gonfler un ours avachi, tente de le raviver alors qu'il s’affaisse à nouveau par manque de souffle. Notre manipulateur qui semble échouer dans ses gags qui prolifèrent et tombent à plat est semblable à un voleur, bandit, escroc, voltigeur d'opérette, anti héros de pacotille. On tente de décoller du tarmac dans des vrombissements tonitruants pour atterrir dans un no mans'land truffé de bonnes intentions de mise en scène d'objets insolites.
Il jette en pâture au public des morceaux de peluche de façon désinvolte puis caresse une gélule géante, manipule à distance un petit gobelet de plastique en direction de sa mère grandissime verre blanc.Où veut-il bien en venir au juste à l'aide de ce dispositif impressionnant de technicité peu efficace au niveau de la poésie ou du rendu dramatique ou comique.
Des cintres tombe une sorte de traîne blanche, falbalas qui tourne et fait se relever les lèvres de ses dessous affriolants. Deux globes oculaire viennent animer un tableau, piéta, vierge marie implorante. Un joli tableau à admirer sans se poser de question sur cet amoncellement de faits et gestes sans même de caractère absurde ou surréaliste. Il fait sa régie en direct, pose en mannequin déjanté dans un défile J.P.Gaultier, roi soleil embarrassé dans sa traîne : c'est drôle mais caricatural dans ses atours de Loie Fuller engoncée qui chute au final, se prend les pieds dans le tapis!
Du vent, beaucoup de ventilation, du souffle qui se dégonfle avant même que la pâte ne lève..
La diseuse de bonne aventure, voyante aux globes perspicaces n'a rien de fantastique et ne fait jamais décoller du tarmac des émotions ou sensations...Des balles de ping-pong déferlent du ciel, pour être tout aussitôt évacuées: où est le sens de tout ce bric à brac déballé, effets surévalués: tout ça pour ça ! D'un mage ou d'un devin suggéré, ne reste aucune image, seule la machinerie sous-jacente à ce dispositif ambitieux reste en mémoire
Le sommet semble atteint quand de tuyaux branchés sortent des flots de matière blanche qui se répand, puis se colore de bleu et rouge, couleurs survenues en sus des cieux!
Il ne manque pas de souffle notre charlatant de la manipulation, sauf qu'on est pas dupe pour se faire gruger;Au final, déroulant un tapis noir, c'est Icare qui déploie ses ailes, bat de l'aile et fait le beau en vain. La magie n’opère décidément pas, malgré quelques bons moment où barrit un ours défait qui voudrait bien faire croire qu'on est dans un conte de fées déjanté.
Plutôt pétard mouillé que cette fin revolver à eau au poing qui dilue un peu plus le propos vers l’ineptie et le grotesque. Frime et leurre, pacotille sans cotillon, notre Fantômas peur aller se recagouler de noir ou de blanc, Miet Warlop s'est embourbée: on lui espère un dépannage rapide pour regagner des contrées plus propices à son déchaînement légendaire.
Une impasse, un cul de sac que l'on peut renoncer à emprunter!
Au TJP jusqu'au 20 Janvier
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