mercredi 30 octobre 2013

"Cauchemar dans la rue": David Sala et sa muse Natacha

david sala s'a-muse!

Une BD noire, une histoire de flic à Paris, un rêve pour mieux fuir une réalité torride!
Une femme s'immisce dans ce destin pour le préserver de la chute: elle danse dans le sable et trace des figures de cœur avec ses orteils comme Anna Teresa De Keersmaeker quand elle danse en "land art" dans les jardins des films de Thierry de Mey.
Le graphisme est épuré, vaporeux comme le rêve qui s'assume; la femme spectrale esquisse ses pas de danse, gracieuse, légère, futile et très versatile. Arabesques, ports de bras classiques, pieds nus, elle s'envole, tourbillonne. Gros plans, focales sur ses pieds qui dessinent un cœur du bout des orteils...C'est tendre et beau. Les gestes amoureux, les caresses, les baisers s’enchaînent pour une séquence amoureuse radieuse!
Et la muse là-dedans? Une jeune femme modèle de Strasbourg qu'on ne nommera pas et que l'on ne soupçonne pas d'être à l'origine de cette scène dansée très réussie!...Sa femme Natacha Sala!!!

mardi 29 octobre 2013

Caroline Hominal performe chez Coullaud et Koulinsky: le corps en oeuvre!

Marie-Caroline Hominal est performeuse et expose dans le cadre de l'exposition "Le corps en œuvre" à la Galerie Coullaud et Koulinsky à Paris.
C'est à l’hôtel Picard, proche de la galerie que durant 2 jours elle à proposé toutes les demi-heures une étrange performance dans une des chambres de cet hôtel historique et quelque peu désuet: un charme fou que ce dédale de couloirs et d'escaliers dérobés qui nous conduisent à "l'enfer", ce lieu interdit où se déroule la rencontre avec l'artiste.
La porte poussée, elle est là, à demi nue, masquée, et vous attend.
On s'installe sur le lit et la regarde nettoyer une tenue noire, cirée: celle d'un SD ?
Peu à peu la confiance s'installe, on fait connaissance, discrète, privée, perturbée par la proximité et l'intimité d'un lieu fantasmagorique: la "chambre d'hotel"!
La fin d'après-midi est douce, la chaleur tiède et envahissante.
Une voix enregistrée raconte cette rencontre, ce "bonsoir" murmuré au début de l'intervention.
Ceci fonctionne comme une distanciation, un recours à un recul possible.
On est avec elle, sans trop de fusion ou d'émotion.
Elle se rêvet d'une peau de mouton sans trou, le visage masqué, s'asseoit près de vous, vous frôle.
Elle se défait pour revêtir un Tee shirt jaune et s'en faire une capuche doublée d'une casquette qui masque son visage....Puis c'est une invitation, couchée sur le lit: elle y est nue et vous à ses côtés. C'est troublant,émouvant, fragile comme la "première foi"!
Des images défilent au plafond: celles d'une de ses performances aux Caraibes, un peu dans le genre Steven Cohen,parmi la population locale,lors d'une de ses résidences au pays.
On contemple ceci, au repos, au chaud,presque dans ses bras!
Puis vient un échange verbal qui "brise" la narration ou le rêve utopique."Un verre"???
Bien sûr, après les émotions, on cause!!!!
Initiative quasi "privée" mais partagée, cette performance dansée, mouvante offre au regard le corps et la pensée d'une femme qui danse, Marie-Caroline Hominal, dont on se souviendra: une œuvre plasticienne en corps et graphie dans un espace intime, livré aux fantasmes des sens en éveil, en alerte, en alarme!
www.madmoisellemch.com

Danse à Paris: de la Fiac à Galliera: elle fait sa star!



Au fil des expos, la danse se glisse, s'affiche discrète: Paris nous la livre secrète...

Au Musée d'Art Moderne avec l'expo Poliakov: Roland Petit lui commande les décors de "Contrepointe"!Et la danse folklorique russe inspire au peintre-musicien bien des "compositions" tectoniques!
Au Musée Galliera, Alaia dévoile une robe fourreau portée par Carolyn Carlson...
Au Musée des Arts et Métiers, c'est Bilal qui expose les croquis des costumes d'Angelin Preljocaj pour son "Roméo et Juliette"
 Au Musée d'Orsay, Balanchine affiche dans l'exposition "Masculin-Masculin" deux danseurs nus dans "Orphée"!!!
Au Musée Carnavalet, c'est le tutu d'enfance d'Alice Alleaume qui s'expose dans sa collecrtion "Roman d'une garde robe"!
Au Palais de Tokyo, Vivier expose sa collection de "ballerines", mieux que Repetto!!!!
Au Passage de Retz et au Palais de Tokyo, c'est Tino Segahl qui scénographie la collection de Philippe Cohen et la performance dans la salle "Lili"de Philippe Pareno!
Aux magasins "chez Reine" à Montmartre, un mini-manequin est une petite danseuse en tarlatane!
Et bien d'autres découvertes à la FIAC:
Andy Warhold croque Martha Graham, les danseurs de Opied....
La Galerie Papillon expose Javier Pérez et ses chaussons de danse tranchants!

La danse , un fil conducteur de mes voyages!!!!