vendredi 18 octobre 2013

Astérix: une 35 ème BD, une expo et il danse toujours au bal de Pixi

Pour rappel, une pièce collector de la collection Pixi, du "petit musée de la danse": "Le bal d'Astérix"!!!
En attendant la sortie de "Astérix chez les pictes" dessiné par Didier Conrad, scénarisé par Jean Yves Ferri, qui succèdent officiellement à Goscinny et Feu Uderzo...
Et l'exposition qui lui est consacrée à la BnF à Paris.
Obélix danse sa joie après avoir avalé ses sangliers, Astérix, lui, saute plûtôt, guerrier et tabasseur, toujours le corps en éveil, en alerte!
Et ce fameux bal qui réunit toujours le clan après la victoire est encore ce signe de raliement social et convivial!
Longue danse à nos héros!
Leur esprit frappeur est légendaire et éternel!

jeudi 17 octobre 2013

"Aqua bon?" Laurence Demaison rencontre Patrick Bailly Maître Grand: grandiose!

Un bocal, une tête immergée dans l'eau, cheveux flottants comme les tentacules d'une méduse: c'est "Aqua bon" une photographie de Laurence Demaison, exposée à la Galerie Yves Iffrig.
C'est comme l'image d'un rituel, d'une cérémonie, où l'actrice, photographe de son propre corps, se met en scène et s'immerge dans le liquide amiothique.
Une renaissance salvatrice où l'on puise à la source la beauté de ce geste photographique.
Les bras en couronne, comme agenouillés sur la table du sacrifice.
La quiétude est reine, les cheveux ondoient dans la lumière translucide; le solide, le liquide se rejoingnent dans une mystique, un univers onirique sans fond.
Bain de jouvence, plongée en apnée dans le bain rituel....Le noir et blanc appuient la gravité du geste. Une composition hors norme où le corps enveloppe une source d'énergie contenue, prête à jaillir!Comme le corps d'une voyante, radieuse, irradiant un savoir mystérieux.
Comme une offrande ou une prière émanant de son centre, pulsant de la chaleur, blanche.
En-visager un "face à face" entre Laurence Demaison et PBMG, Patrick Bailly Maitre Grand, c'est "dé-visager" leurs travaux, les mettre en résonance! 
Chose faite et assumée avec les portraits de PBMG, portraits de mannequins de cire, de visages de poupée enserrée dans de la glace, ou brisée de mille morceaux.
Le visage comme émietté, froissé, foulé, brisé.Revisité.
Un duo de deux artistes qui se répondent, s'interrogent, se font face à face en noir et blanc, en grands et petits formats.
Une réussite à déguster sans modération à la galerie Yves Iffrig à Strasbourg

Ville(s) en-jeu(x) : "ceci n'est pas....une vitrine!!!!!"

Place d'Austerlitz à Strasbourg depuis le 10 Octobre et jusqu'au 19, une étrange boite-vitrine dévoile chaque jour une mise en scène live qui intrigue et choque les passants.
Une performance de rue signée Dries Verhoeven et son collectif de performeur.
Dans le cadre des projets urbains initiés par le Maillon:"ville(s) en-jeux
Exposer aux regard des chalands, des quidams des scènes "coup de poing", choc, dans une grande quiétude et protégées par les vitres comme blindées d'un dispositif visible à 360°....
Quel pari audacieux en ces temps d'indifférences!
Des tableaux vivants qui sèment le trouble Et un certain malaise, mal-être devant la cruauté du monde quotidien, devant la routine et l'habitude!
Justement tout ceci se joue dans la différence et la banalité de ces scènes provocantes: un noir affublé en bonhomme Y a bon  Banania, les pieds enchainés qui se la coule douce: quels clichés sont ainsi véhiculés?
Un jeune garçon qui nétoie douilles et révolver, couché sur un lit de douilles, avec un regard routinier, indifférent, blasé.
Une femme naine, assise à un bar qui fume, maquillée à outrance...
Autant de personnages qui interpellent gravement sur notre regard sur le monde.
Un "quasimodo" en permanence où la vitrine rappelle le grand magasin ou celle ou Édouard Degas n'osa jamais montrer sa "petite danseuse de 14 ans", un petit rat au visage de criminelle!!!!
Le monstre, celui ou celle que l'on montre à la foire du Trône, celui qui appelle la compassion, la pitié ou l'indifférence!
En tout cas, pas ici où ceux qui passent discutent, se fâchent, sont choqués ou se demandent ce qu'il se passe!!!
Les enjeux de l'opération? Dévoiler, découvrir, dénoncer , en "jeux" les horreurs et abus des sociétés et des hommes en oposition à la "différence" à l'étrange, à l'étranger!!
Belle leçon des choses de la vie, sans maître ni professeur: avec l'art comme médium pour mieux faire passer la pilule!