Souvenirs, souvenirs: "Catherine la danseuse" et Robert Doisneau..Sans faux pas!..

Retrouver un livre "fondateur", un livre d'images photographiques sur la danse qui a nourrit son enfance....
C'est le destin d'une apprentie danseuse Cécile qui trouve sa "petite mère" en la personne d'une ballerine professionnelle de la compagnie de Maurice Béjart!
Années 1966, justaucorps noir moderne, cheveux lissés sans chignon, chausson ou pieds nus: tout un attirail y figure pour illustrer cette "femme qui travaille", collection Nathan pour la jeunese!
Transmettre, apprendre à cette enfant l'art et la discipline de la danse!
"Je voudrais être danseuse":ainsi on parcourt la vie quotidienne de Catherine, ce "maître" à danser à travers exercice, répétitions, barre dans des vieux locaux...

Les photos sont de Doisneau, magnifiques clichés où l'on entrevoit même la décomposition des mouvements comme chez Marrey ou Muybridge
On y apprend même à travers un texte relativement édifiant de Michèle Manceaux que Voltaire aurait dit:"La danse peut compter parmi les arts parce qu'elle est asservie à des règles"!
Très belle photo de la danseuse au repos sur le plancher, allanguie, fatiguée..
Une petite merveille que cet album de jeunesse et pour conclure les dires du Bourgeois Gentilhomme dans "Les Fâcheux" de Molière:"Un tel a fait un faux pas? Et faire un faux pas peut-il procéder d'autre chose que de ne pas savoir danser?"
 Le "Roi danse", Louis XIV  n'est pas loin dont la chute légendaire fit s'écrouler un royaume! Ou l'air de la  griserie de Offenbach: "Je suis un peu grise...faut pas le dire...faux pas!"

 "Catherine Verneuil danseuse enseigne son art à la petite Cécile, sous l'oeil indulgent de Robert Doisneau. Un livre pour enfant dans ce style si inventif (découpage, photomontage, etc...) qui a fait le succès international de sa grande soeur: la collection Enfants du Monde.

Saint Laurent mène la "dance" en ballerine!

Hedi Slimane, directeur artistique de Saint Laurent, nous présente sa première vidéo « Dance », qu’il réalise pour promouvoir la nouvelle ligne de ballerines de la marque. Des images gracieuses aux allures rock, fidèles à la philosophie de la maison.

« Dance » présente la vidéo de la nouvelle collection de ballerines Saint Laurent, basiques de la marque, réalisée par Hedi Slimane lui-même. Le talentueux directeur artistique de la maison revient à ses premières amours : après avoir shooté des personnalités comme Courtney Love ou Marilyn Manson, il saisit de nouveau la caméra pour une campagne touchante. On comprend que la petite fille au cerceau, au col Claudine et mocassins de la première vidéo, devient la magnifique danseuse aux ballerines de la seconde vidéo, interprétée par Lida Fox.

On sent bien le génie créateur d’Hedi Slimane : en plus d’avoir entièrement dessiné la ligne de ballerines, il y ajoute sa touche rock qu’on lui connaît bien. La danseuse, bien qu’étant classique, représente la femme Saint Laurent : caractérielle et élégante.

Ces ballerines existent en 6 couleurs de cuir souple, à partir de 295 euros. Elles sont disponibles dans les boutiques Saint Laurent et sur ysl.com dès novembre 2013.
De Chloé à Yves Saint Laurent en passant par OPI, la danse classique est régulièrement au centre des inspirations du petit monde de la mode. Il faut dire que les valeurs véhiculées par cette discipline - liberté, rigueur, élégance et maitrise du corps - s'inscrivent parfaitement dans l'humeur du moment. Rien étonnant dès lors à ce que les blousons en cuir et autres petites robes noires de la "Permanent Collection" de Saint Laurent se soient vu rejoindre par une paire d'intemporelles ballerines.

Des ballerines sobrissimes qui se voient aujourd'hui mises à l'honneur au sein de deux vidéos, mettant en scène tour à tour la jeune Gracie Van Gastel - repérée lors du dernier défilé de la griffe - en robe d'écolière rock s'amusant avec un cerceau et la top Lida Fox - une version adulte de Gracie ? - en slim en cuir et frange froissée enchainant entrechats et arabesques. De quoi conférer une patine slimanienne particulièrement envoûtante à la discipline de Marie-Agnès Gillot...
 

Dave Holland Prism à Jazz d'Or:un joyau musical éblouissant!

Avec Dave Holland, contrebasse, Kevin Eubanks, guitare,Craig Taborn, claviers et Eric Harland, batterie, une surprise musicale digne des plus beaux rendez-vous du jazz.
Compagnon de Miles Davis, de ce jazz électrique, "fusion", voici Dave Holland en pleine forme , distillant une musique pulsatile, chatoyante, brillante, pétillante.A la contrebasse bien sûr, mais surtout en osmose avec ses trois compères, de "concert" avec leur talent, leur inventivité, leur fougue!
Craig Taborn au clavier électrique, au piano à queue, vaut à lui seul le déplacement: par son jeu, son phrasé musical et ses attitudes corporelles, tantôt couché sur le clavier, à demi allongé durant les temps où il n'intervient pas mais reste à l'affut, aux aguets, à l'écoute des trois autres qui s'échinent à jouer dans un bonheur total!Une soirée d'ouverture très réussie pour ce festival légendaire sous la houlette iconoclaste de Philippe Ochem.
“Grooves irrésistibles, mises en places effarantes, une mécanique de haute précision qui travaille le registre de l’émotion et l’invention mélodique pure“: une citation de Jazz Magazine au plus près du petit miracle de ce soir là!
"Jazzdor est une porte ouverte sur le jazz d’aujourd’hui. Ni radicales ni consensuelles, les musiques que nous faisons entendre sont vivantes et engagées. Nous soutenons la voix singulière de la création jazzistique européenne et française en particulier".  Dixit Philippe Ochem!Une belle devise à laquelle il tient et nous convie à découvrir en orpailleur, le meilleur de ses choix, filtré au tamis des pépites d'or du flot de la musique jazz!
www.jazzdor.com